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ACTUALITES Extrait du message « Un Super Sens», prêché le 27/12/1959

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Quelqu’un dira : “Eh bien, on a prié pour moi; mais je ne me sens toujours pas mieux.”

83 Le sixième sens ne garderait jamais le silence là-dessus. Le sixième sens dirait : “C’est un mensonge! Je me sens mieux. Je suis en voie de rétablissement. Dieu l’a dit, voilà qui tranche la question. Amen! Dieu l’a dit.” Le sixième sens se nourrit seulement de la Parole de Dieu.

84 Ce super-sens, il est super, au-dessus des sens. C’est un sens plus grand. C’est une foi. C’est une puissance qui remue et pousse à l’action. Amen. C’est quelque chose qui vous fait accomplir des choses que vous n’auriez jamais pensé accomplir. C’est le sixième sens, le super-sens.

85 On prie pour vous. Disons que vous avez… avez une main infirme et que l’on prie pour vous, pour votre main. Vous vous avancez et vous croyez que Dieu va vous guérir. Le pasteur prie pour vous, puis vous retournez à votre place. Le vieil homme naturel dira ceci : “Tu ne sens pas la moindre différence dans ta main. Tu ne vas pas mieux qu’avant.” Mais le sixième sens s’approche et dit : “C’est un mensonge! On a prié pour toi, cela règle la question!” Amen.

86 C’est comme cette femme qui, une fois, vint à notre réunion. Elle avait donc assisté à une réunion. Elles étaient plutôt deux. Elles avaient traversé l’estrade. Elles avaient vu le discernement. Ces femmes étaient passablement maigres. Elles étaient toutes deux de vraies Chrétiennes. L’une d’elles s’avança, et l’Esprit vint et dit : “Vous souffrez d’un trouble de l’estomac.” Et son visage s’illumina. Elle dit : “C’est vrai.”

87 Et le Saint-Esprit dit à travers moi : “Et c’est un ulcère. Cela provient d’un état de tension nerveuse. Vous avez été examinée par un certain médecin, et il a dit que vous ne pouviez pas… ou qu’on devait vous opérer et en faire l’ablation.” Elle dit : “Chacune de ces paroles est vraie!”

88 Et alors, voyant qu’elle était une si grande croyante, Il dit : “Vous vous appelez Mlle Une telle, et vous venez de tel et tel endroit.” Elle dit : “C’est la vérité!”

89 Qu’était-ce? Le sixième sens qui saisissait cela. Le sixième sens et le Saint-Esprit se tenaient côte à côte. Le Saint-Esprit parlait, le sixième sens disait : “Amen.” Eh bien, voilà! Quelque chose doit arriver!

90 Lorsque Marthe courut à la rencontre de Jésus et Lui dit : “Seigneur!”, surveillez le sixième sens. “Si Tu eusses été ici, mon frère ne serait pas mort; mais même maintenant, tout ce que Tu demanderas à Dieu, Dieu Te l’accordera.” Voilà le sixième sens.

91 Jésus se ressaisit et dit : “Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?”

92 Que vas-tu dire, raisonnement? Il y a un homme étendu là, mort, et les vers sont en train de le ronger. 93 Mais Il venait juste de dire qu’Il était la Résurrection et la Vie. C’est la Parole de Dieu. Ce sixième sens, au-delà des soins du médecin, au-delà des pensées de la recherche scientifique; il défie tout, défie tous les raisonnements et les renverse. Pourquoi? Il rend témoignage à la Parole de Dieu, “JE SUIS. Je ne suis pas ‘Je serai’ ou ‘J’étais’, JE SUIS MAINTENANT! Je suis la Résurrection et la Vie”, un Homme. “Celui qui croit en Moi vivra, quand même il serait mort; et quiconque vit et croit en Moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?”

94 Elle dit : “Oui, Seigneur!”, le sixième sens, “je crois que Tu es le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.” “Ton frère ressuscitera.” Oh! la la!

95 Ils se rendirent au sépulcre. Avec ces deux-là réunis, quelque chose devait arriver. C’était un super-sens, avec Dieu qui se trouvait présent, quelque chose devait avoir lieu. Le sens était… le super-sens était Dieu. Il y avait quelque chose qui le disait à Marthe. Elle L’avait vu. Elle Le connaissait. Elle Le reconnaissait comme étant le Messie même. Et elle savait que, si seulement elle pouvait joindre Jésus, si seulement elle pouvait arriver jusqu’à Lui pour Lui présenter les faits et entendre une seule promesse de Sa bouche, c’est tout ce qu’elle désirait. Lorsqu’Il a dit : “Je suis la Résurrection et la Vie. Celui qui croit en Moi, quand même il serait mort…”, c’est tout ce que Marthe voulait entendre, c’est tout ce qu’elle voulait. Parce que le sixième sens, le super-sens, sa foi, la poussait à Le confesser, à Le croire.

96 Cette femme, lorsqu’elle quitta l’estrade, c’était AINSI DIT LE SEIGNEUR : “Rentrez chez vous, et mangez. Jésus-Christ vous guérit.” Elle rentra chez elle.

97 Ce soir-là, une de ses amies, qui habitait dans le voisinage, était la troisième ou quatrième derrière elle, et elle avait une grosse tumeur au cou. Et voici qu’elle s’avance, tressaillant de joie pour sa voisine qui allait

être guérie de cet ulcère qui lui avait causé tant de souci. Ceci était un cas parmi les centaines, les milliers du genre. Cette énorme grosseur dépassant donc de son cou, elle s’avança. Je lui dis : “Personne n’a besoin de discerner ceci. Mais vous vous réjouissez de quelque chose, vous avez été profondément émue parce que cette femme assise là-bas est une voisine à vous.”

98 Le Saint-Esprit! Elle pense : “Comment cet homme a-t‑il bien pu savoir cela? Il faut que Quelque Chose le lui révèle.”

99 Ainsi, quand cela fut dit, Il dit : “Vous pensez à votre cou. — Oui! — Croyez-vous que cela partira? — Je le crois, dit-elle, de tout mon cœur.”

100 Je dis : “AINSI DIT LE SEIGNEUR! rentrez à la maison et vous recevrez votre guérison.”

101 L’homme naturel regarda bien et ne put voir aucun signe. La femme qui avait l’ulcère alla chez elle et essaya de manger, et oh! la la! elle faillit mourir. Oh! l’homme naturel, le sens naturel, la sensation continuait à déclarer que l’ulcère était là.

102 Aussi, au bout d’une ou deux semaines, elle alla partout dans le voisinage, vers les siens, et à l’église, témoignant : “Le Seigneur m’a guérie.” Et ils dirent : “Est-ce que tu manges maintenant?

103 — Non, pas vraiment tout ce que je veux. Mais, dit-elle, je suis déjà guérie, car par Ses meurtrissures je suis guérie.” Quoi qu’il en fût, elle était guérie de toute façon. 104 Un matin, après le départ des enfants pour l’école, elle eut très faim. Elle se tenait debout, près de la fenêtre, lavant la vaisselle. (Elle est venue à la réunion, à une autre réunion, environ une année plus tard.) Donc, elle lavait la vaisselle, et lorsqu’elle… Tout à coup elle ressentit quelque chose d’étrange passer sur elle. Elle pensa : “Qu’est-ce que c’était? C’est comme si j’avais voulu crier.”

105 Et son mari lui avait dit : “Chérie, cesse de parler de cette guérison, parce que (bien qu’il fût Chrétien) tu jettes l’opprobre sur la Cause.”

106 Comment pouvez-vous jeter l’opprobre quand vous témoignez de Sa Parole? Vous jetterez l’opprobre si vous ne témoignez pas d’Elle. Il dit : “Si tu as été guérie, tu as été guérie.”

107 Elle dit : “Cet homme s’est tenu là et m’a regardée dans les yeux, et m’a dit quelle était ma condition et les choses que j’avais faites, et qui j’étais, et d’où je venais.” Elle dit : “Cela faisait à peine quinze minutes que j’étais dans le bâtiment, lorsqu’il vint sur l’estrade. Comment au monde cet homme aurait-il pu savoir cela? Je ne l’ai jamais vu de ma vie, et il m’a dit : ‘AINSI DIT LE SEIGNEUR, vous êtes guérie.’” Et elle dit : “Je le croirai jusqu’à ma mort.” Elle dit : “Je le croirai de toute façon.” Donc, elle et la sœur qui habitait en dessous de chez elle, son amie, avaient promis à Dieu qu’elles garderaient cette foi-là.

108 Ce matin-là, elle se sentit vraiment bizarre et, dans l’espace de quelques minutes, elle commença à avoir faim. Les enfants avaient laissé des flocons d’avoine dans une assiette, un petit plat; et elle dit que l’avoine lui brûlait toujours l’estomac. Si quelqu’un a déjà eu un ulcère, vous savez ce que c’est. Elle avança donc la main et prit quelques bouchées de cette avoine. “Oh! la la! dit-elle, je devrai le payer cher, je suppose, mais un de ces jours je serai complètement rétablie.” Mais, s’apercevant qu’elle avait toujours faim, elle termina le plat. Elle attendit quelques minutes, pour voir ce qui arriverait. Rien ne se produisit; elle se sentait bien, toujours affamée. Elle se fit frire quelques œufs, se versa une tasse de café et prit quelques tranches de pain grillé, et elle eut un vrai jubilé. Elle mangea littéralement tout ce qu’elle put manger. Elle continua de laver la vaisselle et, environ une demi-heure plus tard, elle eut encore faim. Aucun effet nuisible.

109 Elle mit son petit bonnet, et descendit la rue pour se rendre chez cette voisine. Et, une fois arrivée là, elle entendit… elle pensa qu’il y avait peut-être eu un décès dans la famille. Ils hurlaient et poussaient des cris, tout en marchant d’un coin à l’autre. Cette femme avait dormi tard ce matin-là, puis, s’étant levée, elle avait cherché la tumeur qui était sur son cou, et celleci avait disparu pendant la nuit. Qu’était-ce? Dieu à l’œuvre.

110 Ici au Tabernacle Cadle, quand nous avons eu cette réunion, et que l’on a prié pour ce jeune infirme… Plusieurs d’entre vous étaient là pour le voir. Ils l’avaient ramené là dans la salle d’urgence. Billy me conduisit vers lui. Ils l’avaient placé sur l’estrade, dans le bâtiment, pendant trois ou quatre soirs. Comme il ne reçut pas de carte de prière, ils le placèrent dans la salle d’urgence. J’y entrai et priai pour lui. Alors que je le regardai, il me dit : “Monsieur Branham, pouvez-vous me dire quelque chose de réconfortant?” Je dis : “Oui, en effet, fiston. La polio t’a rendu ainsi.” Il dit : “C’est vrai.” 111 Je dis : “Tu t’appelles Un tel. Tu viens

de tel endroit. — C’est vrai, dit-il. Et qu’en est-il de ma guérison?” Je dis : “Par Ses meurtrissures tu as été guéri.”

112 Il rentra chez lui, témoignant, donnant gloire à Dieu. Prétendant qu’il amenait un tel opprobre dans son entourage, un dimanche, plusieurs pasteurs entrèrent, vinrent s’asseoir près de lui et dirent : “Tu dois cesser de faire cela. Tu jettes l’opprobre sur la Cause.”

113 Et le jeune homme, assis là, dit : “Monsieur, si vous étiez assis à ma place, si vous étiez dans la chaise où je suis assis, vous n’essaieriez pas de me ravir le dernier espoir que j’ai, en Christ.” Il dit : “Par Ses meurtrissures je suis guéri.” Et, à peine avait-il dit cela que… Assis là, les pieds paralysés, les mains, le corps, le dos. Et, à peine avait-il dit cela, qu’il se lève de la chaise, glorifiant Dieu. 114 Quoi? Ses sens naturels disaient qu’il resterait assis là; le médecin dit qu’il y resterait pour toujours, ou tant qu’il vivrait. Mais le sixième sens dit : “Par Ses meurtrissures je suis guéri.” Et il ne voulait rien avoir à faire… C’est cela rejeter tout ce qui est contraire à ce que Dieu a dit. Voilà la raison d’être du sixième sens.

115 Le vieux John Rhyn, non pas le R-y‑a-n mais R-h‑y-n. C’était ce mendiant aveugle à Fort Wayne, là où nous étions allés ce jourlà, et l’on pria pour lui dans la réunion. C’était la veille du soir où le piano avait joué Le grand Médecin est proche maintenant, sans qu’il y ait quelqu’un au piano. Et, alors qu’il était aveugle, — il était de foi catholique, — il s’arrêta dans la ligne; je le regardai et lui dis : “Vous vous appelez Un tel, John Rhyn. — Oui! — Vous êtes un mendiant du coin. Cela fait des années que vous êtes aveugle. — Oui, c’est vrai. — Vous êtes de foi catholique. — C’est juste.”

116 Je dis : “AINSI DIT LE SEIGNEUR! vous recevez votre guérison.” Il dit : “Merci, monsieur.” Je dis : “Remerciez le Seigneur.” Il dit : “Mais je ne vois pas.” Je dis : “Cela n’entre pas en ligne de compte. Vous êtes guéri.”

117 Et il dit… Il s’en alla tout bonnement, et on l’aida à descendre de l’estrade. L’homme naturel ne pouvait rien voir. Ils ne pouvaient pas voir le moindre résultat produit par cela. “Eh bien, dirent-ils, il est tout aussi aveugle qu’auparavant.” 118 Ainsi, deux de ses amis le ramenèrent et le placèrent dans la ligne de prière à nouveau, et l’y firent repasser. Howard le laissa passer. Lorsqu’il revint, il me dit : “Monsieur, vous m’avez dit que j’étais guéri.” Je répondis : “Vous m’avez dit que vous me croyiez.”

119 Il dit : “Certainement, je vous crois. Je n’ai aucune raison de ne pas vous croire.” Il dit : “Vous m’avez dit tout ce qui a trait à ma vie.” Il ajouta : “Je ne sais pas quoi faire. Il y a une femme là-derrière qui témoigne qu’elle avait un goitre il y a quelques instants, et qu’il a disparu.”

120 Je dis : “Alors, si vous me croyez, pourquoi me questionnezvous? Je suis en train de vous citer la Parole de Dieu.” 121 Il dit : “Que dois-je faire, monsieur?” Sachant qu’il était catholique, et qu’il devait avoir quelque chose de physique sur quoi s’appuyer, je dis : “Continuez simplement de témoigner : ‘Par Ses meurtrissures je suis guéri’, et donnez-Lui gloire.”

122 Le vieil homme, pendant les deux ou trois semaines qui suivirent, se tenait au coin de la rue et vendait les journaux; il criait à tue-tête : “Édition spéciale! Édition spéciale! Loué soit le Seigneur, je suis guéri! Édition spéciale! Édition spéciale! Loué soit le Seigneur, je suis guéri!”

123 Quand il revint à la réunion le soir suivant, je pouvais à peine prêcher, à cause de lui. Il se levait et criait : “Taisez-vous, tout le monde! Loué soit le Seigneur pour m’avoir guéri! Loué soit le Seigneur pour m’avoir guéri!” En tant que catholique, il ne savait pas comment s’emparer de la foi, mais il savait que s’il continuait à le dire, et qu’il continuait, continuait, continuait, finalement ce sixième sens se mettrait à l’œuvre. C’est juste. “Loué soit le Seigneur pour m’avoir guéri.”

124 Il se tenait sur le coin de la rue, criant : “Loué soit le Seigneur pour m’avoir guéri! Édition spéciale! Loué soit le Seigneur pour m’avoir guéri!”

125 Alors qu’il descendait la rue, quelqu’un s’approchait de lui et disait : “Comment vas-tu, John?”

126 “Loué soit le Seigneur pour m’avoir guéri! Je vais bien.” Et ils riaient de lui, et se moquaient de lui.

127 Et un autre petit vendeur de journaux le conduisit chez le coiffeur pour un rasage, environ deux ou trois semaines après la réunion. Le coiffeur le fit donc asseoir sur le fauteuil, puis savonna son visage. Et il lui dit : “John, il paraît…” Cette espèce de petit malin lui dit : “Il paraît que tu es allé voir le guérisseur Divin lorsque…” [espace non enregistré sur la bande. — N.D.É.] “ici”. Il dit : “Oui, j’y suis allé.”

128 Il dit : “Il paraît que tu as été guéri”, juste pour se moquer de lui. 129 Et le vieil homme dit : “Oui, loué

soit le Seigneur, Il m’a guéri”, et ses yeux s’ouvrirent! D’un bond il sauta du fauteuil du coiffeur, une serviette autour du cou et, avec le coiffeur à ses trousses, tenant son rasoir à la main, il dévala la rue! Pourquoi? La Parole de Dieu s’était mise à l’œuvre.

130 La petite Georgie Carter qui était couchée là-bas et que vous connaissez tous, certains ici la connaissent de près; elle était alitée depuis neuf ans et huit mois. On ne pouvait même pas… On ne pouvait rien faire, si ce n’est de changer l’alèse sous elle, à cause du travail de ses reins et de ses intestins. Elle pesait quelque trente-cinq livres [environ 16 kg]. Alitée là-bas à Milltown, Indiana. Et sa famille appartenait à une église qui… Lorsque je suis allé là-bas, à l’église baptiste de Milltown, pour tenir une réunion et prier pour les malades, cette église dit : “Si un membre de cette congrégation se rend auprès de ce fanatique, nous l’excommunierons.” Et son père était diacre.

131 Mais elle avait eu entre les mains ma petite brochure intitulée Jésus, le même hier, aujourd’hui, et éternellement. Frère Hall me conduisit chez elle un après-midi. Sa mère sortit de la maison en courant, ne voulant rien avoir à faire avec cela. J’entrai et priai pour elle. Elle dit : “Eh bien, qu’en est-il de cette jeune Nale?” Elle était au courant de la vision.

132 Je dis : “C’était une vision, sœur. Je peux seulement prier. Ayez la foi.” Cette pauvre petite avait reçu un enseignement contraire à cela.

133 Quelques jours plus tard, j’étais dans les environs en train de baptiser. Elle se trouvait là, elle pleurait; elle avait promis qu’elle viendrait se faire rebaptiser dans le Nom de Jésus-Christ, si Dieu voulait bien la guérir.

134 Et là, elle… Ses pauvres petites jambes avaient à peu près la grosseur d’un manche à balai. On ne pouvait même pas la mettre sur son bassin hygiénique. Sa mère, qui n’était pourtant qu’une jeune femme, était assise là, atteinte de paralysie, toute grisonnante à force de regarder sa fille, couchée là, mourir à petit feu. C’était la tuberculose des glandes féminines qui s’était propagée partout en elle. Elle pesait quelque trente-sept livres [environ 17 kg], je pense que c’était cela, d’après les estimations. On ne pouvait pas la soulever assez haut pour mettre le bassin sous elle; on devait donc faire passer sous elle une alèse, une alèse de caoutchouc. Pendant neuf ans et huit mois, elle avait été couchée, incapable même de soulever sa tête pour voir un arbre qui était près de la fenêtre.

135 Un jour que je me tenais là-derrière, au sommet de la colline, chez Georges Wright, le Saint-Esprit me dit : “Lève-toi!” Je regardai, et il y avait une Lumière qui émanait d’un cornouiller et qui dit : “Va du côté de chez Wright…” ou plutôt : “Va du côté de chez Carter.”

136 Quand j’y arrivai, le Seigneur Jésus, par un signe, avait montré à sa mère que je venais. Je m’approchai de la jeune fille, qui était étendue là sur le lit, si faible qu’elle ne pouvait même pas tenir le crachoir. Sa mère devait le tenir pour qu’elle fasse “ha!”, essayant de cracher dans le crachoir, avec cette tuberculose. Je dis : “Sœur Georgie, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, m’a rencontré dans la nature, il y a environ une demi-heure, et m’a dit de venir vous imposer les mains. AINSI DIT LE SEIGNEUR, levez-vous!”

137 Le sixième sens se mit à l’œuvre, une Puissance frappa cette jeune fille pour la première fois en trois… plutôt neuf ans et huit mois où elle n’avait pu se tenir debout; elle bondit alors sur ses pieds, courut dans le jardin tout en bénissant les arbres, le gazon  et tout le reste. Puis elle rentra, s’assit au piano et se mit à jouer Il y a une Fontaine remplie de Sang sorti des veines d’Emmanuel. Eh bien! Les raisonnements auraient renversé…

138 Cela lui était impossible. Je ne sais pas maintenant. Je ne saurai jamais. C’est seulement la puissance de Dieu qui la soutint. Ses jambes n’étaient pas plus grosses que cela, à la hauteur des articulations; il n’y avait rien de pareil, c’était comme des allumettes. Cela fait environ douze ou quatorze ans, et aujourd’hui elle est forte et en santé, vivant pour le Seigneur Jésus.

139 Qu’était-ce? La première fois, rien n’avait semblé se produire, et les raisonnements auraient dit que cela ne pouvait arriver. Mais, frère, elle se cramponna à la Parole. Si Dieu pouvait prendre cette jeune infirme à Salem, cette jeune Nale, qui avait été infirme et paralysée, avec ses bras qui lui pendaient comme cela, et la guérir, Il pouvait la guérir elle aussi. Elle le crut.

140 Et Frère Hall, qui était couché là-bas, se mourant du cancer; le même homme m’amena vers lui. Son médecin à Milltown l’envoya à ce médecin de New Albany, qui est à l’hôpital Saint Edwards. J’oublie… Il s’est occupé de mes enfants. Un brave homme. Un bon médecin. Il l’examina et dit : “Cancer.” Il dit au docteur Brown de Milltown : “Il se meurt.” Le docteur

s’est occupé de mes enfants. Un brave homme. Un bon médecin. Il l’examina et dit : “Cancer.” Il dit au docteur Brown de Milltown : “Il se meurt.” Le docteur Brown dit : “C’est bien ce que je pensais.”

141 Ils l’emmenèrent ici, chez sa sœur, une parente de M. Kopp qui, autrefois, était le juge de la ville. Et, lorsqu’ils arrivèrent, ils dirent : “Gardez-le simplement ici jusqu’à ce qu’il meure.”

142 Et ils m’envoyèrent chercher. J’y allai, jour après jour, avec ma femme. Nous avons prié pour Frère Hall. Je l’aimais. Il avait été l’un de mes convertis à Christ. Son état s’aggravait de plus en plus, et il ne pouvait plus bouger ses mains. Mme Hall dit : “Billy, n’y a-t‑il rien que vous puissiez faire?”

143 Je dis : “Rien que je sache, Sœur Hall. Je ne reçois aucune parole du Seigneur. Nous…” Je dis : “J’aimerais que mon médecin l’examine.” Elle dit : “Qui est votre médecin?” Je répondis : “Le docteur Sam Adair.”

144 Et je téléphonai à Sam. Sam dit : “Billy, tout ce que je peux faire, c’est l’envoyer à Louisville, pour des radiographies et ainsi de suite.” Il dit : “Je te donnerai le rapport.” Ils l’envoyèrent chercher en ambulance, l’emmenèrent. Il revint.

145 Sam me téléphona et dit : “Billy, il a le cancer du foie. Nous ne pouvons pas lui enlever le foie, il en mourrait.” Il dit : “C’est un prédicateur, il ne devrait pas y avoir de problème. Tu ferais aussi bien de lui dire qu’il va mourir.” 146 Je dis : “Il est prêt à partir, Sam, mais l’ennui, c’est que cela me fait de la peine de le voir partir. C’est mon frère, et je l’aime.” Et je pensai : “Ô Dieu, fais quelque chose pour moi.”

147 Ce matin-là, je m’apprêtais à partir chasser l’écureuil. Je regardai dehors avant le lever du jour, il n’y avait personne dans la cour; je pris ma carabine et traversai la maison pour sortir. Il y avait une vieille pomme ratatinée suspendue au mur. Je pensai : “Pourquoi Méda a-t‑elle accroché cela au mur?” Je regardai et il y en eut une autre, et une autre, et une autre, jusqu’à ce qu’il y en eut six de suspendues là. J’ôtai promptement mon chapeau et tombai par terre sur mes genoux. Je levai les yeux, et alors une très grosse et très belle pomme descendit et dévora toutes ces autres pommes. J’observai juste au-dessus d’elle, et il y avait cette même Lumière que celle que l’on voit sur cette photo, làbas. Elle se tenait là en tournoyant. Elle dit : “Lève-toi! Va dire à M. Hall : ‘AINSI DIT LE SEIGNEUR’, il ne mourra pas, mais il vivra.”

148 Je suis allé le lui dire. Il n’allait pas mieux, mais il crut, il s’accrocha à Cela. Il n’y avait aucun changement, semblait-il. Un jour passa; pas de changement. Le deuxième jour passa; pas de changement. Vers le troisième jour, cela commença à changer. Et le voici vivant aujourd’hui, après bien des années.

149 Je remarque Mme Weaver, assise juste ici, si je ne me trompe pas. Lorsque sa fille est venue, après la guérison de Margot Morgan, je suis allé là-bas, et il n’y avait rien que cette femme pouvait faire. Elle allait mourir dans les heures qui suivraient. Ils pouvaient lui faire une injection ou deux, et c’est tout. Elle avait subi une opération des organes, le cancer avait atteint sa colonne vertébrale. Ils l’avaient propagé quand ils l’avaient opérée, et il n’y avait rien à faire pour cette femme. Je désirais lui parler au sujet de la guérison. 150 Mais elle dit : “Monsieur, vous êtes un ministre du Seigneur Dieu, et je ne suis pas digne que vous entriez sous mon toit.” Se considérant indigne qu’un ministre vienne la voir, elle dit : “J’ai vécu ma vie. J’ai dansé, et j’ai… j’ai fait des choses que je n’aurais pas dû faire. J’ai eu un parler grossier et tout ce qui s’ensuit.” Elle me confessa ses péchés et dit : “Je n’en suis pas digne.”

151 Je vis qu’elle était sur la bonne piste. Il lui fallait recevoir Christ ici dedans, avant que ce sixième, ce super-sens ne pût se mettre à l’œuvre.

152 Nous nous sommes agenouillés. Je lui ai cité le passage disant : “Si vos péchés sont comme le cramoisi…” Elle donna sa vie au Seigneur Jésus-Christ et, à ce moment-là, elle dit : “Oh! oh! je me sens toute différente. Quelque chose m’est arrivé. Quelque chose m’est arrivé. Je veux tous vous serrer la main.” 153 Et juste alors, j’observai et je la vis en vision retourner derrière la maison vers une poussinière. Je dis : “Madame Weaver, AINSI DIT LE SEIGNEUR DIEU, vous vous rendrez à cette poussinière, et vous vivrez.”

154 Elle ne pouvait se fier à ses sensations; le cancer l’avait dévorée. Elle ne pouvait s’appuyer sur ce que disait le médecin; elle se mourait. Et cela fait, je pense, quatorze ou quinze ans de cela, Madame Weaver. [Mme Weaver dit : “Quatorze.” — N.D.É.] Il y a quatorze ans. Elle vint au Tabernacle en chancelant, alors qu’elle était malade; il ne semblait pas qu’elle

fût capable de sortir du lit, avec ses petits bras décharnés; parce qu’elle avait promis à Dieu qu’elle viendrait pour être baptisée dans le Nom de Jésus. Nous l’avons soulevée de la chaise roulante… ou de sa chaise; nous l’avons descendue dans le baptistère et l’avons baptisée au Nom de Jésus. Et la voici assise ici ce soir. Regardez la si vous voulez voir un spécimen de santé. Pourquoi? Renversant les raisonnements et les recherches scientifiques et tout le reste, parce que le sixième sens se mit à l’œuvre. Voilà.

155 Regardez. Laissez-moi simplement répéter ceci, une minute. Jésus passa une fois près d’un arbre, et c’était un figuier. Et Il regarda le figuier. Maintenant, s’il vous plaît, ne manquez pas ceci. Il regarda le figuier, et celui-ci ne portait aucune figue. Et Il dit… Il maudit l’arbre et dit : “Que personne ne mange de toi.”

156 Les disciples jetèrent un coup d’œil; l’arbre ressemblait à ce qu’il avait toujours été. Une heure après, il avait toujours le même aspect. Dieu n’a jamais ouvert la terre pour l’engloutir. Dieu n’a jamais envoyé du ciel un éclair en zigzag pour le carboniser. Il aurait pu le faire; certainement qu’Il aurait pu. Il n’a jamais fait ces choses.

157 Qu’est-il arrivé? L’arbre avait été maudit. La foi de Dieu fit obstacle à la vie de cet arbre. Il n’y avait rien de physique qu’on pouvait voir. Mais, tout au fond, sous la terre, là, dans les racines de l’arbre, la mort faisait son œuvre. Il avait été maudit. Le sixième sens était venu contre lui. Il devait mourir. Il commença à mourir à partir des racines.

158 C’est la même chose qui se produit avec un cancer. C’est la même chose qui se produit avec une tumeur. C’est la même chose qui se produit avec n’importe quelle maladie, lorsque ce sixième sens de puissance du Seigneur Dieu s’élève contre cela. Il dit : “Satan, sors de là!” Peut-être ne verrez-vous aucun changement physique se produire sur-le‑champ, mais cette foi tient bon malgré tout. Cela a été maudit. Ce sixième sens ne… ce super-sens ne lâchera pas prise. Il ne prêtera pas attention à ce que vous ressentez, à ce que vous avez l’air, à ce que vous faites. Il n’aura rien à faire avec cela. La Parole de Dieu a été appliquée. Le sixième sens s’en empare. C’est tout. Il se met à l’œuvre. Le cancer commence à dépérir. Il meurt à partir des racines et il disparaît. Certainement.

159 Par ce même puissant sixième sens, des royaumes se sont écroulés; il a fait tomber les murs les uns sur les autres.

160 Par ce sixième sens, la mer Rouge se retira et une terre sèche fraya un passage par lequel les enfants de Dieu purent s’échapper.

161 Par ce même sixième sens, Samson défia un millier de Philistins armés d’armures et de lances. Il n’avait aucun moyen de se défendre, si ce n’est avec la mâchoire d’une mule sauvage. Ce sixième sens se mit à l’œuvre, et il terrassa un millier de Philistins. Alléluia!

162 Par ce sixième sens, des morts furent ressuscités. Par ce sixième sens, de puissants miracles furent accomplis.

163 Ce super-sens, appelé le sixième sens, est la force la plus puissante qui ait jamais atteint la terre. Cela n’a rien à voir avec ceci ici; si ceci ici le déclare et dit “amen” à Cela, d’accord, vous allez de l’avant; mais peu importe ce que ceci fait, croyez Cela. Voilà où est la puissance, “si vous croyez dans votre cœur”. Votre cinquième sens, celui de la pensée, se trouve dans votre cerveau, mais votre sixième sens se trouve dans votre cœur. Vous croyez avec votre cœur. Vous confessez de la bouche. Vous croyez avec votre cœur, oui monsieur, ce sixième sens, cette force puissante. 164 Écoutez, à cause de ce sixième sens, un prophète fut jeté dans une fosse aux lions. Et, à cause de ce sixième sens, les lions ne pouvaient pas manger Daniel. Ils ne le pouvaient pas. Ils ne pouvaient pas s’approcher de lui, à cause de ce sixième sens, ce super-sens.

165 Par ce même sixième sens, trois enfants hébreux furent jetés dans une fournaise ardente et ils ont défié les flammes de la fournaise. Ce sixième sens! Tous les raisonnements prouvaient qu’ils seraient brûlés vifs avant d’y arriver, mais ce sixième sens les garda là-dedans deux ou trois heures. Et, lorsqu’ils ouvrirent la fournaise, ils en virent Un qui se tenait au milieu d’eux, semblable au Fils de Dieu. C’est le sixième sens. Les flammes ne le brûlaient pas. Oui monsieur. 166 C’était ce même sixième sens, une fois, lorsque l’apôtre Pierre était couché en prison, et qu’on allait le décapiter le lendemain. Et, là-bas chez Jean-Marc, ils avaient une réunion de prière. Ce sixième sens commença à s’accumuler autour de cette prison où il avait été entouré de prières. Ce sixième sens se mit à l’œuvre

Jules Pierre Moune

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