Le culte du dimanche au LDS et à Yahshua H. Tabernacle (10/05/2020)
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Culte du 10/05/2020
RÉSUMÉ DE LA BANDE
Culte: Depuis Love Divine Sanctuary Douala
Louange: Fr Jose Moto
Introduction: Pasteur Samuel Bahoya
THÈME: Le Christ sans bienvenue
Prêché par W.M. Branham le 28/08/1955
Références bibliques: Luc 7:36-50
La compréhension de la richesse de l’enseignement véhiculé par Fr Branham au travers de ce sermon nécessite que l’on présente le contexte de cette histoire de Luc 7:36-50 (I) avant de voir les leçons à en tirer (II).
I- LE CONTEXTE
Comme le dit ce dicton Américain: « des oiseaux de même plumage s’assemblent ». Ainsi, hommes et femmes (les jeunes, les dames plus âgées, les mariés, les citadins, les villageois …), quelle que soit leur nationalité, les animaux entre eux (par famille, selon leur espèce), ont des choses en commun, des choses qui les intéressent et qu’ils partagent (Parag 14,15-a). Les « animaux de plumage différent ne s’assemblent donc pas » à en croire ce dicton. C’est le cas du vautour et de la colombe (opposés de par leur alimentation), des pharisiens et des « suiveurs » de Christ (par leur vie, leur doctrine …), qui n’ont pas des choses qui les rassemblent. (Parag 15-b). Cependant, du fait de la complexité et de l’évolution de la nature, on fait des constats assez surprenants, parce qu’on trouve des hommes et des femmes qui s’assemblent alors qu’ils n’ont pas des choses en commun. C’est le cas de l’image du récit de Luc 7:36-50, où on voit un Pharisien qui ne partage rien avec Christ, l’inviter à se rassembler avec lui à son domicile, autour d’un dîner. Selon Fr Branham: « Il y a quelque chose dans cette image qui ne va pas. Mais, ce pharisien, que voulait-il de Jésus? Il y a quelque chose qui ne va pas quelque part ». (Parag 16).
L’explication de cette réalité est simple, pense Fr Branham. Cela se comprend parce que les gens sont devenus hypocrites, les pharisiens en premier. D’ailleurs, le dit-il: « le mot grec, qui signifie “pharisien”, signifie “un acteur, celui qui joue un rôle”. Nous en avons trop, de cela, dans le monde aujourd’hui ». (Parag 16). Les gens jouent beaucoup de rôle, parce qu’ils regardent la télévision, sont des acteurs de Nollywood, changent de voix quand ils sont à la chair (Prédicateurs), des chrétiens qui agissent différemment selon qu’ils sont à la maison, au bureau, à l’église … (Parag 17). Ce rôle qu’ils jouent les rend donc des hypocrites, des gens à la double vie, raison pour laquelle ils peuvent s’assembler avec d’autres gens dont ils n’ont rien en commun. C’est le cas de Simon, ce Pharisien qui invita le Seigneur Jésus, non pas parce qu’ils avaient des choses en commun, mais pour une raison: c’était un homme riche, grand, prestigieux, grand Diplômé … mais qui » voulait recevoir encore quelques “je” et quelques “moi” de plus », et de profiter pour se moquer du Seigneur, dit Fr Branham (Parag 18,a). Ce Pharisien voulait le palmarès d’avoir invité le Seigneur – l’imposteur comme il le considérait, « cet homme pieux, ce rouleur divin, ce guérisseur divin » – chez Lui, pour accroître sa réputation, satisfaire son égo, (Parag 18,b), augmenter son prestige social. Il pourra se bomber le torse d’avoir pu « incliner la volonté du guérisseur divin pour venir à son repas » (Parag 23). C’est ainsi qu’il dépêchera l’un de ses serviteurs pour transmettre son invitation au Seigneur Jésus, à prendre part au banquet qu’il organisait. Ce serviteur, malgré la distance, les obstacles, va tout de même transmettre l’invitation au Seigneur Jésus, manquant lui-même l’occasion de présenter sa doléance au Seigneur, se contentant de faire uniquement ce que son Maître l’avait instruit.
Ce Pharisien avait les meilleurs serviteurs, de bons musiciens, un beau jardin … et il installa tout, pour donner au festin une marque à la taille de sa personnalité. Le jour du festin, tout ayant été installé, les invités arrivaient et étaient reçus au fur et à mesure dès l’entrée de la maison, pour avoir une allure digne d’invités d’un Pharisien si riche. Dans la pratique, en Palestine, la façon de s’habiller c’était un vêtement de dessous qui couvrait jusqu’au-dessus des genoux, et la robe que l’on ajoutait sur ce vêtement était longue, couvrant tout l’extérieur des pieds. A cette époque, « il n’y avait pas de pavé comme chez nous, il n’y avait pas de bitume. Il y avait seulement de la poussière, et très dure, et très rugueuse. Les animaux parcouraient cette route, comme des chevaux et des caravanes de chameaux. Et tout ce que laissaient les animaux sur la route, les oiseaux qui picoraient et qui balayaient tout cela, et toute la poussière qui retombait à la poussière, et avec tout cela, une personne qui marchait, cette poussière venait sur ses jambes. Et lorsqu’ils transpiraient, la poussière collait à leurs jambes, et ça sentait mauvais.Il fallait se laver avant d’entrer », dit Fr Branam. Les gens riches, pour assurer le confort de leurs invités (Parag 26, 27) une fois en salle de banquet, avaient des serviteurs qui veillaient à:
- laver les pieds des invités,
- leur offrir de nouvelles sandales,
- à leur donner des huiles et des épices pour se parfumer,
- Les invités entraient alors en salle de banquet et recevaient le baiser de bienvenue du maître de maison
Une chose était donc choquante: « Jésus est entré sans qu’on Lui ait souhaité la bienvenue. Monsieur le pharisien était trop occupé. Il s’occupait plutôt des docteurs, des médecins et des grandes célébrités. Il avait trop à faire pour s’occuper de Jésus lorsque Jésus vint. » (Parag 28). C’est la preuve que son invitation était hypocrite, il jouait un rôle, celui de ridiculiser le Seigneur devant tous. « Ce gros pharisien a demandé à mon Seigneur de venir, et L’a laissé là avec cette poussière sur Ses pieds, il n’a pas voulu Lui donner de l’huile, L’a laissé là sentant mauvais et désagréable d’apparence, non rafraîchi, et sans bienvenue, et tous ces gens qui regardent », dit Fr Branham. Cependant, une chose merveilleuse va se produire, l’arrivée d’une invitée surprise: la femme prostituée, « un pauvre être humain qui avait pris la mauvaise route … une femme déchue, qui était rejetée ». (Parag 37). Cette femme une fois en salle, « Alors elle se tient là, elle regarde par-dessus les têtes, et elle Le (Jésus) voit, là, assis avec des pieds sales, sans bienvenue. Oh, elle ne pouvait supporter cela ». (Parag 38,c). Elle va alors prendre tout ce qu’elle avait, acheter un parfum de grande qualité et « elle a traversé la foule, jusqu’à ce qu’elle parvienne jusqu’à Lui. Et là elle se tenait, sanglotante, elle ne pouvait se retenir. Les larmes coulaient sur ses joues. Elle se prosterna à Ses pieds, les larmes coulant sur son visage … » (Parag 41) « Et à mesure que les larmes tombaient sur Ses pieds (de Jésus), elle caressait Ses pieds. Elle était si triste. Elle lavait Ses pieds avec ses larmes … » (Parag 42). Elle essuya les pieds de Jésus avec ses cheveux, les oignit avec du parfum d’albatre. « Elle se penche. Et à ce moment, oh, le pharisien, il devint blême, puis son visage devint rouge de colère. Elle est en train de déranger son banquet », dit Fr Branham (Parag 44). Et le Pharisien dit: « Je vois maintenant. Ce n’est pas un prophète, car s’il était prophète, il aurait vu quel genre de femme c’était … Mais, elle va ruiner ma réputation.” Combien c’était différent ». (Parag 45). Jésus dit : “Simon, J’ai quelque chose à te dire. Tu M’as invité à ta maison, et tu ne M’as pas donné de l’eau pour laver Mes pieds. Tu ne M’as pas donné d’huile pour laver Mon visage.Tu ne M’as pas donné le baiser de bienvenue. Mais cette pauvre femme, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé de baiser Mes pieds, et de laver Mes pieds de ses larmes, et de les essuyer avec ses cheveux.” Alors Il (le Seigneur Jésus) se tourne vers la pauvre prostituée, la regardant; elle se tient là; ses cheveux tombent, les larmes couvrent ses joues. Elle se demande ce qu’Il va lui dire. Est-ce qu’Il va lui faire des reproches, en lui disant : “Allez-vous‑en, horrible femme”? Non. Il se tourne vers elle, lui dit : “Enfant, tes péchés qui sont nombreux sont tous pardonnés.Ta foi en Moi t’a guérie.”
Qu’est-ce que Fr Branham veut enseigner par ces images racontées dans les détails évoqués ci-dessus?
II- LES LEÇONS DE LA PRÉDICATION
« Au-delà du message coeur que tu vas écouter, quelles sont les leçons de la vie que tu tires? », affirma Pasteur Bahoya alors qu’il introduisait cette Bande. C’est pour cette raison que nous avons prévu cette rubrique, pour parler des leçons, des enseignements véhiculés par Fr Branham dans ce sermon. Ces leçons se trouvent elles-mêmes sur les images illustrées dans cette histoire, mais nous allons les citer selon la pensée de Fr Branham. Il y a au total 4 images au rang desquelles le Pharisien (A), le Serviteur du Pharisien (B), le Seigneur Jésus (C) et la Prostituée (D), qui en réalité représentent aujourd’hui beaucoup parmi nous, car nous nous comportons souvent comme eux, positivement ou négativement selon les images.
A- LE PHARISIEN:
Le Pharisien typifie ces « joueurs de rôle », (Parag 16,b), ces hommes et ces femmes hypocrites, qui montrent au dehors ce qu’ils ne sont pas au-dedans, (Parag 17), des rusés, des gens fortement influencés par leur égo, des gens qui ont un motif caché (Parag 18), des moqueurs.
Ils invitent le Seigneur dans leur coeur, et quand le Seigneur y vient, ils sont très occupés par leurs emplois, leurs foyers, la recherche de la prospérité ect … (Parag 28). Fr Branham, comparant le Pharisien Simon à certaines personnes aujourd’hui, va s’interroger en disant: « Écoutez. Je me demande s’il en est ainsi aujourd’hui? Si nous ne sommes pas trop occupés avec l’instruction et autres choses, et si nous manquons de recevoir Jésus. Oh! Lorsque je Le vois entrer, Il a laissé Son travail pour venir là où Il était invité, et c’est ainsi qu’on Le reçoit. Est-ce qu’il en est ainsi dans votre maison? Et c’est comme cela dans votre église? En est-il ainsi dans votre vie? Vous priez : “Seigneur Jésus, viens.” Et lorsqu’Il vient, vous ne faites pas attention à Lui. Est-ce ainsi que vous traitez mon Seigneur?Ah, s’il en est ainsi, alors, la honte est sur vous ». « Écoutez. En Amérique (au Cameroun, et ailleurs), lorsque le Président vient vers une ville, alors on étale les tapis. On met des drapeaux, on met des fleurs partout. Les fanfares jouent. Tout. Pour montrer, pour montrer à tout le monde qu’on veut souhaiter la bienvenue au Président. Mais, lorsque Jésus vient, vous Le mettez dans un coin ». (Parag 35).
Le SEIGNEUR MÉRITAIT ET MÉRITE qu’on lui lave les pieds, lui donne les sandales, le parfume avec de l’huile et des épices, lui donne un baiser de bienvenue, qu’ ON LUI DONNE LA PREMIERE PLACE dans notre vie, sur tous les aspects. Mais les pharisiens, que nous sommes aussi, ne faisons pas cela, on le met dans un coin et on prétend être des chrétiens (Parag 26,b, 27). On fait comme si on a le même plumage que le Seigneur, c’est-à-dire on se présente comme des enfants de Dieu, alors qu’il n’en est rien, qu’on recherche juste une réputation de plus: hypocrisie. Et Fr Branham de dire: « Pharisien (hypocrite), sois sauvé; enlève ce jeu de rôle. Dieu n’a pas besoin que tu sois un acteur. Il veut que tu sois un “participateur” de Son Saint-Esprit. Et que ce Saint-Esprit joue le rôle. Amen ». (Parag 16-c).
B- LE SERVITEUR DU PHARISIEN
C’est le type de ces personnes qui « manquent leur occasion, passent à côté de leur occasion » une fois en présence du Seigneur. Fr Branham dira: » Écoutez. N’est-ce pas la vérité, aujourd’hui? Que notre travail et notre travail à la maison, toute la lessive demain, ou telles petites réunions pour jouer au bridge, auxquelles nous appartenons, ou notre prestige social, n’est-ce pas trop important pour nous permettre de venir à ce vieil autel et pleurer devant Jésus, et Le recevoir en notre cœur. Oh, nos choses de la terre, les liens de cette vie semblent être tellement plus importants que rencontrer Jésus ». (Parag 22,b). Nous sommes comme ce messager du Pharisien, nous avons beaucoup de choses qui sont devenues plus importantes que la destinée de notre âme, et beaucoup sont donc ainsi indifférents à l’appel du Seigneur, aux reproches du Saint-Esprit dans leurs coeurs, les choses de la terre les préoccupent plus que de recevoir le Seigneur Jésus. (Parag 22,c).
Mais Fr Branham va nous conseiller: « Et alors le messager se tourne et s’en va. Oh, voyons, mais comment l’a-t‑il fait? J’aurais voulu prendre sa place. J’aurais voulu pouvoir Lui parler. Et vous? Moi, je Lui aurais parlé beaucoup plus d’autre chose. Je me serais prosterné à Ses pieds pour Lui dire : “Seigneur, aie miséricorde envers moi.” Oh, comme j’aurais voulu être là, moi, en Sa Présence, pour L’entendre parler. Je Lui aurais certainement donné plus qu’un message de la part d’un pharisien. Je Lui aurais dit que je L’aimais. J’aurais déversé mon âme devant Lui. J’aurais voulu mettre mes mains sur Ses pieds pour Le toucher et Le caresser un peu. “Oh, Maître, je T’aime.”
Nous avons certes des objectifs à atteindre: l’emploi, les études, le mariage, la réussite, la prospérité… mais apprenons à donner au Seigneur une place prioritaire, trouvons du temps pour lui parler, communier avec Lui, ce qui serait une garantie pour la destinée de notre âme. Fr Branham a dit: « Nous aussi, nous avons d’autres choses que nous croyons plus importantes. Mon frère, ma sœur, la chose la plus importante de votre vie consiste à recevoir Jésus-Christ. Vous le croyez, cela? Amen ». (Parag 33).
C- LE SEIGNEUR JÉSUS
Le Seigneur Jésus, Créateur des cieux et de la terre, Celui qui n’a ni commencement de vie ni fin de jours, Celui qui connaît la fin d’une chose avant son commencement, Jehovah Shammah, n’ignorait pas ce qui allait se passer au festin auquel il était invité. Il savait que Simon l’invitait pour le ridiculiser, que Simon ne lui donnerait pas le soin qu’il mérite, mais il a répondu présent à cette invitation. Il était parti à cause de cette âme dont il devait pardonner les péchés et par conséquent la sauver: la femme prostituée. Pasteur Bahoya Samuel, en introduisant ce sermon, a d’ailleurs dit: « Jésus n’est pas le bienvenu, mais il part quand même ». « Et au-delà du sermon que vous allez suivre, poursuivra-t’il, il y a deux leçons que j’aimerais que vous surveilliez à l’écoute de cette Bande … Jésus le non bienvenu, c’est-à-dire on l’avait invité à une fête, pas parce qu’on avait besoin de Lui, mais pour se moquer de Lui. Mais ce n’est pas cet aspect sur lequel j’aimerais attirer votre attention. Si toi maintenant… Jésus étant Dieu, il savait qu’on l’invite pour se moquer de Lui, mais pourquoi il est parti? Même ses disciples ne voulaient pas qu’il parte. Mais pourquoi il est parti, tout en sachant que ce sont les pharisiens, ce sont les moqueurs qui le ridiculisent à longueur de journée, mais on l’invite quand même? … On t’invite, toi tu y vas fraternellement, mais on a déjà donné des consignes aux gens. Alors, la question que je vais donc vous poser: pourquoi Jésus est parti? Ce que je veux donner comme réponse n’est pas la seule réponse. Mais Jésus, s’il savait qu’on allait se moquer de Lui, il savait aussi qu’il y a une pècheresse qui viendra. Amen. Elle Lui lavera les pieds avec ses larmes, les essuiera avec ses cheveux, et qui obtiendra le salut ce jour là. À cause de cette pècheresse là, Jésus a vaincu les oppositions, il a vaincu les railleries, il a vaincu les moqueries, il a vaincu le ridicule, pour aller quand même là où on se moque de Lui ».
« Donc si tu sais que tu as une mission, un devoir divin, est-ce que le rejet du peuple, l’incompréhension, les moqueries, les murmures, le congossa et tout le reste, vont t’empêcher d’aller au bout de ta mission que Dieu t’a confiée? Il va te montrer son exemple. Amen. Il a méprisé les crachats, le fouet, la nudité, et tout le ridicule, jusqu’à monter à Golgotha pour te sauver … », ajoutera Pasteur Bahoya Samuel. Fr Branham dit: « Mais Jésus ira toujours là où Il est invité. N’est-ce pas merveilleux? Il ira à n’importe qui, si on L’invite ». (Parag 21). Alors, comme leçon, en tant qu’enfants de Dieu, Servieturs ou Laïcs, ne regardons pas aux vents contraires, ne considérons pas la honte, les calomnies, le rejet, les murmures, les calomnies, les embuscades, les ruses du diable, sacrifions notre égo, notre réputation, acceptons les crachats, le fouet, dans le cadre de la poursuite de notre mission divine.
D- LA PROSTITUÉE
La prostituée est le type du pécheur, un déchu, une personne rejetée, dont les églises ne veulent pas. (Parag 37). Elle connaissait sa condition, elle savait ce qu’elle représente pour la société: une prostituée, une femme de mauvaise vie. Mais elle remarque la présence de son Seigneur, le voit négligé, méprisé, et elle se dit que ce n’est pas juste, que le Seigneur soit assis à table, les pieds sales, sans avoir été parfumé, sans bienvenue, elle ne pouvait pas supporter cela. (Parag 38,b). Elle va donner tout ce qu’elle a pour s’occuper de Lui. Son argent est sans valeur devant le Seigneur, la réputation du Seigneur est le plus important, alors, elle se sacrifie pour Lui, en donnant tout ce qu’elle avait pour s’acheter un parfum de grand prix. Elle avait surpassé le regard d’autrui, les considérations charnelles, les jugements des autres. Et le Seigneur, touché par son geste va lui pardonner ses péchés, la sauver.
La leçon: Beaucoup de pécheurs n’ont pas soin du Seigneur, n’ont pas égard à sa personne. Fr Branham dit: « Écoutez. La réputation de Jésus est faite avec les pécheurs. Il faut qu’il y ait des pécheurs, qui se rendent compte qu’ils sont pécheurs, qui se rendent compte qu’ils sont perdus, qui se rendent compte qu’ils sont loin de Dieu, et qui seront hors d’eux-mêmes, et qui L’adoreront. C’est de cela que s’est faite la réputation de Jésus ».
Peu importe notre condition de pécheur, osons braver la honte, les injures, pour avancer vers le Seigneur comme un pécheur. « Ô Dieu! Laissez-moi me tenir là, laissez-moi me tenir là où elle se tenait. Oh, je serais hors de moi. Ô Dieu! Si ce monde de péché pouvait seulement le voir, et voulait L’adorer comme cela, alors les mêmes Paroles reviendraient. “Enfant, tes péchés sont pardonnés.” (Parag 47,b) … « Jésus, avec des pieds sales… Ô Dieu, aujourd’hui le monde Te traite de la même façon. On T’invitera. On a honte de Toi. Ô Dieu! Comment peux-Tu être si patient? Ô Merveilleux, la Rose de Saron, le Lis de la Vallée, venu sur cette terre, ressuscité des morts, marchant parmi nous. Et les gens ont honte de Toi, Seigneur. Reçois-nous, Seigneur ». (Parag 48).
Fr Branham continue: « C’est ce que vous faites, souvent, dans l’église. Écoutez. Je désire vous dire ceci avec respect : vous avez… [espace non enregistré sur la bande — N.D.É.] …et vous priez intensément. Et lorsque le Saint-Esprit vient, vous Le rejetez : “Je ne veux rien de cela. Non, non, ça c’est de l’extravagance.” Vous êtes en train de mettre Jésus de côté. Lorsque quelqu’un témoigne avoir été guéri, vous avez honte : “Oh, je ne la connais pas, elle. Moi, je ne veux pas me tenir avec elle.” Vous devriez donner à Christ votre première place alors. Ah, tenez-vous près de cette personne, disant : “Ça, c’est mon frère. Moi aussi, j’aime Jésus.”Il a la première place. Quoi que disent les autres, donnez à Jésus la première place. Amen. C’est ce que nous voulons faire, toujours » (Parag 34).
Puissions-nous inviter Jésus dans nos coeurs, sans hypocrisie, Lui donner la première place quand il y vient, communier avec Lui autour de la Parole, par des cantiques …, et savoir Lui confesser nos péchés quand nous bronchons. Le Seigneur sera ainsi le bienvenu dans nos coeurs.
Shalom!
Dim Dibamba Samuel, PCI/Douala