ECHOS D’ICI ET D’AILLEURS – Lettre aux compatriotes de la diaspora: Il n’y a pas de règle sans exception !
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Peuple privilégié, c’est encore un honneur pour moi de prendre ma plume pour vous formuler cette lettre dont j’espère vous aidera dans votre marche quotidienne avec le Seigneur.
Dans mes petites expériences de tous les jours et ceci depuis 2013 que j’ai eu le privilège de voyager hors de l’Afrique et de côtoyer toute catégorie de personnes, j’ai constaté avec amertume que c’est dans ces grands endroits ou milieux que le chrétien doit faire beaucoup plus attention, car le péché s’y trouve sous toutes ses formes et que vous pouvez facilement tomber avec les yeux grandement ouverts. Il vous suffit de vous retrouver avec un diplomate consommateur d’alcool ou encore coureur de jupons et vous voilà embarqué ; si vous n’êtes pas solidement ancré dans votre foi ou si le Seigneur ne vous fait pas grâce, s’en est terminé pour vous. Plusieurs se vautrent dans cette ambiance de souillure lorsqu’ils se retrouvent tout seul et loin des frères.
Mais vous connaissez tous l’histoire de Daniel à Babylone avec ses trois compagnons Schadrack, Meschak et Abed-Négo, ceux-ci firent l’exception parmi de multiples convives que le roi avait invité.
Nous prendrons encore l’exemple de Joseph en Egypte, il avait le choix d’accepter les avances faites par la femme de son maître Potiphar, mais il préféra fuir celle-ci. C’est ainsi que vous devez vous comporter devant le péché bien-aimés : « Le fuir »
Si Dieu vous béni financièrement ou matériellement, ne devenez pas subitement orgueilleux à l’endroit de votre pasteur, de vos parents ou des frères en Christ. Mais soyez humbles car l’humilité précède la gloire. Si vous vous retrouvez par exemple dans un quelconque palais présidentiel, invité par un Chef d’Etat pour un festin, loin de vos frères en Christ, ne prenez pas un peu de vodka ou de champagne en cachette disant : « Nul ne me voit », mais demeurez le même comme Daniel, abstenez-vous de toutes ces choses, car les yeux de l’Eternel parcourent toute la terre pour rendre à chacun selon ses œuvres.
Votre ennemi le diable vous donnera des occasions en or afin que vous vous comportiez comme des païens, car il rode tous les jours comme un lion cherchant qui dévorer, mais ne cédez en aucun cas. Je vous exhorte bien-aimés afin de vous mettre en garde car je suis passé dans tellement de situations, des épreuves, des tentations et j’en passe, où j’ai vécu des événements qui, n’eût été la grâce de Dieu, devraient m’entraîner sur le chemin de « si je savais » ; plusieurs fois j’ai failli fléchir le genou devant Baal (symbole de la femme ici), car il y a trois choses dont les serviteurs de Dieu sont exposés ici dehors : l’argent, la femme et la popularité. Ne cédez en aucune de ces choses mes frères.
Mais il n’y a pas de règle sans exception, si la majorité des uns et des autres se comportent de la sorte dans leur christianisme, il y a une minorité qui passe par ce chemin étroit et resserré, s’abstenant des choses souillées que le monde leur offre et ne s’appuyant que sur la Parole de Dieu et malgré leur faiblesse, Dieu les soutient tous les jours dans leur foi parce qu’ils mettent leur confiance en Lui.
Bien-aimés dans le Seigneur, soyez donc cette minorité dont l’Eternel compte sur cette terre afin d’être des vases d’honneur utiles pour Son service.
Que Dieu vous bénisse et à jeudi prochain s’il plaît à Dieu.
L’Aigle Royal