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Chapitre 85: Son fusil explose (1962)

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Son fusil explose
Chapitre 85
1962
Contenu
Аа
EN JANVIER 1962, Miner Arganbright téléphona à William Branham pour lui demander s’il considérerait retourner en Suisse un de ces jours. Lorsque Bill lui répondit qu’il y réfléchirait, Arganbright appela immédiatement le chapitre des Hommes d’Affaires du Plein Évangile en Suisse, leur demandant de voir à ce qu’un bénévole organise des réunions dans leur pays. Pendant ce temps, Bill se rendit dans les états américains du sud-ouest prêchant à Phoenix et à Tempe, en Arizona. De retour à Jeffersonville, il organisa une expédition de pêche avec Welch Evans, Fred Sothmann, et Banks Wood. Welch Evans conduisait le groupe dans sa voiture et Bill s’était assis à l’avant pendant qu’ils traversaient le Kentucky. Leur destination était le réservoir derrière le barrage de la rivière Wolf ; ce réservoir de pêche restait accessible au public tout au long de l’année. Pendant le voyage, Bill fit un songe, ou était-ce plutôt une vision, Bill n’en était pas trop sûr de prime abord. Les images dont il se souvenait étaient si nettes, qu’il pensait qu’il s’agissait d’une vision. Par contre, il aurait bien pu s’endormir pendant le voyage et tout simplement faire un rêve. La seule chose dont il était certain c’est, qu’à un moment donné, il écoutait la conversation de ses amis dans la voiture et que tout d’un coup, il se tenait debout sur un quai de bois, contemplant une mer verte aux tons grisâtres.

Miner Arganbright se tenait debout à ses côtés et lui disait : «J’ai préparé un bateau pour vous, Frère Branham», tout en pointant du doigt un petit canot blanc qui était attaché à un des piliers du quai.

«Non, lui répondit Bill, Cela ne suffirait pas.»

«Il peut atteindre 40 milles à l’heure [65 km/h] en eau peu profonde le long de la rive», soutenait Miner.

«Mais il ne pourrait jamais me porter outre-mer. Pour ça, j’aurais besoin d’un gros navire muni d’un moteur puissant.»

Miner haussa les épaules : «Eh bien, tes amis comptent traverser l’océan en canot. Ils m’ont dit qu’ils vous suivraient, peu importe où vous alliez. Vous devriez peut-être simplement voyager avec eux. «À ces paroles, Miner pointa vers l’autre côté du quai, là où Fred Sothmann et Banks Wood étaient déjà assis dans un canot vert, attaché à un des pylônes. Leur canot était rempli d’équipement de camping. Arganbright s’adressa aux deux hommes : «Êtes-vous des bateliers?»

«Oui. «Répondirent-ils.

Bill répliqua : «Ils ne le sont certainement pas. Je m’y connais bien plus qu’eux en matière de navigation et je ne prendrais jamais un si petit bateau pour voguer en eaux profondes. Si jamais le vent s’élevait, une grosse vague aurait tôt fait de les submerger.»

Alors, Arganbright saisit Bill par le bras et l’éloigna du quai en disant : «Frère Branham, ils vous aiment et croient en vous. Si vous traversez cet océan à bord d’un gros navire, eux, ils tenteront de vous suivre à bord de ce petit canot, ils chavireront et se noieront. Mais je connais un moyen de les en empêcher et de les garder ici. Voyez-vous cet édifice là-bas? C’est le seul entrepôt du pays. Si vous y engrangiez plein de nourriture, ils resteraient ici pendant votre absence.»

Soudainement, Bill était en train de stocker les étagères de l’entrepôt de boîtes de carottes, de patates, de choux et de toutes sortes de légumes frais. Lorsque les étagères furent bien garnies, il téléphona à sa femme et lui demanda si elle désirait l’accompagner outre-mer. Au moment où la vision le quittait, elle lui répondit qu’elle ne désirait pas y aller à ce moment-ci.

Bill raconta tout ce qu’il venait de voir à ses compagnons de pêche et ajouta : «Ces réunions que Frère Arganbright essaie d’organiser pour moi en Suisse, quelque chose va arriver et je ne pourrai pas m’y rendre. Ces frères de la Suisse aimeraient m’utiliser pour servir leurs propres intérêts, mais Dieu ne le permettra pas.»

Un peu plus tard en après-midi, ils arrivèrent à la maison de l’ami qui allait les héberger. Ce soir-là, Bill reçut un appel de Miner Arganbright. Miner lui annonça : «Mon vis-à-vis suisse a planifié une convention de cinq jours pour les Hommes d’affaires du plein Évangile, à Zurich, à la mi-mars. Frère Branham, accompagnez-moi donc et emmenez votre épouse aussi. Je ne crois pas qu’ils vous feront prêcher souvent, je pense qu’ils ne vous ont mis qu’une seule fois au programme. Après la convention, je vous promènerai, vous et votre épouse, à travers l’Europe et même jusqu’en Palestine.»

Bill lui répondit qu’il en discuterait avec Meda et qu’il le rappellerait pour lui faire part de sa décision (bien qu’il savait déjà ce qu’il lui répondrait). Le lendemain matin, il téléphona à son épouse pour lui décrire le plan que Miner avait élaboré. Comme les enfants étaient encore d’âge scolaire, Meda lui expliqua que le mois de mars n’était pas un bon temps, pour elle, de parcourir l’Europe. Elle lui annonça donc poliment qu’elle ne désirait pas être de la partie.

À présent, la scène qu’il avait vue en vision s’était littéralement réalisée. Bill sentait qu’il était maintenant en mesure d’expliquer la vision à ses amis. Il leur expliqua que le petit canot blanc représentait l’unique réunion où il était appelé à prêcher. Le blanc signifiait quelque chose de bon ; qu’en soit, cela était tout à fait convenable de se promener tout le long des berges de l’Amérique pour prêcher un seul sermon à la fois ; mais Dieu ne voulait pas qu’il se rende outre-mer pour une seule réunion. Les deux frères dans le canot vert représentaient l’offre qu’Arganbright avait lancée à Bill, de lui faire visiter l’Europe et la Palestine. Frère Wood et Frère Sothmann n’étaient pas prédicateurs ; mais Bill l’était. L’entrepôt représentait son église à Jeffersonville. Là, il pouvait prêcher tout ce qui était sur son cœur et ses sermons enregistrés sur bande étaient en mesure de nourrir tout le troupeau non seulement pour une journée, mais bien aussi longtemps et aussi souvent qu’ils voudraient bien s’en nourrir.

Au lieu de faire un voyage outre-mer ce printemps-là, Bill resta proche de la maison et prêcha plus d’une douzaine de sermons au Branham Tabernacle. Il prêcha des sermons qui, selon lui, viendraient en aide aux chrétiens désirant se rapprocher de Dieu. Il prêcha : «L’Unité», «Persévérance», «La plus grande bataille jamais livrée», «Expressions», «La Parole parlée est la Semence originelle», «La sagesse versus la foi», «Restitution de l’Arbre de l’Épouse», «Possédant toutes choses», «La manière d’un vrai Prophète», «Laisser sortir la pression», «Questions et réponses», «Se ranger du côté de Jésus «et «L’Évangélisation du temps de la fin».

Dans «La plus grande bataille jamais livrée», prêché le 11 mars 1962, il faisait valoir que la première bataille jamais livrée avait commencé au ciel lorsque l’archange Michaël et ses anges associés avaient livré combat à l’archange Lucifer et à ses anges. Comme l’armée de Lucifer fut expulsée du ciel, ils descendirent sur terre pour continuer la guerre. Sur terre, la pensée humaine devint le champ de bataille de Lucifer. Son arme de choix : semer le doute dans l’esprit de l’homme concernant la Parole de Dieu, par le raisonnement. Chaque être humain dispose du même libre arbitre dont jouissaient Adam et Ève : tout un chacun doit choisir entre croire la Parole de Dieu et vivre, ou d’en douter et mourir. Ainsi la plus grande bataille jamais livrée se déroule toujours dans les pensées des hommes et des femmes peu importe où ils sont.

«Je ne parle pas ici de la Science chrétienne avec sa “victoire de la pensée sur la matière”, précisa Bill. Lorsque votre pensée accepte la Vie qui est dans la Parole de Dieu, le fait de L’accepter permet à la Vie de Dieu de pénétrer en vous. Ce n’est pas simplement votre pensée qui permet la chose, c’est plutôt la Parole de Dieu qui est véhiculée en vous en empruntant le canal de vos pensées. Voyez-vous? Votre pensée L’accepte et La saisit. Votre esprit contrôle votre pensée. Lorsque votre esprit saisit la Parole de Dieu, l’Esprit contenu dans cette Parole introduit la Vie en vous.»

Le 18 mars 1962, il prêcha : «La Parole parlée est la Semence originelle». C’était un sermon de six heures qu’il sépara en deux réunions afin de permettre à son auditoire de faire une pause pour aller déjeuner. Au cours de la matinée, il disait que : «Je crois que ma mission sur la terre est d’annoncer la Parole qui doit venir, c’est-à-dire Christ. Il porte en Lui-même le millénium et toute chose bonne, parce qu’Il est la Parole. «Puis, il lut Genèse 1:11 : «Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, des arbres fruitiers donnant du fruit selon leur espèce et ayant en eux leur semence sur la terre. Et cela fut ainsi.»

Bill déclara que «chaque Parole parlée de Dieu est une semence. «Pour appuyer ses dires, il lut le chapitre 8 de l’Évangile de Luc, là où Jésus donnait la parabole du fermier parti ensemencer ses champs. Lorsque ses disciples Lui demandèrent ce que signifiait cette parabole, Jésus leur avait répondu : «Voici ce que signifie cette parabole : La semence, c’est la Parole de Dieu.»

Développant davantage, Bill ajouta : «Sa Parole est Sa semence et Son Esprit est l’eau. Si l’Esprit de Dieu vient arroser la semence, cela produira la vie qui est dans la semence.»

«Je crois que la Bible est la Parole, l’entière vérité, et que Jésus est la Parole manifestée. Sa personne et Sa parole ne font qu’un. Qui était-Il? Il était cette semence qu’Ève aurait dû produire, mais elle l’a hybridée en doutant de la Parole de Dieu. Le Saint-Esprit était là, dans le jardin d’Éden, pour arroser cette semence. L’homme n’était pas fait pour mourir, il avait été créé pour vivre. C’est l’hybridation qui entraîna la mort. Ève donna naissance à une race croisée issue du serpent (qui n’était pas un reptile, mais bien un mammifère génétiquement semblable à l’homme.) À présent, chacun de nous est un hybride, le résultat d’un croisement. C’est la raison pour laquelle nous mourons.»

«La raison pour laquelle Dieu Se manifesta si parfaitement en Jésus c’est qu’Il était la Parole-Semence, le Germe de Vie en soi. C’est le germe dans la semence qui contient la vie. Jésus était le Germe-Parole de Dieu. L’Esprit arrose le germe. Jésus devait être brisé, là sur le Calvaire, afin que la semence puisse laisser jaillir la vie qu’elle contenait dans le germe et produire de nouvelles semences. Celles-ci reconnaîtront la Parole et y resteront fidèles. Il envoya Son Esprit pour les arroser et elles produiront un peuple qui refusera de nier quoique ce soit de la Parole, parce qu’elles sont des semences souches, de la même lignée que la semence originelle.»

«Le premier Adam devait générer un fils qui continuerait la race humaine. Mais Ève croisa cela avec la semence du serpent et elle enfanta un hybride qui produisit une génération de bâtards destinés à mourir. Puis vint Jésus, la semence pure. Il L’a prouvé. Il avait tout ce qu’Adam avait perdu. Le voyez-vous? Il est le Fils conforme à la Parole. Ève aurait finalement enfanté cet enfant si elle n’avait pas écouté le serpent et produit un fils hybridé. Voilà pourquoi je crois ce que je crois. Il faut en revenir à cette Parole.»

«Tous les fils de Dieu doivent être identiques. Oui, Monsieur. Lorsque nous naissons de la Parole et de l’Esprit, cela nous ramène à la Parole parlée, tel que Jésus le dit dans Jean 3. Alors cela nous ramène à la place où nous étions au commencement. C’est la raison pour laquelle Jésus est mort : nous ramener à la position de fils de Dieu.»

Après le déjeuner, Bill poursuivit son sujet. Il enseigna qu’Adam avait trouvé le sein d’Ève déjà fécondé par la semence du serpent. Cependant, avant de commettre l’acte même, elle avait dû premièrement accepter le mensonge du diable dans le sein de son esprit. Elle douta d’une seule parole de Dieu ; mais c’était une parole-clé. Dieu avait déclaré : «Ne mange pas du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin sinon tu mourras. «Par la bouche du serpent, Satan raisonna avec elle en affirmant que : «Tu NE mourras PAS, tu deviendras sage.»1 En ajoutant cette simple négation, Satan avait tout changé. En doutant de la Parole de Dieu, Ève perdit sa virginité et transmit la nature pécheresse à toute l’humanité.

Comparez maintenant Ève et Marie. Ève accepta la mauvaise parole, ce qui généra la mauvaise semence. Marie avait été choisie pour recevoir la bonne Semence, mais elle dut, elle aussi, confronter Satan et ses raisonnements trompeurs. Lorsque l’ange vint à Marie pour lui annoncer qu’elle enfanterait un fils, Marie répondit : «Comment cela se ferait-il, puisque je ne connais point d’homme? «Pendant ce temps, Satan se tenait juste là à ses côtés lui murmurant des semences de doute à l’oreille, lui disant qu’une telle promesse était impossible à réaliser, compte tenu des circonstances actuelles. Selon les lois de la logique, Satan avait un bon argument. Mais lorsque l’ange expliqua que : «Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. «Marie répondit aussitôt : «Qu’il me soit fait selon ta parole!»2 C’est ainsi que la Parole fut accomplie : «… Le Seigneur Lui-même vous donnera un signe ; Voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel.»3

Jésus fut un enfant de la parole parlée. Il ne fut pas engendré par un acte sexuel, mais bien par la Parole parlée de Dieu. (Dieu avait créé un ovule et le sperme nécessaire pour le fertiliser, à l’intérieur même du sein de Marie. Génétiquement, Il était donc totalement humain, mais Sa lignée parentale était strictement divine.) Comme Il n’était pas né d’une relation sexuelle, Jésus n’avait pas besoin de mourir, mais Il est mort afin de payer la dette du péché d’Adam. C’était la seule façon dont elle pouvait être acquittée. Nul autre n’en était capable, puisque tous les autres étaient nés sexuellement. À l’instar de Marie, les gens prédestinés à faire partie de l’Épouse collective de Jésus-Christ accepteront tout d’abord la Parole dans le sein de leur esprit.

Bien que Bill ait prêché des milliers de sermons pendant sa vie, il avait rédigé bien peu d’écrits. Néanmoins, quelques jours avant de prêcher ce message-ci, le Saint-Esprit lui demanda de prendre sa plume et d’écrire un message pour l’église, comme suit :

«Voici ce que j’essaie de vous dire. La loi de la reproduction fait en sorte que chaque espèce se reproduit selon son espèce, en accord avec Genèse 1:11. Conséquemment, les enfants de Dieu seront à l’image de leur Père. En ces derniers jours, la véritable église (l’Épouse) s’approchera de la pierre faîtière et elle deviendra une super église, une super race. Ceux qui font partie de l’Épouse Lui ressembleront tellement qu’ils seront exactement conformes à Son image, et ce, afin d’être un avec Lui. Ils seront la manifestation même de la Parole du Dieu vivant. Les dénominations sont incapables de produire ceci. Les dénominations ne sont pas capables de produire que leurs dogmes et crédos, mélangés à la Parole. Cela ne donnera qu’un produit hybridé.»

«Le premier fils, Adam, était la Parole parlée de Dieu (une semence.) Une épouse lui fut donnée afin de reproduire un autre fils de Dieu. Mais Ève chuta et, à cause de l’hybridation, elle entraîna la mort d’Adam.»

«Le second Fils, Jésus, qui était Lui aussi la Parole parlée de Dieu (une semence), reçut également une Épouse. Cependant, avant que Jésus ne puisse l’épouser, elle tomba elle aussi.

Tout comme l’épouse d’Adam, elle dut être mise à l’épreuve et choisir entre croire la Parole de Dieu et vivre, ou En douter et mourir. Lorsqu’elle douta de la Parole et s’en éloigna, elle mourut.»

«Dieu tirera une Épouse bien-aimée d’un petit groupe de véritables semences de la Parole et la présentera à Christ. Elle sera vierge, car elle ne métissera pas Sa Parole avec aucun dogme ou credo. Dieu accomplira donc, à travers les membres de cette épouse Parole, tout ce qu’Il avait promis de manifester par l’entremise de la vierge.

«La Promesse vint à la vierge Marie. Dieu avait promis, dans Ésaïe 9:6, qu’Il Se manifesterait en personne un de ces jours. Il S’exécuta et fit accomplir Sa propre Parole par l’entremise de la vierge. Remarquez que c’est un ange qui lui apporta le message, mais le message de l’ange n’en était pas moins la Parole de Dieu. Lorsqu’elle accepta le message de l’ange, Dieu exécuta tout ce qu’Il avait promis pour cette époque-là. Le sein physique de Marie est le type du sein spirituel de l’Épouse vierge d’aujourd’hui. Pareillement à Marie, cette épouse du temps de la fin dira : ‘Qu’il me soit fait selon ta Parole.’ Christ est la tête de cette épouse et chacun Lui est assujetti en toute chose. Non seulement Lui démontreront-ils leur amour, ils démontreront aussi Son potentiel.»

«Observez l’harmonie qui existe entre le Père et le Fils. Jésus ne faisait jamais quoi que ce soit sans que le Père ne le Lui ait révélé (Jean 5:19). Cette même harmonie existera entre Jésus et Son Épouse. Il lui dévoile Sa Parole de vie et elle l’accepte. Elle n’en doute jamais. Rien ne peut lui nuire, pas même la mort. Même si la mort venait à l’enfoncer dans le sol,, l’eau de l’Esprit la relèverait à nouveau. En voici le secret. La Parole est dans l’Épouse comme elle était en Marie. L’Épouse pense les mêmes pensées que Christ et sait ce qu’Il voudrait que Sa Parole accomplisse.

Elle le fait donc en Son nom, ce qui veut dire qu’elle a l’Ainsi dit le Seigneur. ’ L’eau de l’Esprit fait ensuite germer Sa Parole et Elle peut croître jusqu’à ce que Sa raison d’être soit pleinement accomplie.»

«Ceux qui font partie de l’Épouse n’exécutent que Sa volonté. Personne ne réussira à leur faire faire différemment. Ils ne bougeront que s’ils ont l‘Ainsi dit le Seigneur.’ Ils savent que Sa Parole s’accomplit par les œuvres que Dieu effectue au travers d’eux. Comme Il n’a pas achevé toute Son œuvre pendant Son ministère terrestre, Il poursuit maintenant le travail dans Son Épouse et le parachève par son entremise. Elle en est consciente. Elle sait que Christ l’utilisera pour effectuer le travail qu’Il avait mis de côté pour cette époque-ci.»

«Ainsi, demeurons donc ferme comme Josué et Caleb. Voyons, comme eux, la Terre Promise qui se déploie juste là devant nos yeux. Le nom de Josué veut dire Jéhovah-Sauveur.’ Josué, en tant qu’homme, représente le leader du temps de la fin qui sera pour l’église, ce que l’apôtre Paul avait été pour la première église des Gentils. Caleb, lui, représente tous ceux qui suivront Josué.»

Cet exposé comprenait encore plusieurs pages à travers lesquelles il démontrait à quel point la vie de Moïse, ainsi que celle d’Élie, nous enseignait une foule de choses concernant notre vie d’aujourd’hui. Bill déclara : «Christ est présentement en train de Se choisir une Épouse capable de recevoir Sa propre Semence Parole dans le sein spirituel de sa pensée. Nul dogme ou credo ne doit Y être mêlé. Son Épouse doit être vierge, se gardant uniquement pour Lui.»

«Ô, peuple, que Dieu vous bénisse. Écoutez-moi. Je ne crois que la Parole de Dieu. Je veux que Sa Parole soit ma vie, tout ce que je suis. Je veux que vous fassiez comme moi. Que votre façon de marcher, de parler et d’agir ou toute autre chose que vous faites soient selon la Parole de Dieu. Laissez la pensée de Christ pénétrer en vous et vous imprégner de la Parole. Si vous permettez à la pensée dénominationnelle de pénétrer en vous, vous deviendrez fécondés par elle. Si vous permettez à la pensée de Christ de pénétrer en vous, Il ne pourra pas renier Sa Parole, car Il est Dieu. Vous serez alors fécondés par Sa Parole et vous Y croirez. Qu’on vous sorte à coups de pieds et qu’on vous ferme la porte au nez, cela ne fera rien ; vous tiendrez bon. Amen.»

LORSQUE WILLIAM BRANHAM avait visité l’Afrique en 1951, il avait eu l’occasion de chasser avec un .257 Weatherby Magnum qu’il avait beaucoup aimé. Il avait dit que c’était son «fusil de rêve», bien qu’il ne s’en soit jamais acheté un. Il possédait déjà une douzaine de carabines et n’arrivait pas à justifier une dépense de 300 $ [225 euros] pour un fusil supplémentaire, alors que certains missionnaires en Afrique n’avaient même pas de souliers à se mettre aux pieds.4Au fil des ans, plusieurs avaient offert de lui en acheter un, mais il avait toujours refusé.

Au printemps de 1962, un dénommé Rodney Armstrong était devenu chrétien et avait commencé à fréquenter le Branham Tabernacle. Armstrong était distributeur pour la compagnie Weatherby dans la région de l’Indiana. Lorsqu’il apprit que Bill rêvait d’avoir un .257 Weatherby Magnum, mais qu’il ne pouvait pas en justifier les coûts élevés, Armstrong lui suggéra une alternative. À titre de représentant de la compagnie Weatherby, il avait reçu un bulletin de nouvelles l’informant que la chambre de n’importe quel fusil de calibre .257 pouvait être usinée à nouveau de façon à accepter les cartouches du Magnum, lui conférant ainsi les mêmes caractéristiques balistiques que celles du Weatherby Magnum. La compagnie disait avoir testé la procédure et en garantissait le résultat. Normalement, cette procédure de transformation de la chambre devait coûter 40 $ [30 euros], mais comme Armstrong était un de leurs distributeurs, les frais ne devaient pas s’élever à plus de 15 $ [11 euros].

L’idée plut énormément à Bill. Il possédait déjà un fusil de calibre .257 qu’il n’utilisait presque jamais. C’était un Winchester Modèle 70 à mécanisme à verrou, qu’un ami californien avait offert en cadeau à Billy Paul. Cependant, Billy Paul, qui était gaucher, éprouvait beaucoup de difficulté à manier le mécanisme à verrou pour droitier. Bill lui avait alors offert son fusil à verrou .300 Savage en échange de sa nouvelle carabine de calibre .257. Maintenant, Bill avait hâte de faire faire la conversion de ce Winchester Modèle 70, en l’équivalent de son fusil de rêve — un Weatherby Magnum.

Le terme «calibre «se réfère au diamètre intérieur de l’âme du canon d’un fusil. Un calibre de .257 signifie que le diamètre intérieur du canon mesure 257 millièmes de pouce [environ 0,653 cm]. Lorsque la compagnie Weatherby réusina le fusil de Bill, le diamètre du canon ne fut pas changé comme tel. Seulement la longueur et le diamètre de la chambre du canon furent modifiés, afin que le fusil accepte les cartouches de calibre .257 du Magnum. Une cartouche magnum est plus grosse qu’une cartouche normale, contenant alors plus de poudre à canon. Il en résulte une balle plus rapide, un tir plus tendu et une précision accrue.

Le 22 avril 1962, Bill prêcha le sermon «La restitution de l’arbre de l’Épouse. «Une semaine plus tard, pendant la première semaine du mois de mai, son fusil réusiné revint de la compagnie Roy Weatherby, de la Californie. Pressé d’en faire l’essai, il demanda à Banks Wood de le conduire au champ de tir du Conservation Club. Une fois rendu sur place, il fixa une cible noir et blanc sur un pare-balles en bois à 50 verges [un peu plus de 45 m] de la ligne de tir. Puis il revint à la ligne de tir, s’assit sur le banc et reposa la crosse de son nouveau fusil sur un support à fusil pourvu à cet effet. Il tira plusieurs rondes. Banks Wood alla vérifier la cible et lui cria qu’il avait frappé dans le mille à chaque coup. Banks s’éloigna de nouveau de la cible, tandis que Bill actionnait le mécanisme pour insérer une nouvelle cartouche magnum dans la chambre. S’il n’avait pas été aussi excité, il aurait porté plus attention à un certain signal d’alarme : les amorces des douilles éjectées étaient légèrement bombées. Oh, il avait bien remarqué ce détail, mais le plaisir du moment l’avait emporté sur la vigilance. L’amorce de la douille éjectée devrait toujours rester bien à plat, parfaitement encastrée dans l’anneau de métal qui l’enferme. Le fait que ces amorces-ci étaient légèrement bombées aurait dû lui faire réaliser qu’à chaque balle tirée, il se développait une sorte de contre-pression dans la chambre du canon de son fusil.

Bill mit son fusil en joue, colla son œil contre la lunette d’approche et visa la cible en plein centre. Comme d’habitude, il appuya sur la détente. Mais il ne s’attendait pas à l’explosion qui s’ensuivit. Tout d’abord, il vit des flammes s’élever à cinq pieds [1,5 m] dans les airs, puis soudainement, il ne voyait ni n’entendait plus rien du tout. Abasourdi, il eut l’impression de s’élever dans les airs, telle une montgolfière. Où était-il donc rendu? Qu’est-ce qui s’était passé? Était-il mort? Quelques secondes s’écoulèrent avant qu’il ne réalise qu’il était encore vivant et qu’il se tenait toujours debout sur la terre ferme. Mais comme cette sensation de mains vides était étrange! Où était donc passé son fusil? Et qu’est-ce que ce sang qui coulait près de son œil droit? Plaquant une main sur son œil droit ensanglanté, il prit l’autre main pour forcer la paupière de l’œil gauche à ouvrir. Il vit alors des petits bouts de fusil éparpillés partout. Le fusil lui avait littéralement explosé entre les mains. Le canon avait été catapulté vers l’avant, la culasse propulsée vers l’arrière, tandis que tout le mécanisme à verrou s’était complètement désintégré en une pluie de petits fragments d’obus, tels des shrapnels. Il réalisa que son visage en était probablement couvert, expliquant toute cette effusion de sang. Il fit une prière dans son cœur : «Seigneur Jésus, Tu es mon guérisseur. Je te prie d’arrêter ce sang. «Après quelques secondes, le sang qui suintait autour de son œil s’arrêta.

Banks Wood, qui était toujours à l’autre extrémité du champ de tir, n’avait pas encore pris connaissance de l’accident. Bill essaya de lui crier, mais il en était incapable, alors il agita un bras dans les airs jusqu’à ce que Banks l’aperçoive. Banks accourut aussitôt et fut estomaqué de voir son ami couvert de sang. Le prenant par la main, il le guida vers la voiture, mais dans son empressement, il appuya trop sur l’accélérateur et noya le moteur.

Heureusement, il parvint assez rapidement à redémarrer la voiture et conduisit Bill à la maison où il put se laver le visage et évaluer les dommages. Son visage était dans un état lamentable. Banks réussit à joindre un ophtalmologiste qui accepta de recevoir Bill immédiatement.

Grâce à son appareil puissant, l’ophtalmologiste examina les yeux de Bill et constata qu’ils n’avaient pas été endommagés en profondeur. Son visage, par contre, était une autre histoire. Sous l’effet de l’explosion, quinze petits fragments de métal, s’étaient logés dans la peau, sous son œil droit, telle une demi-lune. Plusieurs fragments plus gros avaient également mitraillé la peau de son front et de sa joue droite. Un petit fragment lui avait même transpercé la lèvre et cassé une dent. Le médecin parvint à enlever tous les gros morceaux qui s’étaient logés dans la joue et le front de Bill, mais expliqua qu’il ne pouvait pas enlever les parcelles de métal enfoncés autour de son œil, sans risquer d’endommager ce dernier. «Mais elles ne devraient pas vous déranger. «Lui dit-il. Puis il ajouta : «M. Branham, voyez-le de ce point de vue-ci : bien que votre globe oculaire n’était qu’à un pouce [2,5 cm] de cette explosion, pas un seul fragment ne s’y est logé. C’est un vrai miracle. Vous avez été chanceux, une pareille déflagration aurait dû vous arracher la tête des épaules. Je ne sais trop comment, mais l’ange du Seigneur a dû vous protéger.

Au début, la peau sur le côté droit du visage de Bill ressemblait à de la viande hachée crue, mais après quelques jours, la peau commença à se cicatriser. Il passa plus d’une semaine à entendre des tintements constants dans les oreilles, puis l’acouphène s’estompa graduellement. Les plus grosses cicatrices, cependant, mirent des mois à guérir.

Il retourna au champ de tir pour ramasser le canon et autant de fragments du mécanisme à verrou que possible et les envoya à l’usine de la compagnie Weatherby aux fins d’analyse. Il s’avéra qu’au moment où ils avaient réusiné la chambre de sa carabine, ils en avaient juste un peu trop agrandi “l’espace de tête”. Cet espace n’est ni plus ni moins que l’espace compris entre la balle à proprement parler de la cartouche et les rainures de fond à l’intérieur de l’âme du canon. Cet espace doit être calibré avec précision. Typiquement, la tolérance se situe entre deux et cinq centièmes de pouce [0,5 à 1,3 mm]. Si le trou est trop grand, le gaz en expansion ne peut pas être suffisamment contrôlé. C’est ce qui arriva dans le cas de Bill. Chaque fois qu’il tirait, son fusil se transformait en une espèce de bombe artisanale formée d’un tuyau. Comme le mécanisme de verrou était plus faible que le canon en acier, l’explosion rebroussa chemin au lieu de sortir vers l’avant.

Bill dit à sa congrégation : «Satan a essayé de me tuer, mais il ne réussira pas tant et aussi longtemps que Dieu n’en aura pas fini avec moi et que ce ne soit le temps, pour moi, de rentrer à la maison. Je sais donc que le Seigneur a encore quelque chose à me faire faire»

EN JUIN 1962, Bill se sentait suffisamment rétabli pour s’engager dans une tournée d’évangélisation de deux mois. Il débuta par des réunions dans les Carolines du Nord et du Sud, sur la côte orientale américaine, puis passa par le centre du pays pour aboutir sur la côte occidentale. Pendant les deux dernières semaines de juin et la première de juillet, il prêcha dans plusieurs villes californiennes. Il se dirigea ensuite plus au nord pour tenir des réunions à Spokane, dans l’état de Washington, puis encore une autre semaine à Salem, dans l’Oregon. Le 24 juillet, il était rendu à Port Alberni, en Colombie-Britannique, pour prêcher à l’église pentecôtiste où Ed Byskal était pasteur.

De façon générale, sa campagne estivale de 1962 avait été couronnée de succès. Dans la majorité des villes, les dénominations telles les Assemblées de Dieu, les Églises de Dieu, l’Église pentecôtiste unie, l’Église Four square et encore plusieurs autres œuvrèrent de concert pour parrainer les réunions de Bill. Malgré cela, on était loin du succès de ses campagnes colossales des années 1950 où il y avait parfois des douzaines d’églises qui se réunissaient pour remplir des auditoriums gigantesques de plusieurs milliers de personnes, et ce, à chaque réunion. Revenu à la maison, il remarqua une autre différence : il n’y avait pas seulement des lettres de remerciement pour les guérisons obtenues pendant sa campagne, il y avait aussi plusieurs lettres de récriminations concernant ce qu’il avait prêché. Certains se plaignaient de sa doctrine selon laquelle la trinité n’était pas scripturaire. D’autres à propos de la semence du serpent. D’autres encore n’étaient pas d’accord avec sa position concernant les femmes qui prêchaient. Il y en avait aussi qui étaient contrariés du fait qu’il enseignait aux femmes de se vêtir décemment parce qu’ils n’étaient pas d’accord avec les opinions de Bill en matière de décence. (Bill enseignait que la femme devait avoir les cheveux longs et que ses robes devaient couvrir les genoux. Elle ne devait pas porter de pantalons, de shorts, de rouge à lèvres, d’ombre à paupières, etc.) Une lettre, venant d’un ministre d’une dénomination, disait : «Frère Branham, j’avais beaucoup de respect pour vous jusqu’à ce que vous disiez que ma dénomination s’enlisait dans le péché. Lorsque vous avez dit cela, j’ai quitté votre réunion sur le champ, accompagné de quelque deux douzaines de membres de mon église.»

Bill se sentait un peu découragé. Il savait que le même Dieu qui lui donnait un discernement parfait pendant qu’il priait pour les malades, lui donnait également le discernement spirituel pendant qu’il enseignait la Parole. Ce concept était pourtant si simple et si logique ? Pourquoi les gens ne le comprenaient-ils pas? Dieu protège Sa Parole et Il n’appuierait jamais un mensonge.

Vers la fin du mois d’août, Bill se rendit à sa grotte, au désert de Tunnel Mills, pour passer quelques jours en prière. Un matin, comme il était assis à flanc de montagne pour admirer le lever du soleil, le Seigneur lui révéla quelque chose qu’il avait ensuite partagé à sa congrégation.

Le 8 septembre 1962, Bill se tint derrière sa chaire, à Jeffersonville, et prêcha «L’état présent de mon ministère. «Il leur rappela la vision qu’il avait eue le matin où il avait posé la pierre angulaire du Branham Tabernacle : une vision qui montrait comment il avait planté un pommier et un prunier au pied de la croix, pour ensuite cueillir du fruit sur les deux arbres. À la fin de cette vision, le Seigneur lui avait dit de lire 2 Timothée 4. La voix n’avait pas spécifié quels versets de 2 Timothée 4, alors Bill avait lu les versets 1 à 5 et s’était arrêté? Depuis ce jour-là, Bill avait toujours considéré que 2 Timothée 4:1-5 faisait partie de sa commission : «Prêche la Parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, reste sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. «Bill croyait que Dieu lui avait donné ces versets pour l’encourager lorsqu’il était un jeune homme débutant dans le ministère, et pour le soutenir aux jours où les gens se détourneraient de la saine doctrine qu’il prêcherait (comme cela était le cas présentement). La tentation de se sentir découragé rôdait toujours autour d’un ministère d’évangéliste comme celui-ci.

Mais Paul en avait écrit plus que cela à Timothée. En août le Seigneur avait montré à Bill que 2 Timothée 4:7-8 s’appliquait aussi à son ministère. «Car pour moi je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là… «Lorsque Paul écrivit cette lettre, il était un vieillard prisonnier à Rome. Plusieurs de ses compagnons de route l’avaient abandonné, pensant que Dieu ne l’utilisait plus. En regardant aux apparences à travers leurs yeux charnels, les détracteurs de Paul présentaient un argument valable et convaincant. Mais Paul regardait la situation avec des yeux spirituels et pouvait voir le moment fort de sa vie, la couronne de justice qui lui était réservée, approcher à grands pas. Bill n’avait que 53 ans et il ne s’attendait pas à mourir d’ici peu, mais il pouvait voir le parallèle entre son ministère et celui de Paul. Le monde extérieur ne voyait que le déclin de son ministère ; plusieurs chrétiens pensaient même qu’il était devenu une vieille épave échouée et que, pour une raison ou une autre, le Seigneur l’avait abandonné. Ces gens ne réalisaient pas que Dieu travaillait souvent de cette manière. Bill était un exemple de la façon dont Dieu permettait à Ses serviteurs de s’enliser dans une période creuse avant de leur tendre la main pour les relever et couronner leurs ministères d’un succès parfois éclatant. Bill utilisa plusieurs exemples bibliques pour illustrer ce principe en citant, entre autres, les cas de Jacob, de Joseph, d’Élie, de Daniel et de Jean-Baptiste. Il apporta ensuite l’exemple suprême : Jésus-Christ Lui-même.

Que de gens aimaient Jésus lorsqu’Il s’en tenait à guérir les malades, à nourrir les foules de pain et de poisson et à leur prêcher en paraboles! Mais Jésus avait éventuellement mis de côté le biberon et avait commencé à leur servir la viande de l’Évangile. Jésus disait : «Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute!»5 Mais nombreux furent ceux pour qui Il fut une occasion de chute lorsqu’ils entendirent les paroles dures de Son enseignement. Par exemple, Jésus avait dit : «Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. «Après avoir entendu ces choses, les foules s’étaient radicalement amenuisées. Soixante-dix de Ses disciples lui avaient même tourné le dos et avaient décidé de ne plus marcher avec Lui. Se tournant vers les douze, Jésus leur avait demandé : «Et vous, ne voulez-vous pas aussi vous en aller? «Mais Simon Pierre lui avait répondu : «Seigneur, à qui irions-nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu.»6 Après cela, la popularité de Jésus s’étiola considérablement. Parce que Jésus avait perdu la faveur du public, un détracteur aurait pu arguer que Jésus avait perdu faveur aux yeux de Dieu. Jésus Lui-même, lorsqu’Il était en croix, avait crié : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?»7 C’était certainement le moment le plus creux de Sa vie, Son heure la plus sombre, juste avant de dire : «Tout est accompli. «Mais à peine quelques jours plus tard, Dieu avait couronné Son ministère de la gloire de Sa résurrection8

Bill disait : «Je Lui fais confiance, Il couronnera mon ministère un de ces jours. Je n’en connais ni la date ni la manière qu’Il le fera. Chose certaine, ce sera en Son temps. Pour ma part, je suis prêt à tout moment. J’espère qu’Il couronnera mon ministère en me permettant de prendre l’étoffe de la Parole et d’en revêtir Son Épouse. J’espère qu’il couronnera mes efforts en me permettant de me tenir là, en ce jour, afin que je puisse dire (à l’instar de Jean) : “Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.”»

«Je resterai fidèle à la Parole jusqu’à ce qu’Il en ait fini de moi. Voilà l’état présent de mon ministère. Je ne suis pas une vieille épave délavée, je suis simplement lavé par le Roi, assimilé en Lui.»

1 Genèse 3

2 Luc 1:26-38

3 Ésaïe 7:14

4 À cette époque, William Branham vivait du salaire de 400 $ [300 euros] par mois qu’il recevait du Branham Tabernacle.

5 Matthieu 11:6 ; Luc 7:23

6 Jean 6:47-71

7 Matthieu 27:46 ; Marc 15:34

8 Jean 19:30 ; Jean 20

Jules Pierre Moune

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