LE DÉPART SECRET ET SOUDAIN DE L’ÉGLISE (12/10/1958)
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LE DÉPART SECRET ET SOUDAIN DE L’ÉGLISE (12/10/1958)
31 Observons-les juste pour quelques minutes. Un petit bulletin d’information passe à la radio. Et il y a un petit article au coin du journal, juste un petit espace, comme on le ferait pour la publicité d’une campagne de guérison, disant que les Japonais venaient par mer et se dirigeaient vers telle direction avec une flotte importante. « C’est un non-sens », disent les autres. « Nous ne croyons pas dans des telles histoires. Avec quoi essayez-vous de nous effrayer? »
32 Et ensuite, nous trouvons qu’à l’approche de la nuit- je peux voir dans les maisons les jeunes filles, au lieu de se préparer à sortir de la ville, eh bien, porter toutes leurs nouvelles robes et autres. Elles se rendaient à ce grand jubilé qu’ils allaient avoir.
33 Et en plus, les officiers de l’armée étaient simplement occupés à griffonner de petites notes accordant la permission aux soldats pour qu’ils puissent tous assister à cette orgie. Et les camions vrombissaient et ronronnaient, apportant là ce qu’ils avaient de meilleur comme bière, vin et autres choses, pour cette fête. Et pendant tout ce temps, la flotte japonaise se dirigeait là, mais eux, ils manquèrent d’écouter l’avertissement.
34 Et comme le soleil allait se coucher, ils étaient tous réunis dans ce cabaret principal de la place. Peut-être que, quelque part à côté, le barman, qui polissait le comptoir ou autre chose, dit quelque chose comme ceci: « Dites donc, avez-vous entendu la rumeur? » « Non, je ne pense pas », répondit l’homme à qui il parlait.
35 « Oh! on raconte quelque chose au sujet d’une flotte japonaise qui serait en train de venir par ici. » Et à ce moment-là, quelqu’un d’autre intervient dans la conversation.
36 Et une jeune fille insensée bondit là et place son pied sur le comptoir, et dit: « Vous pessimistes, ne savez-vous pas que nous sommes ici pour passer de bons moments et non pour parler de la guerre? »
37 N’est-ce pas à peu près de cette façon-là que le monde parle aujourd’hui au sujet de la Venue du Seigneur? « Vous, vieilles badernes démodées, qu’est-ce qui fait que vous vous habillez, vous agissez et vous vous comportez de cette manière-là? » Mais nous, nous attendons cette apparition secrète et soudaine du Seigneur. Car il y a quelque chose dans l’air, un Message du Saint-Esprit, qui nous dit que la Venue est proche!
38 Et ensuite, pendant que cette grande fête battait son plein, et, oh! cela a dû être une chose horrible cette nuit-là. Car on raconte qu’à un certain moment, pendant cette nuit-là, ils ont pris une jeune fille, une belle jeune fille bien potelée, ils lui ont ôté les vêtements, ils l’ont mise dans une petite voiture, elle n’avait sur elle qu’un sous-vêtement et ils l’ont promenée dans la rue et ainsi de suite; ils étaient simplement en train de se divertir. Et pendant tout ce temps, les Japonais gagnaient du terrain et ils ne faisaient qu’avancer.
39 Et puis, le lendemain matin, comme les hommes qui étaient de service et qui étaient à la tour de contrôle de l’aviation, à d’autres postes, avaient passé toute la nuit dehors à s’enivrer et à courir avec ces femmes et ainsi de suite, ils étaient tellement ensommeillés et indisposés le lendemain matin, à cause de cette grande fête, qu’ils ont été surpris endormis au poste de travail.
40 Et je crains qu’il n’en soit de même à la Venue du Seigneur. L’église est tellement absorbée et enivrée des soucis du monde qu’ils seront endormis au poste du devoir, à la Venue du Seigneur.
41 Et ensuite, les avions survolèrent la ville, des bombes furent larguées, et ils ont tout simplement ravagé cette ville au point de n’en laisser que des ruines. Pourquoi? Parce qu’ils n’avaient pas voulu prendre en considération l’avertissement. Et cette jeune fille-là ainsi que toutes les autres, lorsque ces Japonais, qui étaient des soldats brutaux, ont fait irruption là, ils les ont violées dans la rue, et après, ils les ont coupées en morceaux avec des poignards, que sais-je encore. Car, si vous ne prenez pas garde à l’avertissement, il ne reste qu’une seule chose: c’est le jugement.
42 Oh! si jamais il y a eu un temps où cette Amérique ait jamais été au niveau le plus bas de son immoralité et de son indifférence, c’est maintenant même. L’Évangile a été prêché d’une côte à l’autre. Des signes et des prodiges ont été accomplis. De grands miracles ont été opérés, mais continuellement, ils vont de l’avant dans leurs divertissements, buvant, faisant abstraction de choses, faisant des plaisanteries.
43 Sur deux cents mille chaires appartenant aux églises protestantes en Amérique – ce dont nous avons besoin dans ces chaires-là, ce sont des prophètes du Seigneur qui ne craignent pas de faire retentir les tonnerres du jugement de Dieu sur cette génération des pécheurs à laquelle nous sommes en train de prêcher. Nous avons besoin des prophètes comme Ésaïe qui s’était écrié et avait dit: « Une génération méchante! » Et combien il avait sérieusement condamné cette génération-là et leur avait parlé des jugements imminents!