SOYONS PATIENTS, PROMPTES À ÉCOUTER, LENTS A PARLER ET A NOUS METTRE EN COLÈRE
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NOUVELLE SERIE PCI MAG, ANNÉE DIX, SEMAINE TROIS, NOVEMBRE 2021
*TITRE: SOYONS PATIENTS, PROMPTES À ÉCOUTER, LENTS A PARLER ET A NOUS METTRE EN COLÈRE.
» Dieu est patient, Il supporte nos fardeaux . Dit Rév. William Marrion Branham dans son serment Hébreux, chapitre six prêché le 15 Septembre 1957 – En d’autres termes, être patient, c’est supporter les fardeaux et la patience est le cinquième palier de marche vers la stature de l’homme parfait pour accéder à la piété qui est le désir d’être comme Dieu. Après la piété, on peut donc accéder à l’amour fraternelle et de suite, à la charité qui est l’amour agapao.
Il nous arrive dans notre marche chrétienne à vite grimper les marchés de la foi, de la vertu, de la connaissance et même de la temperence, mais de faire naufrage par rapport à la patience. Voilà donc ce qui nous empêche d’accéder à Dieu qui voudrait que nous puissions faire classe aussi dans le domaine de la patience.
Un patient, une patiente est un sujet blessé dans sa fierté qui souffre avec modération et sans murmurer les adversités, les injures, les mauvais traitements, etc. Il faut être bien mort dans son ego pour souffrir tout cela sans rien dire. Le patient est celui qui supporte, qui tolère avec bonté, avec douceur les défauts, les importunités d’autrui. C’est donc à l’exemple de Dieu notre Père qui supporte nos fautes, pour nous donner le temps de nous corriger.
Le patient est encore Qui attend et qui persévère avec tranquillité qui, dans une querelle avec son semblable, a souffert les injures sans rien dire pour les repousser. Il se dit ensuite sans épuiser les sens de de terme, de Celui qui est entre les mains des chirurgiens ou des médecins, ici, le Grand Médecin qui est Christ lui-même pour les chrétiens.
Écoutons cette anecdote sur la patience et retenons la leçon et la moralité qui y en découlent.
La famille était à table. La petite fille de 10 ans ne mangeait pas. Pensive, elle avait le nez dans son assiette. Au bout de quelques instants, elle dit : « J’ai quelque chose à vous dire ».
Silence autour de la table.
La petite enchaîne : « Je ne suis plus vierge ». Et elle commence à pleurer.
Cette fois le silence était long et pesant, laissant tout le monde accablé.
Puis, le père retrouve la voix et, tout en colère, il cria à sa femme : « C’est ta faute ! Toujours habillée et maquillée, marchant en te dandinant comme une prostituée ! Avec tout ça, penses-tu donner un bon exemple à ta fille ? »
La femme réagit : « Et toi ? Penses-tu être un modèle pour la fille quand tu gaspilles ton salaire sur des salopes qui ont même le culot de t’accompagner jusqu’à ta porte ?
Le père s’en prend à la fille aînée : « Et toi-là avec ce vaurien qui t’entraine à toutes les boîtes de nuit et les hôtels…tu vois le résultat de ta sale conduite ? Quel exemple pour ta petite soeur ?
Et les récriminations continuent encore et encore.
Assise sagement à son coin, la grand-mère écoutait patiemment. Elle s’approche, pose tendrement sa main sur l’épaule de la petite et lui parle doucement : « Ma petite chérie, qu’est-ce qui s’est passé ? ». Étouffant un sanglot, la petite répond : « C’est le prêtre… ». Elle se remit à pleurer.
Le père vocifére à nouveau : « Vous avez tous entendu ? Ah celui-là si je l’attrape… ».
La grand-mère le calme puis s’adresse encore à la petite : « Que veux-tu dire par ‘c’est le prêtre’ ? ». La petite se reprend : » Le prêtre a choisi une autre fille pour être la Vierge Marie dans la pièce de Noël. Je ne vais plus jouer ce rôle ».
Imaginez la suite…
Morale :
Toujours écouter, écouter jusqu’au bout avant de réagir. Que d’harmonie brisée dans des foyers faute de patience !
» Que chacun soit prompt à écouter, lent à parler et lent à se mettre en colère » (Jacques 1,19).
Sur ce, bon lundi et à lundi prochain.