DIMANCHE 04 OCTOBRE 2020,YAOUNDE
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DIMANCHE 04 OCTOBRE 2020,YAOUNDE
INTRODUCTION
Véritablement spécial en son genre fut le culte du dimanche 04 octobre 2020 à Yahshua Hamaschiah Tabernacle de YAOUNDE,autant par sa longue durée,soit sept heures d’affilée comme les sept jours de la semaine,que par son contenu,avec ses trois interventions successives (que de symboles!),d’abord celle, introductive,du maître de céans le révérend pasteur Samuel BAHOYA, ensuite celle,fleuve et d’un genre totalement nouveau,du révérend ELANGE Salomon NANTAH,et enfin une autre,toujours du pasteur Samuel,tenant lieu d’impressions générales.
1.1ère INTERVENTION DU PASTEUR S.BAHOYA
En dehors des indications qu’il donna relativement à l’écoute de bande du soir de ce jour-là,aux dispositions à prendre par rapport à la rentrée scolaire du lundi 05 octobre,et à ce qui en sera de la rentrée solennelle de l’école du dimanche du week-end suivant,le révérend pasteur Samuel BAHOYA,coordonnateur de tout le programme de ce jour-là,s’appesantit fondamentalement sur la présentation de son invité de marque qui était en même temps son fils spirituel,l’homme de Dieu ELANGE Salomon NANTAH,prophète de son état et prédicateur, fondateur de plusieurs églises déjà malgré sa jeunesse au plan biologique et dans le ministère,et à qui revenait la charge d’apporter la Parole en l’occurrence.
2.INTERVENTION DU RÉV. ELANGE SALOMON NANTAH
INTRODUCTION
Ayant donc pris la parole une fois terminée la longue,édifiante et émouvante présentation ci-dessus,et après la prière introductive du pasteur étayée par l’exécution du chant de circonstance « Welcome, welcome… »,le révérend ELANGE Salomon NANTAH s’acquitta des civilités d’usage,rendit grâces au Seigneur pour le privilège qu’Il lui accordait ainsi de se tenir devant Son peuple: « Oui je bénis le Dieu de mon père spirituel papa BAHOYA,et je crois en ce Dieu parce qu’Il est vrai »,dit alors l’orateur avant de faire une intervention en quatre volets,soit:
-Propos liminaires,
-Discernement,
-Biographie,
-Exhortation.
2.1.PROPOS LIMINAIRES
S’inscrivant dans la logique de ce que le prophète BRANHAM a développé dans sa brochure intitulée LE RESPECT,le révérend NANTAH commença par mettre en exergue le respect dû en particulier au serviteur de Dieu,en ces mots:
« À force de s’appeler « frères »,beaucoup parmi nous ne comprennent pas que nous pouvons être tous assis à l’église, assis sur les mêmes bancs,mais n’avoir pas la même dimension.
C’est ainsi que dans le domaine spirituel,il y a des démons qui sont tels que seule une catégorie de personnes peuvent les affronter,car Dieu ne dote pas tous Ses appelés des mêmes capacités.
Guéhazi qui ignorait ce principe cria de panique en voyant que son maître et lui étaient encerclés par l’armée syrienne,et alors Élisée demanda à Dieu d’ouvrir les yeux de Guéhazi afin qu’il puisse voir la puissante garde qui était avec eux,ou encore pour qu’il puisse voir qui en fait était Élisée.
Ceci veut dire que ceux qui étaient avec eux étaient à côté d’eux,mais Guéhazi ne les voyait pas,aussi longtemps que ses yeux n’avaient pas été ouverts… »
2.2.DISCERNEMENT
Sans transition par rapport à ce qu’il venait de dire,le révérend Salomon NANTAH passa au discernement en pointant du doigt quelqu’un dans l’assistance: »Oh toi,viens ici!…
Tu t’appelles Ramos? (« Oui! »),ainsi de suite.
C’est ainsi qu’il désigna progressivement près d’une trentaine de personnes,tantôt pointant du doigt les intéressés,tantôt appelant le nom de quelqu’un dans la salle, ou au LDS de DOUALA,ou même à la diaspora,ou alors stoppant net telle ou telle personne au moment où à la fin les gens passaient devant lui pour imposition des mains.
Le prophète NANTAH révélait alors des choses sur sur la personne désignée,ou alors sur tel ou tel membre de sa famille,disait à la personne ce qu’il lui fallait faire,ensuite, faisant parfois des actions prophétiques telles par exemple déchirer une feuille de papier,faire apporter des sacs,faire marcher quelqu’un,donner à quelqu’un un objet ou simuler de le faire,faire faire le geste d’arracher et d’empocher etc,et alors,tantôt parlant simplement,tantôt priant avec ou sans imposition de mains,parfois en associant l’assemblée, parfois encore en se faisant entourer des membres de l’équipe de délivrance, il brisait des liens et des malédictions,proclamait des guérisons et des délivrances,décrétait le changement du cours des choses et déprogrammait tantôt l’emprisonnement,tantôt la mort par accident par-ci,la mort de nouveau-né par-là,la stérilité ailleurs, tout ceci au Nom du Seigneur Jésus-Christ et,disait-il,en prenant le manteau de son père spirituel Samuel BAHOYA.
À la dernière phase du combat,il demanda même au pasteur Samuel de mettre sa main sur son épaule avant qu’il ne fasse une prière d’ensemble pour la guérison des malades et pour le baptême du Saint-Esprit,se mettant à genoux,pleurant à larmes,et ordonnant que séance tenante chacun aille voir celui ou celle avec qui il ou elle ne s’entendait pas,et se réconcilie avec lui ou avec elle,l’embrasse et lui dise « Frère (ou sœur) je te pardonne,pardonne-moi »,afin qu’il puisse commencer la prière parce que,disait-il, »Il y a Quelque Chose Qui veut descendre ».
Constatant enfin que toutes les conditions étaient réunies,il put ensuite prier,puis toucher de sa main chaque participant au Nom de Jésus-Christ,tandis que ceux qui suivaient le culte au loin étaient invités à toucher leur appareil ou le haut-parleur par lequel ils écoutaient la Parole.
2.3.BIOGRAPHIE
Ci-dessous en raccourci l’histoire de la vie du prophète ELANGE Salomon NANTAH, racontée par l’intéressé lui-même.
« L’histoire de ma vie commence en 1987 quand mon père épousa ma mère,parce que les problèmes de quelqu’un ne commencent pas le jour où il naît,mais avant: dans la Bible Jean-Baptiste fut baptisé du Saint-Esprit dans le ventre de sa mère,et beaucoup d’entre nous ont reçu des influences depuis le ventre maternel.
Je suis né le 29 avril 1988,et j’ai commencé à grandir.
Après quelques jours on m’a amené à l’église pour me consacrer à Dieu.
Le temps passait,et je grandissais.
De temps à autre on m’amenait au village,à Bamenda,où une maman, après avoir parcouru de grandes distances,venait me voir en m’apportant de la nourriture et en me disant: »Tu es mon mari »; et je mangeais toujours sa nourriture.
Un jour cette maman m’a fait manger des choses, et quelque temps après cela je n’avais plus d’amour pour mes parents,je suis devenu bizarre.
À l’église on me fouettait tout le temps,mais je ne changeais pas.
J’ai commencé à voler,je me promenais à longueur de journée.
On a appliqué toutes sortes de traitements sur moi,mais je ne changeais toujours pas.
Bien qu’étant encore tout petit,j’ai fini par quitter la maison familiale:je dansais,je me tressais les cheveux,j’avais percé mes oreilles,et j’avais des boucles d’oreilles.
On m’appelait du sobriquet de « Stoppi ».
J’organisais des spectacles dans une grande salle de la ville.
Mon père me disait toujours que « la façon dont tu dresses ton lit, c’est comme cela que tu dois dormir »,et moi je me disais toujours que c’est quand je serai sur le point de mourir que je vais je vais me repentir.
Lorsque mon petit frère était mort en l’an 2000, ma mère avait dit: « Seigneur,pourquoi Gédéon est-il mort?
Il fallait me débarrasser de Salomon-ci,c’est un voyou de la famille »,mais en songe Dieu lui montra comment j’étais barbu,et comment j’étais en train de servir Dieu aux côtés de papa BAHOYA.
Suite à cela elle m’a dit que tôt ou tard j’allais finir par servir Dieu.
Quand ma mère m’a parlé ainsi,j’ai quitté la maison paternelle et je suis allé rester à l’hôtel,là où j’avais une chambre réservée.
J’allais à l’école,mais j’étais délinquant, changeant d’établissement à volonté.
Je venais furtivement à l’église,mais pas pour y mettre long.
On m’a envoyé vivre chez un tuteur pour qu’il me redresse,mais je suis devenu pire.
On m’a envoyé à un autre endroit,mais ce fut toujours peine perdue.
J’ai décidé de quitter cette autre maison,et je me suis mis à organiser mes spectacles de plus belle.
Un jour mes amis m’ont amené dans un lieu secret et,pour me baptiser comme ils disaient,ils m’ont fait fumer du « banga »,et à partir de ce moment,je ne faisais plus que fumer et boire,fumer et boire.
Un autre jour une maman que nous appelions mama Épopa vint me trouver dans mon milieu et me dit de prêcher l’Évangile à mes gars,j’ai refusé.
Elle m’a offert une bouteille de boisson gazeuse,et quand j’ai fini de consommer cette boisson et que je suis monté sur la scène,je n’arrivais plus à dire un mot.
Une voix m’a parlé disant: « Si tu étais en train de prêcher l’Évangile à ces gens,ça devait être bien », et pour la 1ère fois de ma vie j’ai eu peur;le spectacle s’arrêta net.
N’arrivant pas à dormir,je suis allé voir mon père,mais il m’a rabroué.
Un autre jour,pendant que j’étais avec mes amis et qu’on se racontait des histoires,je suis tombé raide mort sans avoir été malade:c’était un arrêt cardiaque.
Moi-même je voyais corps au sol,et je me voyais en train d’aller en enfer,et alors les paroles de mon père me revenaient à l’esprit: »Mon fils,la façon dont tu dresses ton lit,c’est comme ça que tu vas te coucher ».
Je me suis mis à pleurer là-bas.
Donc si Dieu t’a donné de te repentir maintenant, repens-toi,car la mort ne dit jamais à quelle heure elle viendra.
Je ne sais pas combien de temps j’avais fait hors de mon corps,mais après je suis encore rentré dans mon corps:c’est là où je me suis dit qu’il faut que je recherche Dieu.
À l’église personne ne me comprenait.
Je suis d’abord allé passer nuit au Mont Manengouba,et là j’ai dit à Dieu: »Seigneur je veux que Tu me parles,parce que je suis dans la confusion »,mais le froid m’a fait fuir.
Le lendemain je suis allé avec certains frères dans des cavernes,mais le même jour la pluie est tombée,alors je suis rentré,j’ai décidé de rester dans l’église.
On m’a baptisé après la difficile épreuve de confession des péchés, car beaucoup de mes anciennes amies se tenaient sur le pont ce jour-là et se moquaient de moi.
À compter de ce jour,Dieu me montrait à l’avance ce qu’on allait prêcher à l’église.
Dieu me montrait des songes,mais quand j’en parlais aux hommes de Dieu ils me disaient: »Tu as un mauvais esprit ».
On m’insultait à l’église, personne ne m’écoutait, or je cherchais quelqu’un qui pouvait prier pour moi.
J’ai dit au Seigneur: »Si Tu me délivres,je vais abandonner toutes choses,et je Te sers, parce que moi-même j’en ai marre ».
Lorsque je suis allé à Ndiki,étant à l’église un mardi,une femme a raconté tout sur ma vie,et on a demandé à l’église d’entrer dans un programme de jeûne pour moi:les frères de là m’ont aimé,ils ont fait ma délivrance,et ce jour-là Dieu m’a dit: »Je vais t’utiliser ».
Quand je suis revenu à Nkongsamba,les gens m’ont persuadé que j’étais possédé,et j’étais moi-même convaincu que j’étais possédé,bref j’étais troublé.
Un pasteur des églises des Assemblées de Dieu m’a invité un jour dans l’un de leurs programmes,et quand je suis arrivé là-bas,j’ai été très bien accueilli,le pasteur m’a encouragé à aller de l’avant.
Alors,avec courage je suis rentré au quartier 6 à Nkongsamba,j’ai repris le chemin de l’église,je dormais même à l’église, sur une natte,mais un jour on est venu me dire qu’il ne faut plus que je dorme à l’église,que je dois aller dormir à la maison;on a pris la natte sur laquelle je dormais.
J’ai désobéi,je dormais toujours à l’église,mais au sol,devant l’autel.
Alors un jour,à l’heure où je ne m’y attendais pas, Dieu est descendu.
Il m’a dit: »Salomon, qu’est-ce que tu veux? »
Parler me dépassait,je me sentais indigne.
J’ai dit: »Seigneur je veux le Saint-Esprit ».
Il m’a encore demandé: « Qu’est-ce que tu veux? »
J’ai dit: »Je veux le Saint-Esprit ».
Pour la 3e fois Il m’a demandé: »Qu’est-ce que tu veux? »
J’ai dit: »Souviens-Toi de moi,Père ».
Ce même jour j’ai commencé à ressentir Quelqu’un à côté de moi, Qui me disait: »Fais comme ça,fais comme ça,fais comme ça… »
Je me suis mis alors à lire la Bible et à évangéliser,en commençant par évangéliser d’abord les gars de mon ancien groupe:ils m’ont regardé avec curiosité,et l’un d’eux a dit: »Gars,on te donne deux semaines ».
Je sortais tout le temps pour aller prêcher,mais un jour à l’église quelqu’un m’a demandé qui m’avait donné le droit d’aller évangéliser,et j’ai dit: »Personne ».
J’ai continué à aller évangéliser,et alors mes ennuis ont commencé.
Un jour pendant que je conduisais les chants à l’église,l’onction est descendue dans la salle, et des femmes qui étaient possédées sont tombées,elles se sont mises à crier.
À la fin du culte on m’a dit de ne plus jamais chanter comme ça là-bas,et alors je ne chantais plus.
Dieu me dit de sortir et de continuer à évangéliser,je suis sorti et j’ai continué à évangéliser.
Quand j’ai rencontré un frère appelé Clovis,lui et moi on a prié pour un problème et le problème a été résolu.
Clovis ayant rendu témoignage à sa voisine, celle-ci est venue se joindre à nous:nous avons prié avec elle,et ses voisins ont été guéris,ce qui amena tout le quartier dans la maison de Clovis.
Une fois nous avons fait une nuit de prière là-bas, et le matin suivant quand je suis rentré,mon père m’a amené chez les sappeurs pompiers,qui m’ont roué de coups à la plante des pieds avec une matchette,et m’ont dit à la fin: »Ton père c’est ton dieu,il faut rentrer à l’église de ton père ».
Revenu à la maison,j’ai continué l’évangélisation.
Un jour Dieu m’a dit: « Prends tes choses,sors de la maison de ton père ».
Alors j’ai pris mon sac et ma Bible,je me suis mis à marcher:j’ai rencontré quelqu’un qui m’a donné une maison,mais une maison très délabrée, avec un vieux lit.
J’ai mis le matelas au sol,j’ai dormi dessus,et j’ai commencé le jeûne et la prière.
Mes petits frères m’évitaient.
Quand j’ai rencontré un homme appelé Léopold,il m’a dit: »Il faut payer le prix de ton appel »,alors j’ai commencé à marcher à pieds sur de longues distances avec le mégaphone en disant: « Repentez-vous,le Royaume des cieux est proche ».
En rentrant,je cassais des palmistes pour manger,et les gens qui me voyaient se moquaient de moi…
Me voici désormais à Buea:n’ayant pas d’endroit où dormir,je dormais dans une starlet, et j’allais à l’école.
Je n’avais rien à manger, alors je découpais des choux et j’y mettais du sucre pour manger.
Après un temps,un frère m’a trouvé du travail dans un restaurant,et là-bas je lavais les plats et je mangeais les restes de nourriture,et après j’allais suivre les cours.
Un jour la femme du restaurant me dit: »Je ne veux pas entendre les bruits de plats »…
Quand j’ai fini avec Buea, je me suis mis en route pour aller continuer mes études à Douala:Dieu me dit de descendre à Bekoko et de marcher,alors je me suis mis à marcher.
Au passage j’ai fait un crochet à Mabanda pour prêcher l’Évangile:arrivé vers un lieu appelé Tondji,je suis entré dans une mosquée pour évangéliser les gens,et pendant que je leur prêchais l’Évangile,eux aussi cherchaient à me convertir à l’Islam.
Après,ces gens m’ont indiqué l’emplacement d’une vieille église,et quand j’ai vu cette église s’ouvrir,je suis allé parler au pasteur et il m’a permis de dormir au fond de l’église,et c’est là où mon ministère prophétique a commencé,en 2010.
Désormais,Dieu m’amenait au ciel,me faisait voir des choses.
Peu de temps après,je suis allé à Nkongsamba parler franchement à mon père par rapport à ma vocation,et il m’a laissé en paix par la suite.
Je suis allé chez ma tante et là,dans une petite chambre,j’ai commencé l’œuvre de Dieu,moi seul au départ.
Sur ces entrefaites la MEVIPAC m’a recruté pour deux ans,mais après un temps j’ai démissionné,et le Seigneur m’a envoyé dans la Mefou et Akono, une localité infestée de sorciers,où le catholicisme romain régnait en maître.
Arrivé là-bas,je me suis mis à évangéliser, marchant et allant de village en village.
Et dans tous ces villages Dieu me formait à l’amour,à la patience etc.
Dieu me dit: »Tu es comme Jephté:Jephté avait été rejeté,mais après il est revenu dans la gloire ».
J’ai continué l’évangélisation dans ces villages perdus,n’ayant plus de chaussures aux pieds;même les habits que je portais,je les avais ramassés dans la poubelle.
Une fois on m’a amené à la gendarmerie à cause de Jésus,mais Dieu m’a libéré.
Après cela,Dieu m’a dit de monter en ville:dans une vision Il m’a montré comment j’implantais une assemblée.
Un jour j’ai prié pour un Monsieur possédant une grande maison en ville,il m’a dit de venir faire les cultes là-bas avec lui,sa femme et ses deux enfants,me donnant même une chambre chez lui pour y habiter.
Et Dieu me dit: »Monte te concentrer à Yaoundé »
J’ai laissé l’église à un de mes fils qui était affermi, et je suis parti.
Un autre de mes fils nommé Henri, journaliste,que je vous présente parce qu’il m’a accompagné ici,s’est attaché à moi,il a démissionné de son travail pour me suivre.
Là où j’avais commencé l’œuvre,j’ai mis une bâche au sol,et le frère Henri dormait sur la natte avec moi…
Par la grâce de Dieu,avec 140000 francs j’ai loué un terrain pour construire l’église.
Comme on m’avait chassé de là où j’habitais,j’ai mis mes effets sur ce terrain:en même temps que je le défrichais,je dormais là-bas.
J’ai pris des chaises en location à crédit en vue d’un programme en plein air,et j’ai commencé le culte: des gens sont venus,je me suis mis à prêcher.
Un jour une femme qui passait me dit: »Prophète, tu nous as aidés ici,tu as prié pour des gens… »,et elle m’a donné 120000 francs pour que je loue une chambre pour dormir,mais j’ai acheté des tôles,j’ai construit petit à petit,dormant là-bas en plein air avec mon fils Henri.
Les gens me traitaient de fou,oui je suis un fou pour Jésus.
Malgré tout ce qu’on a raconté sur moi,j’étais moi dans mes brousses pour évangéliser,et ni papa LAMBE,ni papa BAHOYA,aucun d’eux n’était passé dans mon esprit,surtout comme il y avait des discriminations.
Mais un jour papa LAMBE,dans un songe le Seigneur m’a dit: »Appelle-le et tu lui parles ».
Je l’ai appelé,je lui ai parlé,et après cela il m’a invité à une réunion à Nkongsamba,où beaucoup de pasteurs étaient présents,et il y avait des problèmes.
Papa LAMBE m’a dit: « Parle à ces gens ».
Alors je leur ai parlé sous la conduite du Saint-Esprit,et après je suis rentré…
Le jour où j’ai demandé à papa LAMBE de venir m’imposer les mains il m’a dit: »Va voir papa BAHOYA,je n’ai pas le temps ».
Je ne le voulais pas, parce que je ne connaissais pas physiquement papa BAHOYA.
Mais un jour j’ai vu en songe comment papa BAHOYA était venu à l’église,on chantait,on dansait,il dansait aussi;et après un temps j’ai dit: « Vous savez,papa LAMBE c’est lui mon père spirituel,c’est lui qui a mon dossier,mais maintenant voici le père qui m’a envoyé ici,je vais l’introduire… »
Dans le même songe, papa BAHOYA m’a amené dehors,il m’a dit trois choses que je ne peux pas dire ici,puis il a pris de l’eau,il l’a versée, c’est devenu le feu,et il est parti.
Quand j’ai raconté ce songe à papa LAMBE,il m’a dit de rencontrer papa BAHOYA,et il m’a donné son No de téléphone.
Je l’ai donc appelé,il m’a dit: « Viens chez moi à la maison »,et je ne savais pas où il habitait.
Je me suis fait accompagner chez lui.
J’ai eu un entretien avec lui,et après il m’a dit: »On va chez toi à l’église ».
J’avais un programme à l’église ce jour-là.
On est entré dans la voiture,il s’est mis à me raconter mes propres rêves,il m’a dit trois choses que j’avais vues dans mes rêves.
Après il est entré dans l’église,et il a fait textuellement comme j’avais vu dans un rêve, puis il est parti en me disant: »Viens à Douala ».
Je suis arrivé à Douala, nous avons eu un entretien,puis il a prié pour moi,et à la fin il a dit: »Va avec cette grâce ».
Ce jour-là quand je suis rentré,j’ai trouvé un fou à l’église,et j’ai dit: « Seigneur Jésus,aussi longtemps que Tu es vrai, Toi le Dieu de papa BAHOYA,Toi le Dieu de papa LAMBE,guéris ce fou »,et le fou a été guéri.
Un autre jour j’ai dit: »Toi le Dieu de papa BAHOYA, Toi le Dieu de papa LAMBE,que mon ombre guérisse les malades ».
Alors pendant que je marchais,les possédés étaient délivrés.
Un autre jour je voulais aller dans un village plein de sorciers.
J’ai d’abord rencontré papa BAHOYA,il a prié en ces mots: »Dieu notre Père,assiste ce jeune homme que je T’ai recommandé,au Nom de Jésus-Christ,amen ».
Après il a dit: »Va! »,et je suis parti.
Arrivé dans ce village j’ai trouvé plus de 300 personnes rassemblées,y compris le Chef de groupement.
Alors j’ai appelé papa LAMBE et j’ai dit: »Pater c’est chaud hein! »
Il m’a dit: »Tu sais qu’il y a
un ange dans ma vie,il y a un ange dans la vie de papa BAHOYA,alors si tu prononces les deux noms-là,les anges vont venir ».
Alors quand j’ai pris la parole j’ai dit: »Je suis le fils de papa BAHOYA,et le fils de papa LAMBE »,et je me suis mis à prêcher.
Au moment où je priais, j’ai senti quelqu’un me donner une tape sur la tête.
J’ai dit au chef de prévenir ses gens pour que cela ne se répète pas.
Dès qu’on m’a encore tapé,l’homme qui était à droite du grand chef est tombé,et il a fait caca sur lui à l’instant,et une maman est tombée en criant: »Me wou o,me wou »,c’est-à-dire « Je suis morte »…
J’ai continué à prêcher l’Évangile…
Beaucoup d’autres choses se sont passées dans mon ministère,mais je m’arrête ici ».
2.2.EXHORTATION
-Texte lu:Act.9:11-15
-Prédicateur:rév.ELANGE Salomon NANTAH
CONDENSÉ
Fougue de la jeunesse à l’œuvre,dirait-on!
Après de longues heures de prestation non stop avec dépense d’énergie à outrance,c’est un homme encore pétillant de forme et de vitalité qui,toujours tambour battant,abordait ainsi le dernier acte de sa pièce,qui était d’apporter véritablement la Parole,sur un sujet qu’on pourrait volontiers intituler « La grâce de Dieu ».
Juste le temps de faire lire le livre des Actes au chapitre 9 comme texte d’appui,et voilà l’homme de Dieu reparti à fond de train,en substance en ces termes:
« Nous avons affaire ici à un tableau qui dépeint en grandeur nature notre mentalité…
Dieu parla à Ananias,qui était en quelque sorte le plus ancien,le prophète ou encore le pasteur du Message de l’heure à Damas,et lui dit: »Ananias Mon serviteur,va oindre Paul… »,mais Ananias trouva à redire: »Oh!Seigneur,ce gars-là est un brigand,c’est un sorcier,il a tué des gens à tour de bras,bref il n’est pas la personne appropriée,il n’est pas digne! »
Ananias aurait pu aussi dire: »Cette fille-là est une prostituée,elle a fait ci…,elle a fait ça… »,ou encore « Cet homme-là a volé,il a fumé du « banga », il a … »,ou encore « Ce gars-là est venu nous trouver,nous étions ici avant lui… ».
Mais la pensée de Dieu étant loin de la pensée de l’homme,Dieu Qui connaît le passé,le présent et le futur de tout homme a répondu à Ananias: »Ce que tu as dit est vrai,mais… »
Ainsi,à vue humaine,les gens en se basant sur ton passé peuvent te disqualifier,mais la grâce de Dieu ne vient pas dans ta vie parce que tu as une qualification,elle vient dans ta vie parce que Dieu t’a choisi.
Et quand Dieu te choisit,ce n’est pas parce que tu as un mérite,ce n’est pas non plus à tes péchés que Dieu regarde.
Ce qui importe pour Dieu, c’est le projet que Dieu a avec toi,et pour lequel Il t’a équipé,toi et toi seul.
Dieu ne dit-Il pas: »Tournez le dos aux événements passés,car Je ferai une chose nouvelle »?,ou encore ne parle-t-Il pas des ouvriers de la 11e heure,ou encore de la gloire du second temple qui sera plus grande que celle du premier?
Tout le monde ne sera jamais d’accord avec le plan de Dieu dans ta vie: alors,ne te laisse décourager par personne, et ne cherche pas à ce que tout le monde soit d’accord avec toi:comme c’est de « l’indigne » Nazareth que sortit le Messie,le don de l’Éternel sortira encore de cette poubelle-ci.
Bien plus,lorsque Dieu suscite un ministère,Lui-même envoie encore un « pharaon » qui va s’opposer à ce ministère: il y a donc des « pharaon » dans l’église,et c’est à dessein,c’est pour que la gloire de Dieu se manifeste,parce que pas d’élévation s’il n’y a pas d’opposition.
Mais les « pharaon » de l’église doivent savoir qu’ils ne peuvent pas stopper le ministère,et qu’à la fin ils seront engloutis,eux et leurs comparses.
À posteriori,voyant le travail que Paul aura abattu,Ananias comprendra et dira,confus: »Seigneur Tu avais raison ».
Donc,maintenant tu te demandes peut-être pourquoi c’est tel que Dieu a choisi,tu ne peux pas le comprendre pour l’instant,c’est après que tu comprendras ».
3.2nde INTERVENTION DU PASTEUR S. BAHOYA
Dans cette dernière partie,beaucoup de témoignages édifiants furent rendus,en rapport avec la ligne de discernement qui venait de s’opérer,la vidéo de la cérémonie de l’imposition des mains au prophète ELANGE Salomon NANTAH à Buea par le révérend pasteur Robinson LAMBE fut visionnée,et le révérend pasteur Samuel BAHOYA put donner ses impressions d’ensemble.
Dans son intervention,compte tenu de la connaissance qu’il avait des dossiers de ses chrétiens,le pasteur Samuel confirma tout ce que le prophète NANTAH venait de dire lors du discernement.
Toutefois il ne manqua pas de déplorer les nombreuses oppositions qu’il disait avoir ressenties dans l’assistance: »Dans les milieux du Message, disait-il,beaucoup ne croient pas au ministère prophétique,parce qu’ils l’attribuent exclusivement à William BRANHAM.
Or frère BRANHAM lui-même avait dit ceci: »Le don du discernement qui est sur moi n’ira sur personne d’autre tant que je vivrai,mais après ma mort il pourra aller chez quelqu’un d’autre ».
Et autour de moi il y a plusieurs autres prophètes,qui ne viennent qu’accomplir des prophéties que nous connaissons bien:quand les prémices sont saintes,la masse l’est aussi.
Il est fondamental de croire ces choses,car comme disait frère BRANHAM,la vision ne guérit pas,c’est votre foi dans ce que Dieu a dit qui vous guérit:donc « Si tu crois tu verras la gloire de Dieu »,et si tu ne crois pas tu n’auras pas la chose,mais Dieu ne manque pas de témoin.
Il est écrit que « La sagesse de Dieu est justifiée par Ses enfants »: il y aura toujours quelqu’un pour croire à la Parole de Dieu,et Dieu fera s’accomplir Sa Parole sur celui-là ».
Le révérend pasteur Samuel BAHOYA boucla ce méga service par une grande prière d’actions de grâces au Seigneur,qui tint également lieu de prière de clôture.
Thomas MBEBI pour PCI