LE RESPECT (15/10/1961)
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LE RESPECT (15/10/1961)
56 Vous ne pouvez faire que deux choses : ou accepter la
miséricorde, ou recevoir le jugement. Vous devez accepter l’un
ou l’autre. C’est là que nous nous trouvons ce soir. Ou bien
nous acceptons la miséricorde de Dieu, ou bien nous passons
par Son jugement. Il n’y a pas moyen de contourner cela. Dieu
prévoit toujours un moyen d’échapper pour ceux qui le désirent.
Alors, Il… ceux qui restent doivent passer par le jugement. Pas
parce que Dieu le veut ainsi, mais parce qu’ils ont choisi euxmêmes ce chemin. Voyez-vous, ils font leur propre choix. C’est là
que nous nous trouvons ce soir, mes amis, c’est la même chose.
Nous pouvons ou bien accepter le moyen prévu par Dieu pour
échapper, ou bien passer par Son jugement. Soit l’un, soit l’autre.
N’êtes-vous pas heureux ce soir d’avoir choisi le moyen prévu
pour échapper? Parce que tous ceux qui refusent le moyen prévu
pour échapper devront passer en jugement.
57 Ensuite, il y a un autre homme dont j’aimerais parler. C’était
un grand et puissant prophète du nom de Moïse. Le peuple
(Israël) aurait dû comprendre, selon les Écritures, que Dieu
allait les délivrer et les faire sortir d’Égypte. Mais, aussitôt que
Dieu eut préparé Son homme et l’eut envoyé en Égypte, ils
n’eurent aucun respect pour lui. Ils le repoussèrent et dirent :
“Nous tueras-tu comme tu as tué l’Égyptien?” À cause de
cela, ils durent rester dans l’esclavage pendant une période
supplémentaire de quarante ans. Ils restèrent dans l’esclavage,
parce qu’ils refusèrent de respecter le libérateur qui était venu
pour les délivrer. Cela les réduisit de nouveau en esclavage; non
pas parce que Dieu voulait qu’ils y restent — le moment était tout
à fait juste — mais ils restèrent quarante ans de plus, parce qu’ils
refusèrent d’accepter le moyen prévu par Dieu pour échapper.
58 Combien je crois que c’est le même cas ce soir. La même
chose, voyez-vous?
59 Ils refusèrent la sortie proposée, mais Dieu était déterminé
et avait dit à Abraham et à eux dans Son alliance, — comme
nous l’avons lu ce soir dans le chant de David, — Il leur avait
promis qu’Il allait faire une certaine chose, ainsi Dieu va tenir
Sa promesse. Il allait les faire sortir de toute manière. Mais,
peut-être que presque une autre génération mourut, l’ancienne
génération qui s’était moquée de Moïse et tout le reste, et qui
n’avait pas accepté le Message. Cette génération (quarante ans)
mourut et Moïse revint vers une autre génération. Voyez-vous
ce que je veux dire? S’ils n’acceptent pas cela, Dieu laissera
mourir cette génération et Il suscitera une nouvelle génération
pour le faire. Ils avaient donc refusé cela. Alors nous voyons
que la génération suivante, lorsque Moïse descendit là-bas pour
démontrer ce qu’il était…
60 Vous savez, Moïse avait peur d’y retourner. Moïse avait alors
quatre-vingts ans et il avait été loin pendant quarante ans. Et,
lorsqu’il parla à Dieu au buisson ardent, il dit : “Qui, devrai-je
leur dire, m’a envoyé?” Dieu n’avait pas de nom. Il dit : “Qui,
devrai-je leur dire, m’a envoyé? Lorsque je leur dirai : ‘Le Dieu
de vos pères m’est apparu’, ils diront : ‘Qui est le Dieu de nos
pères?’ Alors, que leur dirai-je?”
61 Il répondit : “Tu leur diras que ‘JE SUIS CELUI QUI SUIS’.
Tu leur diras que ‘JE SUIS CELUI QUI SUIS’.” Et Il dit : “Moïse,
qu’y a-t‑il dans ta main?”
62 Il répondit : “Un bâton.” Et il le jeta à terre, et il se
transforma en serpent. Il mit sa main dans son sein, et elle en
sortit couverte de lèpre. Il la remit, et elle fut guérie.
63 Il lui dit : “Va là-bas avec ces signes et accomplis-les devant
les gens, et ce sera une confirmation. Ils sauront par ces
signes que Je t’ai envoyé pour la délivrance.” Oh, frère! Dieu
fait toujours cela. Dieu donne toujours des signes surnaturels.
Voyez-vous?
64 Et, maintenant, lorsqu’il descendit là-bas, il appela les gens
et accomplit ces signes devant eux et, alors, tout Israël crut,
chacun d’entre eux. Et ils allèrent directement au palais pour
la libération. Alors, Pharaon décida de ne pas les libérer, et Dieu
laissa tomber le jugement sur Pharaon. Et nous savons ce qui
arriva en Égypte.
65 C’est étrange. Après avoir vu tous ces signes se produire, une
fois arrivés à la mer Rouge, ayant donc découvert que c’était Dieu
Lui-même qui avait accompli tous ces signes, eh bien, là à la mer
Rouge, ils commencèrent par douter que Dieu fût capable de les
faire échapper.
66 C’est là que nous commettons notre faute. Lorsqu’une petite
maladie nous frappe, lorsqu’un petit désastre, un petit ennui
survient sur le chemin, alors nous commençons à abandonner la
foi. Un jeune converti, quelqu’un se moquera de lui et dira : “Tu
n’es rien d’autre qu’un exalté.”
67 “Eh bien, je déteste qu’on m’appelle un exalté.” Vous voyez,
eh bien, voilà, c’est le doute qui vient.
68 C’est le moment de garder votre position! C’est le moment de
respecter le messager. C’est le moment de… de donner gloire
à Dieu.
69 Et Moïse dit : “J’ai déjà accompli ces dix miracles devant
vous; Dieu vous a donné dix miracles et voilà que vous avez
peur de la mer! Certainement. Que vous faudra-t‑il de plus
pour croire?” Il alla prendre son bâton, le tint au-dessus de la
mer et les orages vinrent et soufflèrent la mer jusque de l’autre
côté; puis, ils traversèrent. Et aussitôt qu’ils arrivèrent là-bas, ils
commencèrent à se plaindre qu’ils n’avaient pas de pain. Voyez-
vous? La même chose. Puis, Dieu fit pleuvoir du pain du ciel pour
eux. Ensuite, ils se plaignirent qu’ils n’avaient pas d’eau. C’était
une plainte après une autre. Et je… remarquez…
70 Vous dites : “Peut-être que c’étaient des inconvertis.” Eh
bien, peut-être. Car il y avait une foule mélangée qui alla avec
eux. C’est vrai.