Lettre aux compatriotes de la diaspora: Sonnette d’alarme
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L’honneur m’est encore accordé ce jour de prendre ma plume pour écrire aux valeureux diasporiens que vous êtes. Je voudrais une fois de plus vous lancer mes motions de soutien, car suis conscient de multiples défis auxquels vous faites face quotidiennement.
Aujourd’hui je voudrais vous entretenir sur un sujet dont nous parlons moins, bien qu’il soit l’une des préoccupations de la majeure partie des jeunes dans nos assemblées en général et plus particulièrement de la diaspora.
Dans mon quotidien, j’ai le privilège de côtoyer beaucoup de nos bien-aimés avec lesquels nous partageons plusieurs sujets en ligne, dans le domaine physique mais et surtout beaucoup plus dans le domaine spirituel. Dans nos échanges, le dossier « Mariage » est le plus fréquent bien que la plupart s’y trouve en Europe et partout ailleurs dans le monde pour leurs études et d’autres pour se chercher. Ainsi, ce volet (mariage) doit être pris au sérieux car plusieurs de nos jeunes en souffrent. D’aucuns sont même prêts à aller prendre un Egyptien, un Cananéen ou un Gébusien pour en faire son mari, pourvu qu’elle enlève l’opprobre dont elle est victime au sein de sa famille ; car étant devenu la risée de son village, pendant que ses cousines et sœurs partent en mariage.
Et lorsqu’une sœur a déjà dépassée l’âge de trente ans, elle commence à se mordre les doigts et à se poser des tas de questions : « Vais-je encore me marier ? » ; « Qui a même encore mon temps dans cette église ? » ; « Seigneur, m’as-Tu oubliée ? » etc… Ce qui pousse certaines à aller se tester dehors pour savoir si elles peuvent encore enfanter, conséquences un enfant naît, un deuxième et encore un troisième, finalement la sœur se retrouve avec trois gosses de pères différents et de surcroit dans la maison de ses parents. Ce même syndrome qui attrape les sœurs attrape également les frères.
Ma sœur, si tu ne peux plus supporter rester tel que tu es, pourquoi ne pas te marier ? C’est très normal pour une sœur de fréquenter longtemps, avoir de grands diplômes voire même travailler, mais cela ne suffit pas. Il faut que tu te maries. Le mariage est une institution divine ; au lieu de brûler mon frère marie-toi. A force de trop calculer, plusieurs finissent par vieillir sans toutefois trouver sa biche d’amour. La Bible dit qu’il n’est pas bon que l’homme soit seul.
Une sœur m’a dit un jour, « frère cherches-moi-même l’un de tes collègues pour mari » ; cela m’avait vraiment étonné, car aucun de mes collègues n’est du Message ni chrétiens véritables. Or le prophète nous enseigne que « En aucun cas, un croyant ne doit épouser un incroyant », ceux ou celles qui le font en trompant les hommes de Dieu le payent sûrement dans leur foyer. Si donc nos sœurs lorgnent le monde pour en chercher un époux, cela veut dire que la blessure est déjà trop profonde, et même en état de putréfaction avancée et qu’il faut s’asseoir pour étudier tous ces cas dans nos églises avant d’appliquer le Baume de Galaad dessus pour qu’on ne finisse pas à la longue à amputer le membre.
Or le véritable Baume de Galaad que nous avions reçu en ce temps du soir est le Message apporté par notre précieux frère William Marrion BRANHAM. D’où réellement la question de savoir si la plupart de nos jeunes se mirent devant le Message, car le même syndrome qui attaque les mondains qui nous entourent, est également en train de faire des victimes parmi nous. Réveillez-vous chers diasporiens, les Philistins sont sur vous !
Afin donc de ne pas offenser Dieu, car nous avions reçu une très grande portion des Ecritures, arrêter de faire des calculs mentaux, arrêtez d’écouter les mauvais conseillers, mariez-vous avec le frère ou la sœur que Dieu vous a montré même si ce dernier ne travaille pas encore, Dieu veillera afin que vous soyez heureux dans votre mariage.
Bon jeudi et à jeudi prochain s’il plait à Dieu.
Emmanuel MABVUER.