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N’AYEZ PAS PEUR DE CEUX QUI VOUS TENDENT DES PIEGES , MAIS, RENDEZ À CÉSAR CE QUI EST À CÉSAR ET À DIEU CE QUI EST À DIEU

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EXHORTATION PCI INFO MAGAZINE SEMAINE DEUX, MARS 2021

TITRE: N’AYEZ PAS PEUR DE CEUX QUI VOUS TENDENT DES PIEGES , MAIS, RENDEZ À CÉSAR CE QUI EST À CÉSAR ET À DIEU CE QUI EST À DIEU

Dieu a créé l’homme avec un livre arbitre devant les choix qui s’offrent à lui. Disciple et cohéritier avec Christ le vrai croyant suit les traces de son Maître.
Faut’il respecter les mesures barrière telles édictées par César garant du pouvoir regalien? Il faut bien le reconnaître : quelle intelligence dans la réponse de Jésus aurait été lui qui continue à vivre et à conduire son église!
Le Prophète de l’Epouse dit: Mais après un certain temps, le moment viendra où une pression sera exercée, et alors ça montrera ce que vous êtes. La solidité d’une chaîne se mesure à son maillon le plus faible. 556 Quand Christ, le Fils de Dieu, a été mis à l’épreuve, ça a montré ce qu’Il était. Certainement. Quand vous serez mis à l’épreuve, ça démontrera ce que vous êtes. Votre vie reflète toujours ce qui est à l’intérieur de vous. Assurez-vous que vos péchés ne vont pas vous atteindre, après un certain temps.
57-0915M – Hébreux, chapitre six #3
Rév. William Marrion Branham
Le comportement dans les cultes et services dans les rassemblements demande une certaine conduite pas vraiment favorable aux programmes prévus. Faut il y voir une marque de persécution ? Soit, mais Dieu est aussi derrière ça. En tournant les regards vers Jésus le modèle, la réponse est claire. RENDEZ À CÉSAR CE QUI EST À CÉSAR ET À DIEU CE QUI EST À DIEU
Pourtant, cela avait mal commencé pour lui JÉSUS. Les Pharisiens étaient sûrs de leur coup. Le piège était bien préparé sous l’apparence d’une question anodine : « Maître, donne-nous ton avis : Est-il permis oui ou non de payer l’impôt à César ? » [ *Respecter les mesures barrière ]
Et Jésus savait que s’il répond oui, il passera aux yeux des juifs pour un collaborateur, un suppôt de César. Mais il est aussi conscient que s’il répond non, il sera vite dénoncé auprès des romains comme un rebelle, incitant à la résistance. Jésus en quelque sorte, mis au pied du mur. Obligé de choisir son camp : pour ou contre César !
Or voici que Jésus retourne le piège à l’encontre de ses interlocuteurs : « Montrez-moi la monnaie de l’impôt. » Ce sont maintenant les Pharisiens qui sont obligés de dévoiler leurs batteries : ils sortent de leur poche une pièce d’argent romaine. Ils sont donc impliqués, qu’ils le veuillent ou non, dans ce réseau serré de l’argent de César. Ils sont obligés d’en convenir : cette effigie est bien de César ! Alors il leur dit : « Rendez à César qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. »
Et nous voici à notre tour confrontés à la signification de cette phrase : est-ce une manière habile pour Jésus de se dégager d’une question politique embarrassante ? Jésus botte-t-il en touche pour ne pas choisir son camp ? Ou bien, Jésus renverrait-il César à ses affaires et à sa volonté de domination pour ne se tourner que vers Dieu, son Père ?
Une telle interprétation reviendrait à méconnaître totalement le message de l’Évangile du Christ. Pourtant elle a souvent été employée par ceux qui trouvaient intolérable qu’au nom de ce même Évangile, des chrétiens, s’engagent sur un terrain politique pour que l’inaliénable dignité de la personne humaine soit reconnue et que la justice soit rendue.
Non, Jésus ne se désengage pas du terrain social ou économique de la vie des hommes. S’il s’est incarné dans l’histoire des hommes, c’est pour assumer le tout de l’humanité de ses frères. Il est le Fils de ce Dieu qui, à l’aube de l’histoire d’Israël, a crié sa compassion devant la misère de son peuple : « J’ai vu, j’ai vu la misère de mon peuple qui est en Égypte. J’ai entendu son cri devant ses oppresseurs. Oui, je connais ses angoisses. Je suis descendu pour le délivrer… » Ex. 3:7.
Jésus est donc, en quelque sorte, la manifestation, en notre humanité, de ce Dieu Miséricordieux, c’est-à-dire qui connaît par le coeur de la misère de chaque homme, l’angoisse de ne pas savoir de quoi demain sera fait, la solitude extrême jusqu’à ne plus se sentir reconnu et aimé. Et ce Dieu ne fait pas qu’entendre. Il vient pour « libérer ». C’est ainsi que Jésus définira sa mission à Nazareth : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a consacré par l’onction, pour porter la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé annoncer aux prisonniers la délivrance… renvoyer en liberté les opprimés. » Luc 4:18,
Le chemin de Jésus dans l’histoire des hommes passe donc par la libération effective et concrète de la misère et de l’oppression pour que chaque personne puisse reconnaître de quel amour elle est aimée.
Du même coup, voici le pouvoir de César soumis à un critère essentiel de justice et d’équité : ce pouvoir qui, comme le dira plus tard Jésus à Pilate, lui a été donné « d’en haut » n’a de sens que s’il est au service de la dignité de chaque personne humaine dans son intégralité et de tous les hommes dans leur égalité et leur unité.
Quant à savoir s’il faut payer l’impôt à César, c’est-à-dire s’il faut choisir telle ou telle stratégie économique ou politique face aux situations humaines complexes qui engendrent la misère, Jésus, en invitant à « rendre à César ce qui est à César » renvoie chacun à sa responsabilité, à sa raison, à son intelligence, à sa liberté. Il n’y a pas lieu de « sacraliser » tel ou tel choix politique, en se réclamant directement de Dieu. L’important, c’est que chaque disciple du Christ, éclairé et soutenu par la Parole de l’Évangile, s’engage avec lucidité et compétence pour combattre l’exclusion, faire reculer la misère et mettre en cause César lorsqu’il laisse s’installer l’iniquité.
Et Jésus nous montre le chemin de cette libération. Il passe par la solidarité et la proximité concrète des plus petits et des plus pauvres. Il va jusqu’à se faire l’un d’entre eux, à partager leurs conditions de vie, leurs souffrances et à vivre avec eux ce chemin de libération.
Depuis que Jésus s’est assimilé à celui qui a faim, à l’étranger, au prisonnier, au malade, les disciples du Christ savent que c’est chez les plus petits de leurs frères que doivent commencer leurs solidarités.
En sommes, les mesures barrière sont de César aussi longtemps que celle-ci n’enfreignent pas celles de Dieu qui est supposé être l’autorité suprême.

Augustin MAKENG Pour PCI

Jules Pierre Moune

Éditeur de La Plateforme, Il peut Publier et supprimer un Article.

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