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Tenir ferme dans le combat sur les positions acquises par l’œuvre de Christ, afin de ne pas redevenir esclave de la loi et du péché.

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Tenir ferme dans le combat sur les positions acquises par l’œuvre de Christ, afin de ne pas redevenir esclave de la loi et du péché.

Le combat chrétien est toujours une lutte spirituelle contre un ennemi du dehors, sauf toutefois dans le cas d’une lutte contre soi-même. Mais cette dernière diffère, du tout au tout, de l’idée que l’on s’en fait communément dans le christianisme professant. L’on y voit, en effet, les doutes de l’incrédulité, l’incertitude du salut, le manque de confiance dans les promesses de Dieu, ou de foi à l’autorité de la Parole, taxées de combat chrétien. Jamais un état pareil n’est appelé de ce nom, dans l’Écriture. Un seul combat, celui contre nous-mêmes y est mentionné, mais il est plutôt un antagonisme, celui de l’Esprit qui demeure en nous, contre la volonté de la chair qui est en nous (Gal. 5:16-18). La Parole nous enseigne qu’il y a, dans le chrétien, deux principes, la chair et l’Esprit, outre son moi. Ces principes agissent dans deux directions opposées l’une à l’autre ; seulement le chrétien est caractérisé par l’Esprit de Christ qui demeure en lui et par lequel il vit ; tandis que, bien qu’ayant encore la chair en lui, il est considéré comme entièrement affranchi de sa domination. Sans doute la chair est là, et restera toujours opposée à l’Esprit ; mais « l’Esprit convoite contre la chair, afin que moi je ne pratique pas les choses que je voudrais ». Si donc nous vivons par l’Esprit, et tel est le cas de chaque chrétien, sommes-nous excusables de ne pas marcher par l’Esprit ? La victoire sur la chair en nous est considérée, dans le passage que nous venons de citer, comme une nécessité de la présence de l’Esprit qui nous met en liberté, nous ôtant toute obligation de suivre la chair ou de nous laisser dominer par elle.

Tout autre combat, celui par exemple, que nous décrit le chap. 7 aux Romains, n’est qu’une lutte sans issue d’une âme croyante sous la loi, avec elle-même : elle possède la vie, mais sans l’Esprit qui met en liberté. Possédant deux natures, l’ancienne et la nouvelle, l’homme de Rom. 7 est toujours esclave de l’ancienne. Il veut le bien et fait toujours le mal. Finalement, réduit au désespoir, il arrive, après tant de désolantes expériences, au plein affranchissement, non par le combat, mais par la connaissance de l’oeuvre parfaite de Christ qui l’a délivré à toujours. Aussi peut-il dire : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, car la loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Rom. 7:8).

Le combat de Rom. 7 est donc, non pas une victoire, mais, une défaite continuelle jusqu’au moment où l’âme apprend enfin qu’un autre a vaincu pour elle. La nouvelle nature en nous est incapable d’échapper à l’esclavage de la chair, aussi longtemps qu’elle ne possède pas l’Esprit comme puissance de sa vie nouvelle. Il est vrai cependant, que le chrétien, après avoir été placé par Christ dans la liberté de l’Esprit, est en danger d’être de nouveau retenu sous un joug de servitude (Gal. 5:1) ; aussi est-il exhorté à tenir ferme sur les positions qui lui ont été acquises par l’oeuvre de Christ, afin de ne pas redevenir esclave de la loi et du péché.
Ainsi, en ce temps de la fin où se vit l’âge le plus sombre de l’apostasie, ou le combat devient plus subtil, Dieu dans sa grâce nous révèle que la plus grande bataille jamais livrée du combat se déroule au niveau de nos pensées qu’il faut passer sous le filtre de la Parole de Dieu.

Écoutons ce que nous dit la Voix de Dieu à propos.

Augustin MAKENG

Jules Pierre Moune

Éditeur de La Plateforme, Il peut Publier et supprimer un Article.

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