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Chapitre 45: Phénomènes à Fort Wayne (1949)

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Chapitre 45: Phénomènes à Fort Wayne (1949)

WILLIAM BRANHAM suivit le conseil de ses gérants de campagnes et retourna lentement au ministère à temps plein avec les précautions d’un homme qui a appris une dure leçon. Même s’il prêcha à de nombreuses réunions d’une seule soirée dans l’année 1949, il n’avait à son horaire que quelques campagnes où il devait prêcher pendant plus d’une soirée : Regina, Saskatchewan ; Windsor, Ontario ; Beaumont, Texas ; Zion, Illinois ; Minneapolis, Minnesota et finalement, tard à l’automne, trois soirs à Fort Wayne, Indiana.

Meda l’accompagna à Fort Wayne, amenant avec elle leur fille de trois ans, Becky. Margie Morgan y alla aussi, en tant qu’infirmière, pour encourager les patients qui attendaient dans la ligne de prière. Cela faisait plus de trois ans depuis que le mari de Margie l’avait transportée au Branham Tabernacle, inconsciente et presque morte du cancer. Lorsque Bill avait vu Margie pour la première fois, elle était faible et décharnée. Maintenant, elle était forte et en santé.

Le premier soir à Fort Wayne, plus de 5 000 personnes s’entassèrent dans un théâtre du centre-ville. Comme d’habitude, Bill parla au sujet de la foi dans l’œuvre parfaite de Jésus-Christ. Il expliqua le processus de guérison divine, mettant l’emphase sur ses fondements scripturaires. Il mentionna sa commission et décrivit les deux signes du mieux qu’il le put, expliquant comment chacun d’eux fonctionnait. Puis il décrivit la vision du petit garçon qu’il avait vu ressusciter des morts. « Écrivez la vision dans la page de garde de votre Bible », dit-il à la foule. « Lorsque cela arrivera, vous allez savoir que je vous dis la vérité. »

Dans le hall planait une atmosphère froide d’incrédulité. Lorsque Bill mentionna l’ange du Seigneur, Bill vit plusieurs personnes dans l’auditoire se regarder les uns les autres, sceptiques. Bill imaginait que ces gens étaient en santé. Les malades seraient plutôt désireux d’avoir de l’aide autant que les affamés d’avoir de la nourriture.

Pendant que les placiers préparaient la ligne de prière, une jeune femme vêtue d’une robe blanche jouait du piano à queue au pied de l’estrade. Avec des doigts d’experte, elle remplissait l’auditorium de la musique du vieux chant : « Le Grand Médecin ».

Le premier malade dans la ligne de prière était un petit garçon paralysé par la polio. Howard Branham le transporta sur l’estrade afin que la mère du gamin puisse demeurer assise. Prenant le pauvre enfant dans ses bras, Bill courba la tête et pria : « Père Céleste, je te demande d’avoir pitié… »

Soudainement, Bill vit une lumière aveuglante. Il pensa tout d’abord que c’était le gardien du bâtiment qui avait tourné le projecteur vers lui. Bill pensa : « Comme c’est grossier. Même s’il n’approuve pas les réunions, il ne devrait pas faire cela. » Clignant des yeux, Bill regarda vers le jubé, espérant pouvoir faire signe au gardien de diminuer la lumière. Il réalisa alors que ce n’était pas un projecteur, mais l’ange du Seigneur qui descendait du plafond en brillant plus fort que d’habitude. Bill pouvait maintenant entendre le son caractéristique, whoossssh. L’ange vint directement sur l’estrade. Bill ne sut jamais ce qui s’était passé ensuite, s’il avait échappé l’enfant ou si l’enfant s’était libéré de son emprise. Le petit garçon se retrouva sur le plancher, droit sur ses deux pieds, de façon tout à fait normale. Hurlant d’excitation, le gamin courut vers les marches au bout de l’estrade. La mère poussa un cri et étendit les bras pour rattraper son fils si jamais il venait à tomber. Puis elle vit l’étoile aussi… et s’évanouit.

Lorsque la jeune pianiste vit cela, elle leva les mains vers le ciel et cria. Miraculeusement, les notes du piano continuèrent à bouger toutes seules de haut en bas du clavier, jouant le même cantique :

Le Grand Médecin est ici,

Le sympathisant Jésus.

Il soulage les cœurs brisés,

Oh, entends le Nom de Jésus…

La jeune pianiste se leva, (les mains toujours dans les airs) et se mit à chanter le cantique dans un autre langage pendant que le piano continuait à jouer tout seul. Avec sa robe blanche et ses longs cheveux blonds qui cascadaient le long de son dos, elle ressemblait à un ange… et elle chantait comme l’un d’eux aussi.

De voir ces deux miracles fit brûler un feu de conviction dans le cœur de l’auditoire. Sept cent personnes se levèrent et bondèrent les allées, essayant de venir à l’avant pour donner leur vie à Jésus-Christ. Comme il n’y avait pas assez de place à l’avant pour tous ces gens, plusieurs s’agenouillèrent dans les allées, pleurant : « Dieu, aie pitié de moi, un pécheur. »

Lorsque la ligne de prière commença finalement, deux hommes guidèrent un vieil homme

aveugle à l’avant pour recevoir la prière.

Bill lui demanda : « Monsieur, croyez-vous que ce que je dis est la vérité? »

« Oui, je le crois », répondit-il.

Puis la vision vint. Bill dit : « Votre nom est John Rhyn. Vous êtes catholique. Vous habitez à Benton Harbor où vous vendez des journaux au coin des rues. Vous avez été aveugle pendant 20 ans. Ainsi dit le Seigneur, “Vous êtes guéri.” »

Rhyn se gratta la tête. « Mais je ne peux toujours pas voir. »

« Cela n’a rien à y voir. Vous êtes guéri. Je l’ai vu par vision et les visions ne faillissent jamais. »

John Rhyn le remercia et fut guidé vers son siège. Plus tard ce soir-là, les mêmes deux hommes guidèrent John Rhyn dans la ligne de prière pour la deuxième fois.

Rhyn dit : « M. Branham, vous m’avez dit que j’étais guéri. »

« Et vous m’avez dit que vous me croyiez », répliqua Bill.

« Je vous crois. Vous m’avez dit des choses à propos de ma vie qu’il vous était impossible de savoir par vous-même. Je n’ai donc aucune raison de douter. Seulement, je ne sais pas ce que je dois faire maintenant. »

Bill vit que l’homme avait besoin de quelque chose qui l’aiderait à garder la foi. « Répétez-vous sans cesse que “par ses meurtrissures, je suis guéri” et témoignez à tous que Jésus-Christ vous a guéri. Cela arrivera parce que c’est “Ainsi dit le Seigneur”. »

Le deuxième soir de la campagne, John Rhyn était assis au jubé. Pendant la prédication, il ne cessait de se lever en criant : « Loué soit le Seigneur pour m’avoir guéri! » même s’il était aussi aveugle qu’avant.

Ce soir-là, une femme s’avança en transportant une fillette qui avait un pied dans le plâtre. Lorsque Bill vit le plâtre, il dit : « L’enfant a le pied bot, n’est-ce pas? Sœur, ferez-vous ce que je vous dirai de faire? » La femme répondit que oui. Sans même prier pour la fillette, Bill donna à la mère des instructions. « Retournez chez-vous et enlevez le plâtre de son pied ce soir. Vous allez trouver le pied de l’enfant parfaitement normal. Ramenez-la demain et témoignez du miracle que Jésus-Christ a accompli.

Le miracle le plus marquant de cette deuxième soirée se produisit lorsque Jésus-Christ redonna la vue à une fillette aveugle. Et pourtant, chaque guérison, qu’elle soit modeste ou grandiose, était importante pour la personne qui la recevait, comme la guérison d’une fille qui louchait et qui n’avait pas pu obtenir de carte de prière. Au milieu du service, elle alla dans le hall d’entrée où Mme Bosworth vendait de la littérature chrétienne. Mme Bosworth vit la jeune fille pleurer et lui demanda ce qui n’allait pas.

« Je viens de voir une autre fille qui louchait être guérie sur l’estrade », sanglota-t-elle. « Si je pouvais seulement aller dans la ligne de prière, je pourrais être guérie aussi. Mais je ne peux même pas obtenir de carte de prière. »

Voyant à quel point les yeux de l’adolescente louchaient, le cœur de Mme Bosworth se remplit de pitié. « Tu n’as pas besoin d’une carte de prière, sœur », dit-elle à la jeune fille. « Tu as besoin d’avoir la foi. Maintenant, voici ce que tu devrais faire. Retourne là-bas à un endroit où tu peux voir Frère Branham et crois de tout ton cœur que le discernement est un don de Dieu. Je t’assure que dans quelques minutes, il va t’appeler. »

Sur l’estrade, Bill avait le dos tourné à cette fille pendant qu’il priait pour les malades dans la ligne de prière. Sentant une forte pression de foi derrière lui, il se retourna dans sa direction et se mit à scruter le fond du bâtiment pour en découvrir la source. Il y avait tellement de gens qui croyaient qu’il était difficile d’identifier une seule personne. Mais il pouvait sentir que la foi de cette personne était d’une catégorie supérieure. Puis Bill l’aperçut. Il dit dans le micro : « La jeune dame qui porte un manteau vert, assise à l’arrière. Vous avez les yeux qui louchent, n’est-ce pas? Ne craignez plus ; Jésus-Christ vous a guérie. » Il en fut ainsi instantanément.

Lorsque le service de prière se termina, Bill se sentait étourdi de fatigue. Il quitta l’estrade en titubant jusqu’au rideau de coulisse, là où il pouvait se cacher du public.

Un ministre baptiste du nom de Dr Pedigrew attendait impatiemment de lui parler.

« M. Branham, vous êtes l’orateur qui avez la grammaire la plus pauvre que j’ai jamais entendue. Et devant de telles foules. C’est terrible! »

Bill avait déjà parlé avec le Dr Pedigrew auparavant et il savait que l’homme était comme un diplomate, avec un langage raffiné et précis. « Oui, Monsieur, acquiesça Bill docilement, je sais que j’ai une mauvaise grammaire. Je suis l’aîné de dix enfants et mon père est tombé malade lorsque j’étais très jeune alors j’ai dû quitter l’école pour aller travailler. »

« Ce n’est pas une excuse », insista Pedigrew. « Vous êtes un homme maintenant. Vous devriez

prendre un cours par correspondance et redorer votre grammaire. »

« Eh bien, depuis que le Seigneur m’a appelé à Son service, je passe presque tout mon temps à prier pour les malades. Je n’ai pas beaucoup de temps libre. »

« C’est une honte », réprimanda le Dr Pedigrew. « Ces milliers de gens qui vous écoutent utiliser des mots comme “hain ’t”, “fetch” et “tote”. »

« Oh, ils semblent pourtant me comprendre très bien. »

« Il ne s’agit pas de cela. Ces gens vous considèrent comme un conducteur. Vous devez leur montrer la bonne façon de parler. Par exemple, ce soir vous avez dit : « Vous tous qui venez de ce côté du “pole-pit”. »

« Oui, Monsieur, n’est-ce pas juste? »

« Non, non, non et non! C’est un “pupt”, pas un “pole-pit”. Les gens vous apprécieraient davantage si vous utilisiez la bonne prononciation. »

Épuisé à cause de la tension associée au discernement, Bill n’avait plus la force de poursuivre cette discussion. « Monsieur, ces gens ne se soucient pas de ma prononciation ; ils veulent que je vive une vie en ordre et que je produise ce dont je leur parle. Je ne promeus pas l’ignorance ; elle a causé son lot de problèmes dans le monde. Mais de l’autre côté, je ne crois pas qu’une personne doive avoir une bonne éducation pour connaître Jésus-Christ et avoir la vie éternelle. »

À ce moment, Ern Baxter arriva à sa rescousse. Pendant que Baxter reconduisait Bill et sa famille à l’hôtel, il demanda : « Frère Branham, pourquoi n’avez-vous pas prié pour la petite fille au pied bot? »

« Il n’était pas nécessaire de prier pour elle. Cet après-midi, j’ai vu une vision dans laquelle elle était guérie. Je n’ai jamais vu les visions faillir. »

Margie Morgan dit : « Frère Bill, j’étais en train d’aider les gens infirmes qui étaient assis à l’avant et j’ai senti un fardeau spécial pour un certain homme. Je pense que c’est parce qu’il ressemble beaucoup à mon mari. Son nom est M. Leeman. L’avez-vous remarqué? »

« Non, je ne l’ai pas remarqué, sœur Margie. Je vais essayer de le repérer demain soir. »

Le vendredi, le dernier soir de Bill à Fort Wayne, Bill dit à ses gérants qu’il aimerait avoir une « ligne de prière rapide » s’ils pensaient qu’il pourrait le supporter. Ils furent d’accord à condition qu’il partage le fardeau avec les ministres locaux afin que le service ne dure pas trop longtemps. C’était parfait pour Bill.

La ligne de prière commença par le témoignage de la femme qui avait amené sa fille au pied bot le soir d’avant. Elle avait emmené sa fille directement à la maison après la réunion de la veille et avait passé une heure à scier le plâtre. Le pied de la petite semblait être correct. Ce matin, les rayons X du médecin l’avaient confirmé- le pied était parfaitement normal.

Ce témoignage alimenta la foi collective. Tant de gens se pressèrent dans la « ligne de prière rapide » que plusieurs personnes gravement handicapées ne purent y avoir de place. Bill remarqua M. Leeman, l’homme infirme qui ressemblait au mari de Margie Morgan. Quelques hommes essayaient de l’aider à avoir une place dans la ligne de prière, mais la foule était trop agitée et ils ne purent y parvenir. Les hommes le transportèrent alors près de l’endroit où Bill priait, le hissant sur le bord de l’estrade, espérant qu’il puisse recevoir la prière à cet endroit. Malheureusement, dans la confusion, les gens venant dans la ligne de prière ne remarquèrent pas l’homme étendu sans protection sur le plancher de l’estrade. Bientôt, la chemise blanche de M. Leeman fut couverte de traces de chaussures et d’empreintes de pas.

Voyant la condition de M. Leeman, Bill dit dans le micro : « Ne laissez pas le pauvre homme sur le plancher. » Pendant qu’il parlait, les yeux de Bill rencontrèrent ceux de M. Leeman. Bill pouvait sentir la force d’attraction que la foi de l’infirme exerçait sur lui. Deux hommes transportèrent M. Leeman à son siège. Bill se sentit poussé à descendre de l’estrade pour lui parler.

« Oh, Frère Branham, dit M. Leeman alors que Bill s’avançait vers lui, si j’avais seulement pu toucher la jambe de votre pantalon, je crois que j’aurais été guéri. »

« Que Dieu vous bénisse, mon frère », dit Bill. Puis une vision s’ouvrit. Parmi d’autres choses, Bill vit M. Leeman marcher dans un champ et vit un autre homme sauter en bas d’un tracteur et courir à sa rencontre. Bill regarda les deux hommes se donner l’accolade. La vision s’évapora. Bill dit : « Frère, vous avez la sclérose en plaques, n’est-ce pas? Vous êtes confiné au lit depuis dix ans. Vous êtes un homme d’affaires de Fort Wayne et n’avez jamais cessé de travailler. Je vous vois dans un lit spécial qui se lève afin que vous puissiez travailler à la machine à écrire. »

M. Leeman était émerveillé. « C’est vrai, Frère Branham. Comment le savez-vous? »

« Le Seigneur m’a montré une vision. Vous avez beaucoup prié et Il a entendu vos prières. Jésus-Christ vous a guéri. Levez-vous sur vos pieds. »

Il y avait tellement de bruit et d’agitation dans le bâtiment que peu de gens remarquèrent le vieil homme qui se levait sur ses pieds pour la première fois depuis dix ans. Bill s’en retourna vers l’escalier de l’estrade. Un autre monsieur âgé assis dans un siège à l’avant étendit la main et attrapa le veston de Bill alors qu’il passait. La main osseuse du vieil homme était terriblement déformée.

Il disait quelque chose que Bill n’arrivait pas à décoder. Bill se pencha vers lui afin de pouvoir l’entendre au milieu du vacarme.

L’homme disait : « Je sais que si je peux seulement toucher votre vêtement, Frère Branham, je serai guéri. »

Soudainement, Bill réalisa qu’il avait déjà vu cet homme – dans la vision de M. Leeman qu’il venait juste de voir. Cet homme était l’homme sur le tracteur!

« Vous êtes un fermier, n’est-ce pas? Et vous êtes un ami de M. Leeman qui est là-bas. » Il désigna M. Leeman qui marchait avec ses bras dans les airs, ajoutant sa voix au reste des gens qui louaient le Seigneur.

« Oui, oui. »

« Vous êtes déformé par l’arthrite depuis plusieurs années, mais ne vous inquiétez pas car ainsi dit le Seigneur, “Vous allez être guéri.” »

LE LENDEMAIN MATIN, un garçon de chambre frappa à la porte de la chambre d’hôtel de Bill. « Révérend Branham, je suis désolé de vous informer que vous ne pourrez pas sortir par la porte avant. Ils ont découvert que vous étiez ici et le hall de l’hôtel est maintenant rempli de gens qui veulent vous voir. »

« C’est dommage », dit Bill. « Nous étions prêts à descendre prendre notre petit déjeuner. »

Le garçon avait une suggestion. « Je peux vous conduire à travers la chambre des fournaises si cela ne vous dérange pas de grimper par-dessus un amas de cendres. »

« C’est mieux que de ne pas manger. »

« Je vais m’assurer que la voie est libre et revenir vous chercher dans quelques minutes. »

Le garçon fut bientôt de retour et Bill, Meda, Becky et Margie Morgan suivirent le jeune homme au sous-sol. Ils dépassèrent la fournaise à charbon, enjambèrent des amas de cendres, franchirent une porte et aboutirent dans une ruelle. Personne ne les vit partir. Pour être certain que personne ne le reconnaisse, Bill enfonça son chapeau sur sa tête et remonta le col de son manteau. Il transportait sa fille Becky la tête pressée contre lui, ce qui aidait aussi à cacher son visage. Ils descendirent une courte distance sur la 2ième rue, puis commencèrent à traverser la rue vers Hobb’s House, le restaurant où ils avaient mangé ces derniers jours. Soudainement, la peau de Bill se mit à lui picoter comme il sentait la présence de l’ange du Seigneur s’approcher. Il s’arrêta.

« Qu’est-ce qui se passe, chéri? » demanda Meda.

« L’esprit du Seigneur vient de me dire de tourner à gauche. » Bill tendit sa fille à Meda et se mit à marcher.

« Mais Frère Bill, dit Margie, c’est ici qu’on a toujours mangé. »

Meda mit un doigt sur ses lèvres. « Shhh. J’ai vu ce regard sur son visage auparavant. L’Esprit le guide. Suivons-le. »

Jules Pierre Moune

Éditeur de La Plateforme, Il peut Publier et supprimer un Article.

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