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Dieu change-t-Il d’avis au sujet de sa Parole?

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L’homme de Dieu, le dernier prophète majeur de Dieu William Marrion Branham repond par non et dit: “Dieu est immuable, sa Parole aussi, mais réagit en fonction des situations”

Quand l’invariabilité de Dieu est présentée, la question qui revient souvent est celle de situations où il semble bien que Dieu ait changé d’avis, comme, par exemple, quand Dieu a ordonné à Jonas d’aller à Ninive pour annoncer que la ville serait détruite 40 jours plus tard. On peut également citer la fois où Il a accordé quinze années de vie supplémentaires au roi Ezéchias malade, après lui avoir dit qu’il allait mourir.

Lorsque nous examinons ces exemples où Dieu a apparemment changé d’avis, nous devons nous rappeler que Dieu est un être personnel qui est en relation avec l’humanité. Dans cette relation, Dieu réagit en fonction des choix et des décisions des hommes. Quand une personne est mauvaise, Dieu réprouve ses actes, mais si cette personne se repent et change, alors la relation de Dieu avec cette personne change. Son amour pour la personne ne change pas, mais Dieu réagit en fonction des choix de cette personne ou des autres. Dans le cas de Ninive, du fait de la méchanceté de ses habitants, Dieu avait décidé à juste titre de les détruire. Et Il dit à Jonas d’aller les avertir. Quand Jonas les avertit, les gens se repentirent et la réaction de Dieu fut de se montrer miséricordieux.

Dans le cas d’Ezéchias, Dieu décréta qu’il allait mourir, mais quand Ezéchias pria et Le supplia de l’épargner, Dieu exauça sa prière et le guérit.

Dans les deux cas, Dieu réagit avec amour et miséricorde à des changements effectifs et aux prières des personnes en question. Dans aucun de ces deux exemples, Dieu n’a changé son caractère ou sa nature, pas plus que son dessein ou son plan global. Dieu n’a pas changé, ce sont les gens qui ont changé, et Dieu a réagi conformément à sa nature divine.

Ces exemples doivent être compris comme la véritable expression de l’attitude de Dieu ou de son intention au regard de la situation, telle qu’elle se présente à ce moment précis. Si la situation change, alors il va de soi que l’attitude de Dieu ou l’expression de son intention changeront aussi. Cela revient simplement à dire que Dieu réagit différemment en fonction de la situation. L’exemple de Jonas qui s’en va prêcher à Ninive en est une bonne illustration. Constatant la méchanceté de Ninive, Dieu envoie Jonas proclamer : « Dans quarante jours, Ninive sera détruite ! » La possibilité que Dieu retienne son jugement, si les habitants de Ninive venaient à se repentir, n’est pas mentionnée explicitement dans la proclamation de Jonas telle qu’elle a été consignée dans la Bible, mais elle est contenue implicitement dans l’avertissement : l’objet de la proclamation est d’inciter Ninive à la repentance. Dès lors que les gens se repentirent, la situation n’était plus la même, et Dieu a répondu différemment à la situation qui avait changée.

Un autre facteur qu’il convient de garder à l’esprit c’est que, dans les scenarios précédents, la Bible décrit Dieu de façon anthropomorphique, comme dans l’histoire de Jonas où nous lisons que Dieu « se ravisa ». Ces récits sont mieux compris comme un langage descriptif dans la compréhension humaine.

Il est essentiel de comprendre à quel genre ou type littéraire appartiennent la plupart de ces histoires bibliques. La Bible est écrite sous la forme de narrations —ce sont des histoires sur Dieu racontées d’un point de vue humain. Par conséquent, le narrateur va raconter son histoire avec toute la vivacité et la couleur dont il est capable, pour donner plus de force à son récit. Et c’est pour cette raison que vous trouverez dans la Bible des histoires sur Dieu, racontées d’un point de vue humain, où non seulement Dieu n’a pas connaissance du futur, mais où Il n’est pas non plus au courant d’événements présents. Dieu vient annoncer à Abraham : « De graves accusations contre Sodome et Gomorrhe sont montées jusqu’à Moi : leur perversité est énorme. Je veux y descendre pour voir si leur conduite est vraiment conforme à ce que J’entends dire. Et si ce n’est pas le cas, Je le saurai. » Ce passage réfuterait non seulement la préscience de Dieu mais également sa connaissance du présent. Et il y a d’autres passages où Dieu est décrit en des termes anthropomorphiques, comme possédant des narines, des yeux, des bras et toutes sortes de membres physiques, et même des ailes ; et s’il fallait prendre ces descriptions à la lettre, Dieu serait un monstre crachant du feu. Ce sont des anthropomorphismes. C’est un procédé littéraire qui fait partie de l’art du narrateur, et que l’on ne devrait pas lire comme s’il s’agissait d’un texte philosophique ou d’un traité de théologie systématique.

Dans aucune de ces situations Dieu n’a changé sa nature, son caractère, son dessein ou ses promesses. En fait, Il est resté constant dans chacune d’elles, en étant juste, aimant, droit et personnel, et Il a agi dans le cadre de son dessein global.

L’immuabilité de Dieu—sa constance, son invariabilité—est un élément fondamental de notre foi en Lui. S’Il était inconstant, si sa nature ou son caractère était changeant, s’Il pouvait s’améliorer ou se détériorer, nous ne pourrions pas nous fier à Lui. Nous ne pourrions pas nous fier à sa Parole ou à ses promesses.

Mais Dieu ne change pas, que ce soit dans son essence, sa nature, son caractère, ses desseins, ses promesses ou dans son plan. Nous pouvons compter sur Lui car Il est fidèle et véritable. Il est le rocher sur Lequel nous pouvons bâtir notre vie, Celui à qui nous pouvons faire confiance dans ce monde en constante mutation, parce qu’Il est le Dieu immuable.

Jules Pierre Moune

Éditeur de La Plateforme, Il peut Publier et supprimer un Article.

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