IL NOUS FAUT UNE OBÉISSANCE QUI JALLIT DU DEDANS
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LETTRE AUX COMPATRIOTES DE LA DIASPORA PCI INFO MAGAZINE SEMAINE TROIS, MAI 2021
TITRE : IL NOUS FAUT UNE OBÉISSANCE QUI JALLIT DU DEDANS
Chers compatriotes de la Diaspora de grâce renouvelée en Christ Shalom. Nous sommes vraiment scellés pour la gloire par les mérites de celui qui a donné sa vie pour nous à Golgotha. C’est donc à raison que, malgré l’épreuve comme Jonas dans le ventre du gros poisson dans laquelle nous nous trouvons en ce moment, nous avançons fermement vers le but arrêté d’avance par Dieu vers notre destinée de gloire.
La Parole de Dieu dit : « Après ces jours-là, dit l’Eternel : Je mettrai ma loi au dedans d’eux, Je l’écrirai dans leur cœur. … Car Je pardonnerai leur iniquité, et Je ne me souviendrai plus de leur péché. » (Jérémie 31:33)
En vertu de cette alliance, la loi même qui avait été gravée sur les tables de pierre est écrite par le Saint-Esprit dans notre cœur. Au lieu de chercher à établir notre propre justice, nous acceptons celle du Sauveur. Son sang expie nos péchés et son obéissance nous est imputée. Alors notre cœur, renouvelé par le Saint-Esprit, est rendu capable de produire « les fruits de l’Esprit ». … Par la grâce de Jésus-Christ, nous vivons désormais dans l’obéissance à la loi de Dieu.
Écoutez, il y a deux erreurs contre lesquelles les enfants de Dieu — tout particulièrement ceux qui viennent d’accepter sa grâce — doivent spécialement se tenir en garde. La première consiste à regarder à ses propres œuvres et à se reposer sur quelque bonne action pour rentrer dans la faveur de Dieu. Celui qui cherche à observer la loi et à devenir saint par ses efforts entreprend une impossibilité.
L’erreur opposée est non moins dangereuse : elle consiste à croire que la foi en Jésus dispense l’homme d’observer la loi de Dieu ; que la foi étant seule capable de nous rendre participants de Jésus-Christ, nos œuvres n’ont rien à voir à notre rédemption. … Et si la loi est écrite dans le cœur, ne façonne-t-elle pas la vie? Loin de dispenser l’homme de l’obéissance, la foi et la foi seule le rend participant de la grâce de Jésus-Christ, qui le met à même d’être obéissant.
La foi — celle qui est agissante par la charité et qui purifie l’âme — n’est pas une simple adhésion à la Parole de Dieu ; c’est la reddition complète entre les mains du Sauveur de notre cœur et de toutes ses affections. C’est par le moyen de cette foi-là que l’âme est transformée à l’image de Dieu. Et ainsi le cœur qui, dans sa condition irrégénérée, ne se soumet pas à la loi de Dieu — il ne le peut même pas — trouve désormais son plaisir dans la pratique de ses saints préceptes et s’écrie avec le Psalmiste : « Combien j’aime ta loi ! elle est tout le jour l’objet de ma méditation. » Psaumes 119:97. Et la justice de la loi est accomplie en nous « qui marchons non selon la chair, mais selon l’Esprit » Romains 8:4.32
A Propos, dans Exposé des Sept Âges de l’Église (4 – L’Âge de l’Église de Smyrne), Rév. William Marrion Branham commente :
Hébreux 5.8-9 parlant de Christ par rapport à notre foi et à l’obéissance qui jaillit de notre homme intérieur : “Il a appris, bien qu’Il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes ; après avoir été élevé à la perfection, Il est devenu pour tous ceux qui Lui obéissent l’auteur d’un salut éternel.” En langage clair, le caractère même de Jésus a été perfectionné par les souffrances. Et, selon Paul, Il a laissé à Son Église une mesure de souffrances, afin qu’eux aussi, par leur foi en Dieu, en souffrant pour Lui, arrivent à une perfection. Pourquoi voulait-Il cela ? Jacques 1.2-4 : “Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien.”