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Livre 1: Le Garçon et ses privations Chapitre 10: Le premier test de Foi (1932)

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Billy répliqua : « Je sais aussi ce que Dieu a dit et Il a dit que j’étais guéri! Est-ce qu’on peut prier? » Il n’y avait encore jamais eu de prière à la table des Branham. Ne sachant que faire, Charles demeura figé sur sa chaise. Ella lança un dernier regard désespéré à son fils, puis fondit en larmes. Billy inclina la tête en priant : « Dieu, si je meurs, je m’en irai à la maison en Te faisant confiance. Ta Parole dit que je suis guéri. J’ai le choix entre considérer ce que le médecin a dit et considérer ce que Tu as dit. J’ai cru ce que le médecin a dit pendant un an, mais, mon état ne s’est pas amélioré ; en fait, je vais moins bien. Je ne considérerai plus ce que le docteur a dit. Maintenant, je considère ce que Tu as dit. S’il Te plaît, bénis ces aliments pour nos corps ; je le demande au nom de Ton fils Jésus-Christ. Amen. »

Mettant de côté son verre de jus de pruneaux, Billy se servit des haricots, des oignons et du pain à la farine de maïs. Aussitôt que la première bouchée atteignit son estomac, elle remonta. Billy mit sa main devant sa bouche et l’avala de nouveau. Elle remonta encore. Une fois encore, il l’avala. Encore et encore son estomac protesta contre l’invasion de nourriture solide, l’acide brûlant sa gorge et sa bouche. Mais, Billy refusa de considérer son estomac. Il garda ses pensées sur ce que Dieu avait dit et non sur ce qu’il ressentait. Il continua à ravaler la même bouchée de haricots, jusqu’à ce qu’elle demeure dans son estomac. Puis, il prit une bouchée d’oignons bouillis.

Après le souper, Billy s’enferma dans sa chambre. Son estomac lui faisait tellement mal qu’il en avait les larmes aux yeux. Il avait constamment des renvois acides. Faiblement, il se mit à chanter un petit chœur qu’il avait appris à l’église : « Je peux, je veux, oh oui, je crois ; je peux, je veux, oh oui, je crois ; je peux, je veux, oh oui, je crois que Jésus me guérit. » Il s’écroula sur son lit. Et d’une voix à peine plus forte qu’un murmure, il dit : « Seigneur, je Te prends au mot. »

Sa mère frappa à la porte. « Comment te sens-tu Billy? »

« Je me sens bien. »

« J’ai appelé le médecin. Il a dit que tu allais mourir. »

Bill ravala l’acide gastrique qui lui montait dans la bouche. « Je ne vais pas mourir, maman, je me sens merveilleusement bien », ne parlant pas de comment il se sentait dans son corps mais de son sentiment face à la promesse de Dieu.

Le lendemain matin, la marmite de haricots était toujours sur le fourneau. Ella se retourna lorsque son fils entra à la cuisine. « Qu’est-ce que tu veux pour déjeuner, Billy? »

« J’aimerais encore des haricots et du pain de maïs. »

Les jours passèrent et il souffrait toujours. Chaque repas était une lutte physique, son estomac ripostait en envoyant des acides brûlants et sa tête était tout étourdie. Mais dans le domaine de la foi, il ne combattait ni ne chancelait. Il se répétait constamment les paroles de Jésus : « Si tu peux le croire, tout est possible à celui qui croit. »4 C’était son ancre et en dépit de tous les symptômes contraires, il continua à témoigner que Jésus-Christ l’avait guéri.

Il lut aussi l’avertissement de Paul ; « Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres. » 5 À ces mots, un sentiment de culpabilité envahit son cœur.  Il devait alors 2 000 $   [1 400 euros] de frais médicaux liés à son opération. Après avoir prié à ce sujet, il réalisa que Dieu n’interdisait pas aux chrétiens d’avoir des dettes, mais, Il leur disait plutôt de rembourser ce qu’ils pouvaient de leurs dettes et de ne pas les laisser impayées. Bill devait 300 $ [210 euro] à un pharmacien, M. Mason, un homme sympathique qui n’avait jamais refusé de médicaments à Billy parce que la famille Branham était pauvre.

 

Jules Pierre Moune

Éditeur de La Plateforme, Il peut Publier et supprimer un Article.

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