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Chapitre 46: L’ange photographié à Houston

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Chapitre 46: L’ange photographié à Houston

LE LENDEMAIN du débat de Houston, Texas, Fred Bosworth se rendit à la chambre de Bill pour lui remettre une lettre qu’il venait de recevoir par la poste. Meda se pencha sur l’épaule de son mari. « Ça vient de Durban, Afrique du Sud. Ouvre-la, Bill. »

Bill décacheta l’enveloppe et commença à lire. Cette lettre venait de l’infirmière privée d’une certaine Florence Nightingale Shirlaw, une dame qui prétendait être une proche parente de la fameuse infirmière anglaise du 19e siècle, Florence Nightingale. Mme Shirlaw se mourait du cancer et implorait Bill de prendre l’avion pour Durban, Afrique du Sud, afin de venir prier pour elle. Elle était trop faible pour venir en Amérique. Le cancer se trouvait au niveau du duodénum à la sortie de son estomac, l’empêchant de digérer sa nourriture. Elle avait été maintenue en vie par de la nourriture intraveineuse tout en dépérissant lentement. Ses médecins ne s’attendaient pas à ce qu’elle vive bien longtemps. Un miracle de Jésus-Christ était son dernier espoir.

Pour souligner sa situation désespérée, Mme Shirlaw avait envoyé une photo d’elle-même.[85] Meda en eut le souffle coupé. Bill regarda la photo avec horreur. Il n’avait jamais vu d’être humain aussi maigre. Ses bras avaient l’air de manches à balai, sauf pour les bosses aux articulations des coudes. Bill pouvait facilement compter ses côtes. La pauvre femme avait l’air d’une peau étirée sur un squelette.

Florence Nightingale avait joint un billet d’avion à sa lettre. Bill jeta un coup d’œil au billet et regarda ses gérants d’un air interrogateur.

Fred Bosworth savait exactement ce que Bill pensait. « Frère Branham, vous ne pouvez pas vous rendre en Afrique du Sud maintenant. Vous êtes attendu à Beaumont dans quelques jours, puis vous partez pour Pensacola, Floride. Vous avez ensuite plusieurs engagements en Arkansas, puis vient Carlsbad, Nouveau-Mexique. Votre horaire est chargé à bloc jusqu’au mois d’avril lorsque vous partirez pour l’Europe. Vous pourriez y aller en mai, à votre retour de Scandinavie. »

« Si j’en juge par le ton de sa lettre, (Bill leva la photo pour que tous y jettent un autre coup d’œil) et d’après cette photo, elle sera probablement déjà décédée au mois de mai. »

« Peut-être, dit Fred Bosworth, mais, Frère Branham, vous recevez des lettres de gens sur leur lit de mort à tous les jours. Vous ne pouvez pas aller prier pour toute personne malade qui vous envoie un billet d’avion. Sinon, vous seriez toujours en train de faire cela. Vous devez être guidé par l’Esprit. »

« Exactement, répliqua Bill, l’Esprit me dit qu’il y a quelque chose de spécial à propos de cette femme. Peut-être le Seigneur m’appelle-t-Il à aller en Afrique du Sud. »

La pièce fut silencieuse pour un moment, excepté pour le son de Meda qui ravalait ses larmes. Puis Bill suggéra : « Prions au moins pour Mme Shirlaw dès maintenant. »

Posant la lettre et la photo sur le sol, ils s’agenouillèrent en formant un cercle autour de celle-ci et Bill pria : « Père Céleste, lorsque j’ai vu les mots « Afrique du Sud » sur cette lettre, quelque chose a remué à l’intérieur de moi. Veux-Tu que j’aille tenir des réunions à Durban? Père, il y a une pauvre femme mourante qui regarde à toi comme son dernier espoir de vivre. Je te demande de guérir Florence Nightingale Shirlaw au Nom de Ton Fils Jésus. Et, Seigneur, si Tu la guéris, j’y verrai là une indication de Ta part pour que je tienne une campagne de guérison en Afrique du Sud. »

ALORS QU’IL PRÊCHAIT en Floride au mois de février 1950, Bill reçut un appel interurbain de la part de Mme Reece. Son mari, un vieil ami de Bill, avait eu une attaque cérébrale et gisait, mourant, dans un lit d’hôpital. Tout ce que Bill pouvait faire fut de prier pour son ami au téléphone, demandant à Dieu d’avoir pitié. Le jour suivant, Mme Reece rappela Bill pour lui annoncer la bonne nouvelle que pendant la nuit, la condition de son mari s’était remarquablement améliorée. Les médecins semblaient maintenant certains qu’il allait survivre. Bill remercia le Seigneur d’avoir épargné la vie de son ami.

Au mois de mars, Bill se rendit à Carlsbad, Nouveau-Mexique, pour y tenir une campagne. Après une réunion, il se tenait à l’extérieur sur le trottoir avec Billy-Paul lorsqu’ils virent M. Reece sortir de l’église. Bill s’avança pour lui dire bonjour et fut bouleversé de voir à quel point son ami avait vieilli depuis la dernière fois qu’il l’avait vu. Un de ses bras pendait inutilement le long de son corps et l’autre ne bougeait qu’avec difficulté. Sa femme et son chauffeur devaient l’aider à marcher.

« Frère Branham », dit-il, avec des mots lents et mal articulés : « la nuit dernière, ma carte de prière était si proche. Vous avez appelé les numéros 25 à 35 et mon numéro était 36. Oh, si j’avais seulement pu avoir une place dans la ligne de prière… »

« Frère Reece, juste le fait d’être dans la ligne de prière ne vous aurait pas guéri. »

« Je le sais, Frère Branham. Mais je veux savoir ce que j’ai fait pour mériter ceci. Si j’ai fait quoi que ce soit de mal, Dieu sait que j’en suis désolé. Je suis reconnaissant d’être encore en vie, mais pourquoi aurais-je à vivre le reste de mes jours ainsi? »

« Bien, Frère Reece, je ne sais pas pourquoi ces choses se produisent. Ce n’est pas de votre faute. Pendant les réunions, je choisis les numéros au hasard afin que tout le monde ait la même chance. Si Dieu avait voulu… »

C’est juste, Frère Branham. Ce n’est pas de votre faute. Je vais suivre vos réunions et continuer d’essayer jusqu’à ce que Dieu me montre si je vais être guéri ou non. »

Bill regarda avec pitié son ami tout décrépit qui était vêtu d’un costume bleu et d’une cravate rouge. M. Reece était si voûté et instable que sa femme et son chauffeur devaient l’aider à se tenir debout. Soudainement, Bill vit un palmier apparaître entre eux. Il vit un autre M. Reece apparaître, portant un costume brun, une chemise blanche et une cravate brune, se tenant fort et droit sous le palmier, levant les deux bras au-dessus de sa tête en louant Dieu. Pendant que la vision disparaissait, Bill dit : « Frère Reece, ainsi dit le Seigneur, “Vous serez guéri.” Je ne sais pas où, mais je sais que ce ne sera pas ici parce qu’il n’y a pas de palmiers dans les environs. Un jour, vous vous tiendrez sous un palmier, portant un costume brun, une chemise blanche et une cravate brune. Vous allez me voir et alors vous serez guéri. Je ne sais pas si cela se produira cette année, l’an prochain ou dans dix ans. Mais souvenez-vous, Frère Reece, c’est le “ainsi dit le Seigneur”. »

LE 6 AVRIL 1950, William Branham, Ern Baxter, Jack Moore, Gordon Lindsay et Howard Branham s’envolèrent pour Londres, Angleterre. Pour Bill, cette façon semblait appropriée pour fêter ses 41 ans ; étendant ses ailes et s’élançant dans un ministère international. Lorsque l’avion atterrit à Londres, la première surprise de Bill fut la foule qui l’y attendait pour l’accueillir. Il ne tiendrait pourtant pas de réunions dans les Îles Britanniques ; ceci n’était qu’une brève escale sur sa route pour la Finlande afin de prier pour le Roi George VI d’Angleterre.

Pendant que le groupe Branham se frayait un chemin à travers la foule, Bill entendit son nom appelé dans les haut-parleurs de l’aéroport. Ern Baxter se porta volontaire pour aller voir ce qui en était.

Dix minutes plus tard, Ern Baxter revint avec une autre surprise. « Frère Branham, vous ne croirez jamais cela mais cette femme d’Afrique du Sud, Florence Nightingale Shirlaw, a appris que vous atterrissiez ici et dans un effort final pour que vous priiez pour elle en personne, elle a pris le risque de venir jusqu’ici. Son avion est arrivé seulement quelques minutes avant le vôtre. L’avion est juste là et elle est encore à bord. » Ern Baxter désigna l’avion stationné de l’autre côté de la piste. « Frère Branham, Mme Shirlaw veut que vous veniez prier pour elle immédiatement. Elle pense qu’elle est en train de mourir. »

Bill évalua la situation, incertain. Il y avait des milliers de gens se tenant entre lui et Florence Shirlaw. Se tournant vers l’un des ministres hôtes, un évêque anglican, Bill suggéra : « Pourquoi n’iriez-vous pas reconduire Mme Shirlaw chez-vous? Je vais aller au Palais de Buckingham prier pour le roi, puis je passerai à votre presbytère prier pour elle. Vous pourrez m’appeler à l’Hôtel Piccadilly pour me dire vers quelle heure passer. »

« Mais, Frère Branham, protesta l’évêque, elle ne vivra peut-être pas si longtemps. »

« Je ne peux pas me rendre là-bas, vous pouvez le constater par la taille de la foule. »

L’évêque acquiesça. « D’accord, si c’est le mieux que l’on puisse faire. Vous avez raison, vous ne pouvez pas traverser la foule jusqu’à son avion. »

C’est juste, Frère Branham. Ce n’est pas de votre faute. Je vais suivre vos réunions et continuer d’essayer jusqu’à ce que Dieu me montre si je vais être guéri ou non. »

Bill regarda avec pitié son ami tout décrépit qui était vêtu d’un costume bleu et d’une cravate rouge. M. Reece était si voûté et instable que sa femme et son chauffeur devaient l’aider à se tenir debout. Soudainement, Bill vit un palmier apparaître entre eux. Il vit un autre M. Reece apparaître, portant un costume brun, une chemise blanche et une cravate brune, se tenant fort et droit sous le palmier, levant les deux bras au-dessus de sa tête en louant Dieu. Pendant que la vision disparaissait, Bill dit : « Frère Reece, ainsi dit le Seigneur, “Vous serez guéri.” Je ne sais pas où, mais je sais que ce ne sera pas ici parce qu’il n’y a pas de palmiers dans les environs. Un jour, vous vous tiendrez sous un palmier, portant un costume brun, une chemise blanche et une cravate brune. Vous allez me voir et alors vous serez guéri. Je ne sais pas si cela se produira cette année, l’an prochain ou dans dix ans. Mais souvenez-vous, Frère Reece, c’est le “ainsi dit le Seigneur”. »

LE 6 AVRIL 1950, William Branham, Ern Baxter, Jack Moore, Gordon Lindsay et Howard Branham s’envolèrent pour Londres, Angleterre. Pour Bill, cette façon semblait appropriée pour fêter ses 41 ans ; étendant ses ailes et s’élançant dans un ministère international. Lorsque l’avion atterrit à Londres, la première surprise de Bill fut la foule qui l’y attendait pour l’accueillir. Il ne tiendrait pourtant pas de réunions dans les Îles Britanniques ; ceci n’était qu’une brève escale sur sa route pour la Finlande afin de prier pour le Roi George VI d’Angleterre.

Pendant que le groupe Branham se frayait un chemin à travers la foule, Bill entendit son nom appelé dans les haut-parleurs de l’aéroport. Ern Baxter se porta volontaire pour aller voir ce qui en était.

Dix minutes plus tard, Ern Baxter revint avec une autre surprise. « Frère Branham, vous ne croirez jamais cela mais cette femme d’Afrique du Sud, Florence Nightingale Shirlaw, a appris que vous atterrissiez ici et dans un effort final pour que vous priiez pour elle en personne, elle a pris le risque de venir jusqu’ici. Son avion est arrivé seulement quelques minutes avant le vôtre. L’avion est juste là et elle est encore à bord. » Ern Baxter désigna l’avion stationné de l’autre côté de la piste. « Frère Branham, Mme Shirlaw veut que vous veniez prier pour elle immédiatement. Elle pense qu’elle est en train de mourir. »

Bill évalua la situation, incertain. Il y avait des milliers de gens se tenant entre lui et Florence Shirlaw. Se tournant vers l’un des ministres hôtes, un évêque anglican, Bill suggéra : « Pourquoi n’iriez-vous pas reconduire Mme Shirlaw chez-vous? Je vais aller au Palais de Buckingham prier pour le roi, puis je passerai à votre presbytère prier pour elle. Vous pourrez m’appeler à l’Hôtel Piccadilly pour me dire vers quelle heure passer. »

« Mais, Frère Branham, protesta l’évêque, elle ne vivra peut-être pas si longtemps. »

« Je ne peux pas me rendre là-bas, vous pouvez le constater par la taille de la foule. »

L’évêque acquiesça. « D’accord, si c’est le mieux que l’on puisse faire. Vous avez raison, vous ne pouvez pas traverser la foule jusqu’à son avion. »

Jules Pierre Moune

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