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Avoir soif de la vie (60-0304)

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60 La vie a beaucoup de significations. Cela dépend de l’angle sous lequel vous le considérez. Et votre vie, c’est ce qui vous contrôle. Vous avez la vie, le mouvement, votre existence, c’est la vie. Et ça dépend du genre de vie qui est en vous, la manière dont cela vous contrôle.
Il n’est pas étonnant que les gens ne puissent pas croire, et pourtant ils prétendent être religieux; ils ne peuvent pas croire à la guérison divine, ils ne peuvent pas croire aux miracles, ils ne peuvent pas croire au Saint-Esprit qui fait que les gens soient remplis de la puissance de la résurrection de Christ. La raison pour laquelle ils ne peuvent pas croire cela, c’est qu’ils n’ont rien en eux pour croire, en effet votre vie est… votre mouvement est contrôlé par la vie qui est en vous.

61 Il y a quelque temps, une chose frappante m’est venue à l’esprit. Dans les années passées, dans les régions du Sud, on vendait des esclaves, les gens de couleur, les nègres qui venaient d’Afrique, que les Hollandais avaient amenés là et vendus comme esclaves. C’était une chose pitoyable. Je suis certainement d’accord avec Abraham Lincoln que Dieu n’a jamais voulu que l’homme soit un esclave. Dieu a fait l’homme; l’homme a fait des esclaves.

62 C’est ce qu’ils essaient de faire ce soir, pas seulement avec la race noire, mais avec les races du monde; chaque homme dans chaque nation essaie de faire des autres des esclaves. Dieu a créé l’homme libre, une créature libre sous l’autorité de Dieu, pour L’adorer.

63 Eh bien, ils prenaient ces pauvres gens pour les vendre aux enchères et en faire l’objet des transactions. Il y a quelque temps, là en Louisiane, j’ai vu l’un des anciens et premiers enclos pour taureaux, qu’ils avaient. Là où ils amenaient et plaçaient ces hommes et les gardaient dans le bloc de ventes aux enchères, et ils les vendaient aux enchères, et on tâtait leur pouls, on examinait leurs dents, et on prenait un fouet et on les faisait courir dans la rue, on les fouettait derrière les talons, on les faisait courir très vite, et puis on revenait examiner leur coeur.
Et un vieil homme qui se tenait là m’a dit : «Pasteur, j’ai assisté à votre réunion l’autre soir.»
J’ai dit : «Merci, j’observais tout simplement ceci.»

64 Il a dit : «Je me souviens de l’époque où l’on pratiquait cela.» Et il m’a dit, il a dit : «Savez-vous quel était l’esclave le plus cher?»
J’ai dit : «Quoi?»

65 Il a dit : «Une jolie fille.» Il a dit : «L’enchère pour un esclave homme commençait à cinq cents dollars ou à trois cents dollars.» Mais, a-t-il dit, pour une jeune fille de couleur, une belle fille exposée là, l’enchère commençait à deux mille dollars.» Et il m’a regardé, et il a dit : «S’il y a un enfer, leurs âmes s’y trouvent aujourd’hui.»

66 J’ai dit : «Vous parlez de leurs âmes, qu’en est-il de la vôtre, papa? Où ira la vôtre?» Quelques jours après, un ami prédicateur l’a baptisé du baptême chrétien.

67 Alors, quand on prenait ces esclaves, les acheteurs venaient et les achetaient. Et ils allaient là, et regardaient partout, et trouvaient celui qui était robuste et en bonne santé, et on l’échangeait contre un plus petit ou quelque chose comme cela, juste comme vous le feriez pour une voiture d’occasion ou pour quelque chose d’autre au parking, et on en recevait un acte de vente.
Oh! c’était terrible.

68 Et un jour, un – un revendeur vint dans une vieille plantation où il y avait beaucoup d’esclaves. Et – et les esclaves qu’on avait amenés là étaient tristes. Ils se retrouvaient loin de leur patrie, et ils n’allaient plus voir papa, ni maman, ni les enfants; ils avaient été déportés et vendus ici pour mourir sur une terre étrangère. Et ils étaient tristes, et bien des fois pour les amener à travailler, on prenait le fouet et on les fouettait pour les amener à travailler. On les réprimandait sans cesse.
Et un certain revendeur vint dans cette plantation et demanda au propriétaire : «Avez-vous des esclaves?»

69 Il répondit : «J’en ai cent et quelques ici. Voyez – les là-bas.» Et il remarqua un jeune esclave; il semblait différent des autres. On n’avait pas du tout besoin de le fouetter; il marchait droit, le menton relevé, les épaules redressées, prêt à tout faire.

70 Et il encourageait toujours les autres, disant : «Redressez-vous, travaillons.» Et on se demandait pourquoi.

71 Alors ce revendeur demanda au propriétaire, disant : «Je voudrais acheter cet esclave.»
Il répondit : «Non, mais il n’est pas à vendre.»

72 Il demanda : «Pourquoi n’est-il pas à vendre?»
Il dit : «C’est un esclave, n’est-ce pas?»
Il dit : «C’est un esclave.»
Il demanda : «Eh bien, pourquoi ne voulez-vous pas le vendre?»
Il répondit : «Parce que je ne veux pas le vendre.»

73 Il dit : «Bien, j’aimerais vous poser une question. Qu’est-ce qui fait qu’il soit si différent des autres ? Est-ce… Est-il le chef des autres?»
Il répondit : «Non, C’est un esclave.»

74 Et le revendeur demanda au propriétaire : «Parfois vous le nourrissez peut-être un peu mieux.»

75 Il répondit : «Non, il mange là à la cuisine avec les autres esclaves. Ce n’est qu’un esclave.»

76 «Eh bien, dit-il, je voudrais alors vous poser une question.» Il dit : «Qu’est-ce qui fait qu’il se comporte différemment? Qu’est-ce qui fait qu’il soit si différent des autres?»

77 Le propriétaire répondit : «Je me suis moi-même posé la question pendant longtemps, mais un jour j’ai découvert que là dans la vieille patrie d’où «il vient, son père est le roi de la tribu.» Et il a dit : «Bien qu’il soit un étranger, et qu’il soit ici, loin de son peuple, il sait néanmoins dans son coeur, qu’il est fils d’un roi. Et il se comporte en conséquence.»
Oh! je me suis dit que peu importe la situation que nous devons peut-être traverser, que ce soit les épreuves, que ce soit les chagrins, que ce soit la persécution, qu’on se moque de nous ou que l’on soit l’objet de raillerie, quel genre de personnes devrions-nous être? Nous sommes fils et filles du Roi.

78 Bien que nous soyons dans un monde hostile, bien que nous soyons dans un endroit où nous sommes haïs, peut-être taxés des noms honteux du genre «saints exaltés, langues pentecôtistes». Qu’est-ce que ça change? Nous devrions avoir le menton relevé, les épaules redressées, croyant la Parole de Dieu, car là de l’autre côté du pays, notre Père est le Roi.
Et je pense que c’est ridicule et honteux de voir les filles du Roi porter le genre d’habits qu’elles portent en ces jours-ci. Quand je vois les fils du Roi fumer la cigarette, et boire du whisky, et un petit verre de bière, comme c’est indigne du fils du Roi du ciel! Notre Père est riche en maisons et en terres;
Il détient les richesses du monde dans Ses mains!
Du rubis et du diamant, de l’argent et de l’or,
Ses coffres sont remplis, Il a des richesses immenses.
Nous sommes les enfants du Roi.

79 Peu importe combien nous sommes pauvres, combien vous devez être écrasés, combien le monde vous critique et dit n’importe quoi sur vous, cela devrait vous faire garder la tête haute pour le mo-… moral des autres. Nous ne devrions jamais nous disputer les uns avec les autres. Nous devrions toujours dire la chose la plus louable au sujet d’un frère ou d’une soeur. Si quelqu’un est tombé dans un caniveau, ne l’enfoncez jamais davantage. Relevez-le ; faites-le sortir de là aussi vite que vous le pouvez, parce que cela l’aidera. Nous devrons être un exemple. Nous devrions mener une vie exemplaire, comme nous sommes des fils et des filles de Dieu, le Roi éternel. Nous devrions nous conduire de cette façon, en tant que fils et filles du Roi. Nous ne devrions jamais faire quoi que ce soit qui pourrait amener la honte.

80 Je disais ceci l’autre jour, et ma femme qui est assise là derrière, m’écoute. Il y a quelques semaines nous allions à un magasin, pour faire quelques provisions, et en plein hiver, nous avons vu une femme portant de tout petits habits, des habits courts, avec un petit pull-over sur elle. Ma femme a dit : «Tu sais, elle ne peut pas être à l’aise comme cela.»

81 Eh bien, nous nous sommes mis à parler de la chose.
J’ai dit : «Chérie, quand je vais en Allemagne, je vois…» J’ai dit : «C’est une Américaine, c’est tout.»
Et j’ai dit : «Quand je vais en Allemagne, les gens ont un esprit allemand, l’esprit national. Quand je vais en Finlande, ils ont l’esprit finlandais. Quand je vais en Suède, ils ont l’esprit suédois. Quand je vais en Afrique, ils ont l’esprit africain. Quand nous venons en Amérique, ils ont l’esprit américain.»
«Eh bien, a-t-elle dit, ne sommes-nous pas Américains?»
J’ai dit : «Non, pas moi; j’habite simplement ici.»
Elle a dit : «Eh bien, le – quel…»

82 J’ai dit : «Voici la raison : ils ont simplement l’esprit américain. Nous sommes taxés des religieux.»
Je parlais à une fille une fois; j’ai dit : «Mademoiselle, es-tu une chrétienne?»

83 «Eh bien, a-t-elle dit, je vous apprends que j’étais déjà chrétienne encore enfant.»
J’ai dit : «Qu’est-ce que cela a à faire?»

Jules Pierre Moune

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