Biographie du ProphèteToute l'actualité

BIOGRAPHIE DE WILLIAM MARRION BRANHAM – Chapitre 15: Une demande en mariage muette (1933)

Visits: 2

« Tu devrais peut-être me laisser demander à ton père en premier », suggéra Bill astucieusement. Il voulait obtenir l’accord de Charlie avant que Mme Brumbach en entende parler. Cela lui semblait être sa meilleure chance.

« Vas-tu lui demander bientôt? »

« Je le ferai dimanche soir. »

Le dimanche soir d’après, lorsque Billy ramena Hope chez elle après l’église, ils étaient tous deux assis au salon en train d’écouter le phonographe Victrola. Charlie Brumbach était en train de taper un texte à son bureau. Mme Brumbach faisait du crochet, assise dans une confortable chaise Morris. Hope le regarda en fronçant les sourcils et lui fit un signe de tête en direction de son père. Bill secoua la tête et lui fit signe en direction de sa mère. Il ne pouvait demander à son père maintenant, pas avec sa mère assise au salon. Ça serait comme de leur demander aux deux. Sa mère pouvait faire une scène et Bill repartir sans rien.

Billy se leva. « Il est neuf heures et demie. Je crois que je devrais y aller. » Hope l’accompagna à la porte, en tenant sa main. Il lui dit bonne nuit et essaya de s’en aller, mais elle ne lâcha pas sa main.

Elle murmura : « Tu ne lui demandes pas? »

« Je ne peux pas lui demander si ta mère est assise là. »

« Dans ce cas, je vais aller à l’intérieur et tu pourras l’appeler dehors. »

C’était plutôt embarrassant pour Billy, mais il n’avait pas d’autre idée. « D’accord. » Hope retourna au salon.

Bill s’éclaircit la gorge : « M. Brumbach, puis-je vous parler un instant? »

Charlie arrêta de taper et se retourna sur sa chaise. « Certainement Bill, que veux-tu? »

« Je veux dire, sur la galerie. » Mme Brumbach quitta son ouvrage des yeux et fronça les sourcils d’un air inquisiteur. Charlie dit : « Certainement » et il suivit Bill jusque sur la galerie, en fermant la porte derrière lui.

Billy observa la lune et dit : « C’est une belle soirée, n’est-ce pas? »

« Une très belle soirée » acquiesça Charlie.

« Il a fait très chaud ces derniers temps. »

« Certainement. »

Bill cherchait les mots justes : « Vous savez, euh, je me demandais si, euh, si… »

« Tu peux l’avoir, Bill.

Un soulagement intense l’envahit. Il aurait voulu embrasser M. Brumbach, mais se contenta de lui serrer la main. « Charlie, je suis pauvre. Je ne peux pas prendre soin d’elle aussi bien que vous. Je ne gagne que 20 cents [0,14 euro] de l’heure. Mais, Charlie, elle ne pourrait pas trouver quelqu’un qui l’aime autant que moi. Et je vais travailler jusqu’à ce que mes mains soient en sang pour lui procurer de quoi vivre. Je lui serai fidèle et ferai tout ce que je peux pour la rendre heureuse. »

Charlie posa sa grande main sur l’épaule de Bill. « Billy, je sais que tu l’aimes et je sais qu’elle t’aime ; et je préfère que ce soit toi qui l’aie dans ces conditions, plutôt que quelqu’un qui la maltraiterait, peu importe combien d’argent il pourrait avoir. De plus, ce n’est pas ce que tu possèdes dans la vie qui compte, mais c’est de se contenter de ce que l’on a. »

« Merci, Charlie. Je vais m’en souvenir. »

Bill ne demanda jamais à Hope ce que sa mère avait dit lorsqu’elle lui avait demandé, ça lui suffisait de savoir qu’elle ne se tiendrait pas en travers de leur chemin. La date du mariage fut fixée au mois de juin de l’année suivante.

Jules Pierre Moune

Éditeur de La Plateforme, Il peut Publier et supprimer un Article.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
14 × 25 =


0 Partages
Tweetez
Partagez
Partagez