Les pièges qui guettent la musique chrétienne

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Quels chants choisir dans l’église locale ?

 

Qui n’a pas été touché, une fois ou l’autre, lors d’un culte ou d’un temps de louange, par un chant qu’il avait pourtant chanté à maintes reprises sans émotion particulière ?

À quoi cela est-il dû ? Uniquement à l’état intérieur de la personne à un moment donné ? À la qualité de la mélodie ou de son harmonisation ? À la qualité de l’interprétation ou de l’instrumentation qui accompagne le chant ? Au contexte dans lequel le chant a été amené ?

L’inverse peut d’ailleurs se produire : l’on a parfois ressenti un chant comme inapproprié soit parce qu’il coupait un élan ou paraissait inadapté par sa musique ou son message…

Ces quelques questions surgissent souvent à l’esprit et certainement à celui de ceux qui sont amenés à proposer des chants pour constituer un recueil, pour un temps de louange préparé ou lors d’un culte où la liberté est donnée de proposer des chants. Le bon recueil existe-t-il ?

Le recueil dans lequel le choix va être opéré n’est en effet pas sans importance. Qu’est-ce qui va donc guider le choix d’un recueil et d’un chant à l’intérieur d’un recueil ?

Il faut d’abord observer d’une part que le chant forme une partie substantielle d’un culte dans les différentes variantes d’assemblées ou d’églises évangéliques ; la proportion entre chant, prière, lecture biblique (sans parler de la prédication ou d’autres contenus) est, la plupart du temps, largement en faveur du chant. Cette constatation — il n’appartient pas ici d’en discuter le bien-fondé — nous pousse à donner un soin particulier à la sélection des chants et, par ordre de priorité, à celui d’un recueil.

Au prochain numéro, nous allons voir la portée théologique des textes utilisés dans le chant.
Sur ce, bon jeudi et à jeudi prochain.

Augustin MAKENG

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