SERIE – Langage ou le Message de la croix
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LANGAGE OU LE MESSAGE DE LA CROIX.
Depuis Genèse ou toutes les populations de la terre avaient une seule langue, et les mêmes mots et se dire l’un à l’autre: « allons, bâtissons nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel et faisons nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre, la race humaine se retrouva dans une NOUVELLE crise de communion avec l’Eternel qui descendît et confondit leur langue (Gen 11:1-7). A pentecôte, selon la promesse du Messie, Dieu unit les siens par une même et seule langue, le Message de la Croix, sous un seul nom, Jésus, l’Agneau de Dieu, le messager de la GRACE.
Dans cette première partie de la série, nous allons voir selon l’Ecriture que la croix du Seigneur Jésus est la plus belle parole d’amour.
Oui, elle parle l’ineffable langage de l’amour véritable, que beaucoup ne comprennent pas,
car le langage de la croix est folie pour ceux qui vont à leur perte, mais pour ceux qui vont vers leur salut, pour nous, il est puissance de Dieu.
Comment expliquer que le langage de la croix est celui que nous avons le plus de mal à entendre et à pratiquer ? On invoque souvent la peur des souffrances auxquelles nous expose la vie chrétienne. Mais elle n’explique pas tout, en effet, le constat est imparable, tout le monde souffre également depuis la déchéance adamique, seule change la manière de vivre les souffrances :
Il y a deux manières de souffrir : souffrir en aimant et souffrir sans aimer. Les saints souffraient tout avec patience, joie et persévérance, parce qu’ils aimaient. Nous souffrons, nous, avec colère, parce que nous n’aimons pas. Si nous aimions Dieu, nous aimerions les croix, nous les désirerions, nous nous plairions en elles. Nous serions heureux de pouvoir souffrir pour l’amour de Celui qui a bien voulu souffrir pour nous.
C’est ici en général que nous renonçons à la logique des saints. Être heureux et souffrir, souffrir et aimer, voilà des associations qui nous apparaissent contre nature. Ce chemin nous semble impraticable et même inhumain. Cependant, le langage de la croix est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, ce qui fera l’objet de notre prochain numéro. Alors bon jeudi, et à jeudi prochain.
Augustin MAKENG