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SPÉCIAL OBSÈQUES DE MAMAN NGO MAYENE AUGUSTINE VEUVE BAHOYA BENJAMIN

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SPÉCIAL OBSÈQUES DE MAMAN NGO MAYENE, VEUVE BAHOYA

INTRODUCTION

Plus de deux mois après son décès à l’Hôpital de la Garnison militaire de YAOUNDE de suite de maladie,les obsèques de Mme veuve BAHOYA née NGO MAYENE Augustine purent enfin avoir lieu, suivant 1 programme chargé et fort mouvementé.

À YAOUNDE les mini veillées,commencées le lundi 13 janvier 2020, furent couronnées par la grande veillée du jeudi 16 janvier,puis le village NSING-MANDENG prit le relais avec la grande veillée du vendredi 17 janvier,suivie de l’inhumation le samedi 18 janvier 2020.

 

I.GRANDE VEILLÉE DU JEUDI 16.01.2020 À YDE

Tout commença à 20 heures 55 minutes avec l’entrée du corps à l’église Yahshua Hamaschiah Tabernacle de YAOUNDE,sous une pieuse procession et au rythme du cantique “Mon Sauveur m’aime”.

Suivit le mot de salutation du révérend pasteur Benjamin MAYO, coordinateur du jour,qui présenta le programme de la soirée puis fit procéder à son déroulement.

Ainsi,l’on suivit tour à tour:

1.1-La louange qui fut conduite par le frère Guillaume TAMAFO;

1.2-La prestation des enfants de l’école du dimanche dont le clou était le message du cœur que lesdits enfants,à travers leur porte-parole, adressèrent à leur grand-mère en lui offrant une gerbe de fleurs et en exécutant 1 chant de circonstance en langue Bassa;

1.3-L’exécution par le groupe Vent du Sud Écho (V.S.E),en uniforme de cérémonie,du chant intitulé “Maître,entends-Tu la tempête?” ;

1.4-L’écoute de la voix de Dieu:

Le révérend pasteur Samuel BAHOYA qui s’était personnellement chargé de ce dossier commença par faire observer une minute de silence en mémoire du révérend pasteur Raphaël ESSOMO qui venait de décéder,puis il remercia tous les hommes et femmes venus à cette veillée et félicita les enfants de l’école du dimanche pour leur message qui allait en droite ligne dans le sens du sien propre qu’il énonça intégralement séance tenante, l’intitulant “Quand l’amour d’une mère s’élance”,et le faisant figurer à l’avant-dernière page du programme général de ce deuil,message qu’il étaya par l’audition en une heure d’une portion de la bande du prophète BRANHAM intitulée justement QUAND L’AMOUR S’ÉLANCE.

A la fin de l’écoute de bande et après une nouvelle prestation du groupe V.S.E,il revenait au révérend apôtre Robert KAMTE de prendre la parole pour son intervention.

 

1.5-INTERVENTION DU RÉV.PASTEUR R.KAMTE

-Thème:”La fête des mères”

-Texte lu:1Cor.15:1-22

 

CONDENSÉ

Après avoir salué l’assistance et adressé ses sincères condoléances à la famille éprouvée et à l’église,le révérend apôtre   Robert KAMTE commença par expliquer, en s’appuyant sur des songes successifs dans lesquels il avait été en contact avec le prophète William BRANHAM, pourquoi il est de ceux qui pensent que nous devons écouter les bandes du prophète, “mais pas uniquement, nuança-t-il: dans mon église on écoute William BRANHAM plus qu’on ne prêche;nous devons laisser frère BRANHAM prêcher le Message pour lequel Dieu l’a envoyé”, conclut-il avant de déclarer vouloir prêcher sur LA FÊTE DES MÈRE,une brochure de William BRANHAM, prédication que,de son propre aveu,il avait apportée avec succès à Bayangam récemment, en une circonstance analogue.

“Frère BAHOYA et ses frères m’ont rejoint dans le club de ceux qui ont perdu papa et maman”, ponctua-t-il alors, évoquant au passage et avec une douleur à peine contenue le moment où sa mère à lui le quitta quelques mois auparavant.

Après 1 mot de prière il lut ensuite 1Corinthiens 15 comme texte d’appui pour entrer dans le vif de son sujet,citant frère BRANHAM qui a dit  qu’habituellement l’on envoie 1 bouquet de fleurs à sa mère le jour de la fête ses mères,mais qui estime qu’il faut faire mieux,en venant voir votre mère,en lui parlant un peu,en lui écrivant 1 mot,en lui disant que vous l’aimez, et surtout en prenant soin d’elle pendant tous les 365 jours de l’année.

“Les enfants,enchaîna l’orateur,ont quelque chose qui les attache à leur maman plus qu’à leur papa,ce qui se comprend dans la mesure où lorsque l’enfant naît,c’est sa mère qui entre d’abord en contact avec lui,sa mère dont il connaît le timbre vocal depuis qu’il était encore dans le sein maternel,alors que la voix de son père,il ne la connaîtra que bien plus tard”.

Se basant sur les souffrances qu’il a lui-même endurées à cause de la séparation de ses parents,le révérend apôtre s’est dit rageusement opposé au divorce:”Mariés,pour rien au monde ne divorcez pas,lança-t-il,vous ne vous rendez pas compte de toute la souffrance que vous imposerez aux enfants si vous le faites.

Nos mamans,nous devons en prendre soin en tout temps,pas seulement que nous allions de temps à autre leur donner des fleurs.

La femme qui t’a porté dans son ventre pendant neuf mois,supportant que son corps subisse des transformations en conséquence,risquant sa vie et parfois passant par la césarienne au moment d’accoucher etc, comment peux-tu t’en débarrasser en allant la parquer quelque part?

C’est cruel!

Paul dit que les êtres humains existent grâce aux femmes,car à l’exception d’Adam,tous sont nés de femmes; même Jésus vint au monde en passant par une femme.

Alors,aimons nos mamans,et montrons-le-leur au quotidien.

Donner des fleurs à sa mère a peut-être de la valeur sous d’autres cieux,mais chez nous en Afrique,offrir une robe ou une paire de chaussures accompagnées ou non de fleurs,c’est mieux.

Maman NGO MAYENE est partie mais,dit frère BRANHAM,un jour elle sera autour d’une table avec tous ses enfants réunis,et elle sera alors toute jeune à nouveau, toutes les afflictions seront effacées,et on ne mourra plus,on ne sera plus jamais malade:quel jour merveilleux ce sera!

En effet,dit encore frère BRANHAM,au ciel il n’y aura rien qui puisse rendre quelqu’un triste,et il est écrit que ceux qui auront seulement fait du bien aux enfants de Dieu seront sauvés.

Quoi qu’il en soit,cette maman a donné au monde deux gros prédicateurs:à cause de cela,même si elle n’a rien fait d’autre elle sera là-bas,moi je le crois.

Et si vous ne croyez pas qu’elle sera là-bas,c’est que c’est vous qui n’y serez pas.

Que Dieu vous bénisse!”

 

II.GRANDE VEILLÉE DU VENDR.17.01.2020 À NSING-MANDENG

 

INTRODUCTION

Vaste cour presqu’entièrement recouverte de bâches et ayant grouillé de monde toute la nuit du vendredi 17 au samedi 18 janvier 2020 durant,animation non stop jusqu’au petit matin de samedi,pléthore d’hommes de Dieu venus des différents coins du triangle national et même de l’extérieur du pays,rues et cours avoisinantes encombrées de véhicules de tous calibres,activités ininterrompues au département du rafraîchissement et de la logistique gastronomique,bref c’était tout simplement de l’inédit dans les annales de cet humble village entouré de collines millénaires on dirait un nid d’oiseaux.

Toutefois,l’équipement technique parti de YAOUNDE étant arrivé tardivement,le temps de procéder aux installations et de s’assurer que tout était bien réglé,le programme ne put débuter qu’après 21 heures,toujours sous la coordination du révérend pasteur Benjamin MAYO,qui sans se faire prier en annonça les différentes articulations,donnant de ce fait le la.

C’est ainsi qu’après la prière introductive,le frère Paul YOGO alias Melchior conduisit avec brio la louange en une demi-heure,puis l’on écouta l’unique et pathétique témoignage de la soirée,celui du frère Shalom MOTO,ancien Président du Conseil des diacres du LDS de DOUALA.

Et avant la phase de l’animation musicale et chorégraphique,l’on fit silence pour entendre Dieu parler à Son peuple, au travers du costume humain qu’Il Se choisit pour la circonstance.

 

SERVICE DE LA PAROLE

 

-Texte lu:Ps.107:17 à 21,

et 42 à 43

-Prédicateur:rév.pasteur Jean-Paul BELE.

CONDENSÉ

Embouchant prestement le microphone en cette soirée du vendredi 17 janvier 2020 pour apporter la Parole de circonstance,et après les civilités d’usage,le révérend pasteur Jean-Paul BELE lut le psaume 107 et Jean 3 comme textes d’appui,et développa en substance sa pensée ainsi qu’il suit:

“Nous sommes ici,dit-il alors,pour rendre 1 dernier hommage à notre mère,sœur et grand-mère Mama Augustine,mais en fait elle nous a invités ici pour que nous profitions de cette occasion pour méditer sur notre sort.

David a dit:”Je m’en vais par le chemin de tous les humains”,c’est-à-dire le chemin de la mort que notre maman a emprunté aujourd’hui,et que nous aussi nous emprunterons demain si le Seigneur tarde à venir.

Dans ce que nous venons de lire,j’aimerai m’attarder particulièrement sur ce passage du psaume 107: “Dans leur détresse ils crièrent à l’Éternel,et l’Éternel les délivra de leurs angoisses,Il envoya Sa Parole et les guérit”.

Nous vivons dans 1 monde où sévissent beaucoup de maladies,et ces maladies peuvent être classées en trois principales catégories:

-Les maladies physiques telles que le paludisme,la tuberculose,le sida etc,

-Les maladies de l’esprit comme la folie,le surmenage et autres,

-Et la maladie qui n’est ni du corps,ni de l’esprit, c’est-à-dire la maladie de l’âme.

En effet,contrairement au corps et à l’esprit qui peuvent être sujets à différentes maladies, l’âme connaît une seule maladie,c’est l’incrédulité à la Parole de Dieu.

Par maladie il faut entendre le dysfonctionnement ou la perturbation de l’individu dans son organisme ou son esprit, ou encore dans son âme.

Il est notoirement reconnu que c’est difficile de guérir certaines maladies physiques,c’est plus difficile de guérir les maladies de l’esprit,mais la maladie la plus terrible,celle qui va emporter des milliards d’âmes,l’incrédulité à la Parole,est la plus facile à guérir.

Le psaume 107 montre à quel point la condition de l’homme sur la terre est misérable:ceux qui vont dans les airs ont permanemment la hantise de s’écraser,quoi qu’on dise;quand vous êtes en bateau et que la mer commence à s’agiter,vous comprenez que votre vie ne tient qu’à un fil;que ce soit en train sou en voiture,ou même en marchant à pieds,il n’y a pas de sécurité absolue.

Aujourd’hui,malgré les progrès prodigieux de la science médicale, beaucoup de maladies pullulent encore dans le monde,et par ailleurs dans nos écoles il y recrudescence de la violence,de la cruauté,de la méchanceté,du crime, des drogues,au point où l’on ne sait plus où donner de la tête.

Comment arrêter l’humanité sur cette pente qu’elle dévale, comment arrêter l’humanité qui est ainsi en train d’aller vers le précipice,voilà la question!

Ce qui assombrit davantage ce tableau est que les nations se disloquent sous nos yeux,que les gouvernants ne savent que faire,que dans 1 même pays des frères se battent,que dans les familles la haine a remplacé l’amour,bref le monde est malade,il nous faut 1 antidote,1 vrai médicament,une potion spéciale.

Toutefois,d’un autre côté l’on observe que ces gens du psaume 107 se sont rendus compte qu’ils ne pouvaient rien faire par eux-mêmes, qu’ils ne pouvaient pas changer leur condition,alors ils ont crié à l’Éternel,et l’Éternel les a délivrés.

Comment l’a-t-Il fait?

Si nous trouvons le médicament que Dieu a utilisé dans ce cas-là,peut-être ce même médicament pourrait nous aider aussi à sortir de notre situation!

Il est écrit:”ll envoya Sa Parole et les guérit”,donc c’est là le remède au mal, c’est la Parole de Dieu,et il n’y a rien de meilleur que cela puisque la Parole de Dieu c’est Dieu Lui-même.

Si nous prenions la Parole de Dieu elle nous guérirait de toutes nos maladies,et d’innombrables témoignages montrent que Dieu peut guérir toutes les maladies, même des maladies réputées incurables.

Même la maladie de l’âme,l’incrédulité qu’aucun médicament des hommes ne peut guérir,le médicament de Dieu est capable de te guérir de cela et de te donner la vie éternelle.

Nous savons que Dieu, après avoir créé l’homme,lui avait donné de gouverner la terre, mais à cause de sa désobéissance l’homme s’est séparé de Dieu Qui est la vie,et il est donc devenu sans vie,c’est-à-dire qu’il est mort,il n’avait plus que la perversion de la vie,et du même coup il a perdu le pouvoir de dominer.

Par contre la personne qui a la vie,à 1 moment donné de sa vie elle se sépare de ses bien-aimés pour aller se reposer,elle n’est pas morte,au sens réel du terme.

En définitive nous avons des maladies,certains parmi nous souffrent dans leur corps,d’autres dans leur esprit,d’autres encore dans leur âme, mais il y a 1 remède à tous les maux,c’est la Parole de Dieu,d’où la Bible de dire dans Jean 3:16 que “Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique”,donc le remède de Dieu c’est le Fils de Dieu,c’est-à-dire la Parole  de Dieu qui s’est faite chair dans 1 Homme,le Seigneur Jésus-Christ Qui S’est donné en sacrifice pour quiconque voudrait avoir la vie éternelle.

C’est dire que malgré tes rebellions et tes fautes, Dieu a mis tout ça de côté et est venu te sauver,afin que si tu crois en Lui et que tu prends Son médicament et le consommes,que tu aies la vie éternelle.

Notre maman,au cours de son pèlerinage,1 jour elle s’est rendue compte qu’elle était malade,elle s’est approchée du grand Médecin Qui l’a consultée et lui a prescrit Son médicament qui fait d’un soulard 1 Monsieur respectable,qui transforme une prostituée en une dame, qui seul va aider nos enfants à arrêter cette violence dans les écoles.

Dieu a donc apporté Son médicament ce soir et Il te dit:”Prends ce médicament,prends Ma Parole,et alors ton âme pourra ce soir-même entrer au ciel”.

Dans chaque génération c’est la Parole de Dieu que Dieu envoie pour le salut et la guérison des gens.

Et quand Dieu veut envoyer Sa Parole Il la confie à 1 homme,parce que l’homme a toujours été l’agent de Dieu:Dieu choisit donc l’homme dont Il veut faire Son agent,Il le nettoie,Il met Sa Parole en lui,afin que cet homme annonce cette Parole à ses semblables.

Il ne s’agit pas d’une Parole passée,mais de la Parole du jour en question.

Aujourd’hui nous sommes à l’âge de l’Épouse,de l’enlèvement, âge où tous ceux qui auront accepté le médicament de Dieu, Dieu les enlèvera de la terre pour qu’ils aillent passer un temps avec le Seigneur avant de revenir sur la terre plus tard.

Au commencement de l’Église Dieu avait d’abord envoyé Sa Parole par Paul,puis ce fut par Luther,puis par Wesley, puis les pentecôtistes,et dans notre génération Dieu a envoyé William BRANHAM à qui Il a confié les mystères cachés de cet âge,afin que celui qui croira ne périsse point, mais ait la vie éternelle.

Je ne te dis pas de venir à mon église,mais quelle que soit l’église à laquelle tu appartiens, elle ne te sert à rien tant que tu n’acceptes pas la Parole de Dieu.

Il est écrit:”Aujourd’hui si vous entendez Sa voix, n’endurcissez pas votre cœur”.

Reconnais donc que tu es malade,foncièrement malade,et accepte le remède de Dieu,ouvre ton cœur et dis:”Seigneur Dieu,jusqu’ici je n’avais pas compris cette chose de cette façon.

Je reconnais maintenant que je suis malade, j’accepte le remède que Tu me donnes,Ta Parole.

Accepte-moi,délivre-moi, au Nom de Jésus-Christ”…

 

III.INHUMATION (SAM.18.01.2020,NSING-MANDENG)

 

INTRODUCTION

Samedi 18 janvier 2020, dernier jour des cérémonies marquant les obsèques de la très regrettée Maman BAHOYA née NGO MAYENE Augustine,jour où il allait effectivement être question de la mettre dans sa “dernière demeure” comme on dit habituellement.

Après les ablutions matinales et autres activités préparatoires diverses,puis la cérémonie dite de reconnaissance qui consistait en chants et danses traditionnels exécutés après procession près de la case mortuaire,et toujours sous la coordination de l’infatigable et incontournable révérend pasteur Benjamin MAYO, le programme lui-même commença comme prévu à 09 heures précises,avec la louange du talentueux frère Paul YOGO,suivie du volumineux dossier des témoignages ô combien élogieux sur la défunte maman,dont le plus déchirant fut sans nul doute celui du Docteur Samuel WANDJA,son médecin personnel qui entre deux sanglots déclara:”Elle ne prêchait pas l’amour,elle le pratiquait”.

Suivirent les deux articulations phares du jour,à savoir la prédication de la Parole, et l’inhumation proprement dite.

 

3.1.PRÉDICATION DE LA PAROLE

 

-Thème:”Le bonheur”

-Texte lu:Eccl.12:1-12

-Prédicateur:rév.apôtre Joseph ALOSSA.

 

CONDENSÉ

C’est au révérend apôtre Joseph ALOSSA que revenait la lourde et exaltante charge d’apporter la Parole en cette circonstance solennelle,tâche dont l’intéressé s’acquitta de manière merveilleuse et fort édifiante.

Après les salutations d’usage,l’homme de Dieu commença par 1 propos liminaire dans lequel il évoqua avec nostalgie comment il avait connu cette maman 53 ans plus tôt et l’avait admirée aux côtés de son mari pendant que les deux faisaient leurs premiers pas dans la foi, débordant de zèle pour le Seigneur:”Ses amen dépassaient ceux de toute l’église,et elle voulait toujours que je prie pour elle chaque fois qu’elle me voyait”,dit encore l’apôtre ALOSSA avant de souhaiter bon courage à ses enfants devenus tous grands, heureux de célébrer la vie de leur maman qui elle-même est partie étant heureuse.

Lisant ensuite Écclésiaste 12 en guise de texte d’appui après 1 mot de prière,l’homme de Dieu énonça sans fioritures son thème en disant:”Je voudrai parler du bonheur”,et tint en haleine le public en ces termes,en puisant à profusion dans sa longue et riche expérience professionnelle:

“Tout le monde veut être heureux,tout le monde veut le bonheur:on cherche le travail,on se marie,bref tout ce qu’on fait sur la terre c’est pour atteindre cet objectif.

Mais qui est heureux?

Ceux qui n’ont rien se plaignent,ceux qu’on croit être heureux se plaignent également,qui est donc heureux?

Le bonheur est-il d’avoir une bonne femme ou un bon mari?

Nombreux sont ceux et celles qui gémissent au foyer et se demandent s’il ne faut pas aller chercher ailleurs,sentant qu’il y a toujours quelque chose qui leur manque.

Et que dire des biens que chacun cherche à amasser toujours en plus grande quantité alors que nous n’en jouirons qu’en infime proportion et les laisserons forcément à d’autres qui en disposeront alors à leur guise?

En fait le bonheur ne vient pas des biens matériels,ni des diplômes,ni de la richesse,ni de la popularité,ni du pouvoir.

Il est écrit:”Que servirait-il à 1 homme de gagner le monde entier s’il perdait son âme?”,et le prophète BRANHAM dit plus prosaïquement que “Le bonheur ne vient pas de la quantité de biens de ce monde qu’on possède,mais de la satisfaction qu’on tire de la portion qui nous est allouée”.

Il est écrit que tout don excellent vient de Dieu,et tout ce que nous avons nous vient de Dieu,mais parfois nous aimons ces choses plus que Dieu Lui-même:dans ces conditions,comment pouvons-nous nous sentir heureux?

Qui que tu sois,sache que ce que tu as ou ce tu es c’est la grâce de Dieu et non le résultat de tes efforts,puisqu’il y a des gens qui cherchent comme toi mais qui n’ont pas.

Par conséquent,donne à Dieu la 1ère place dans ta vie,cesse d’investir uniquement pour ton corps ou pour ta famille, et fais-toi “des trésors dans le ciel,là où la rouille et les termites ne détruisent pas”,fais que ton âme soit pleine (de Dieu) et non tes poches ou ton compte bancaire.

Il y a eu 1 homme sur la terre qui avait beaucoup de biens,et 1 autre qui ici-bas n’avait rien,mais avait beaucoup de réserves au ciel:quand les deux sont arrivés là-bas,c’est le riche qui est devenu mendiant.

Le riche a dit:”Père Abraham,envoie Lazare dire à mes frères…”,mais on lui a répondu que sur la terre il y a des prophètes et des prédicateurs,comme moi qui suis en train de vous parler en ce moment même.

Cette maman,ce qu’elle a donné à ses enfants et qui les a amenés tous à la réussite,ça a été de leur montrer le chemin du Seigneur:que chacun s’en inspire!

Par ailleurs quand les enfants prennent soin de leurs parents,des bénédictions leur sont réservées,dit la Bible, mais précisons que ce dont les parents ont le plus besoin ce n’est pas que vous organisiez des obsèques grandioses quand ils sont morts, mais c’est que vous preniez soin d’eux pendant qu’ils sont encore en vie,c’est de là que vient votre bénédiction.

Et comme le poisson ne sait pas à quel moment il va entrer dans le filet,à Bouraka le week-end dernier nous étions en compagnie d’un serviteur de Dieu qui aujourd’hui n’est plus en vie.

Voilà pourquoi il faut agir présentement,car dit la Bible,”Prépare-toi à rencontrer ton Dieu”:c’est donc maintenant qu’il faut amasser des trésors au ciel afin que ce jour-là tu sois heureux là-bas,au lieu que tu sois heureux ici pour aller être malheureux de l’autre côté.

Ce que Dieu veut de toi ce ne sont pas tes duplex  ou tes comptes en banque,mais Dieu veut ton âme:donc prépare-toi,accepte Jésus-Christ comme ton Seigneur et ton Sauveur personnel.

En d’autres termes le Dieu Que cette maman vous a montré, approchez-vous de Lui et donnez-lui votre âme, c’est la meilleure chose que vous puissiez faire, et c’est là le véritable bonheur”.

 

3.2.SERVICE DE L’INHUMATION

 

-Textes lus:Ps.121:1-8

Apoc.14:13

-Prédicateur:rév.pasteur Samuel BAHOYA.

 

CONDENSÉ

Dernier round de ce long et époustouflant périple, ce fut le service de l’inhumation effective, lequel allait être assuré,à tout seigneur tout honneur,par le révérend pasteur Samuel BAHOYA, fils aîné de la défunte, mais en tant que son pasteur.

Aussi,tout en rendant hommage aux “mbock-mbock”,et après avoir balayé du revers de la main le tabou selon lequel on n’enterre pas quelqu’un à midi,tabou qui n’est qu’une des vaines coutumes des nations,commença-t-il par compléter les nombreux témoignages précédents,d’abord en honorant les révérends pasteurs Jean-Paul BELE et Joseph ALOSSA,seuls survivants de tous les hommes de Dieu lui ayant imposé les mains en 1982,ensuite en précisant à l’assistance comment maman prêchait la Parole à lui-même et à ses frères,et les amenait à l’église EPC,où très tôt on leur apprit à réciter des psaumes,à prier matin et soir etc,signalant en bonne place le rôle fondamental que joua le Docteur Samuel WANDJA dans la vie et la survie de maman.

La lecture du psaume 121 et du 13e verset d’Apocalypse 14 permit ensuite à l’homme de Dieu de se réjouir de ce que maman avait accepté Jésus-Christ comme son Seigneur et son Sauveur personnel avant de quitter ce monde,mais aussi d’évoquer avec douleur l’accident qui quelques jours plus tôt faillit coûter la vie à son petit frère,alors que ce dernier était en plein dans les préparatifs de ce deuil.

“Voilà pourquoi il n’a pas pu être ici pour enterrer sa mère”, conclut tristement le pasteur Samuel qui,avant de procéder à l’inhumation dans la stricte intimité familiale suivant le programme établi,désigna le révérend pasteur Robinson LAMBE pour prononcer 1 mot de prière générale qui soit en même temps la dernière prière de bénédiction.

Il annonça du même coup qu’il annulait son programme de grand culte du jour d’après pour des raisons techniques,et demanda qu’à la fin du service d’inhumation tous les serviteurs de Dieu se retrouvent dans la grande maison familiale pour la dédicace,mais seuls les responsables d’églises furent conviés autour de la tombe.

Thomas MBEBI

Jules Pierre Moune

Éditeur de La Plateforme, Il peut Publier et supprimer un Article.

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